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Résumé de l'exposé
En 2001, l'affaire Enron a suscité bien des interrogations quant à la transparence de ses très bons résultats, diffusés et publiés par son cabinet d'audit Arthur Andersen, et qui faisait apparaître une situation financière prospère, contrairement à la réalité qui elle, faisait état d'une situation accablante. Plusieurs autres entreprises ont été accusées d'avoir manipulé leurs comptes (Worldcom, Tyco, Dygeny, ABB Merck, Adelphia, Xerox...) et ont fait l'objet de scandales financiers importants qui ont permis, au plus grand nombre de découvrir la complexité et les risques du monde des affaires. Les différents scandales, qui ont entraîné un effondrement des bourses mondiales, ont eu le mérite de faire la lumière sur un sujet d'importance et jusque là réservé aux spécialistes : les normes comptables. L'amère constatation, largement relayée par les médias, a entraîné des deux côtés de l'atlantique une réaction législative visant à apporter des garanties à la qualité de l'information financière publié par les entreprises : Sarbanes Oxley Act aux Etats-Unis, Loi de Sécurité Financière (ou LSF) en France. Les normes IAS / IFRS ont une incidence sur l'information financière et donc sur les systèmes d'information. Le contrôleur de gestion a donc un grand rôle dans ce passage aux nouvelles normes étant donné son rôle au niveau des systèmes d'information et du reporting. La comptabilité va également se rapprocher du métier de contrôleur de gestion qui a une approche plus analytique de la comptabilité, privilégiant le fond sur la forme. Nous passons en effet d'une approche « règle de prudence » à une approche de « juste valeur », une vision plus économique que fiscale. L'information financière se tourne désormais vers les investisseurs sur le modèle anglo-saxons et la production de rapports intermédiaires est exigée au travers des nouvelles normes. La comptabilité n'est plus seulement un moyen de preuve, c'est maintenant un outil indispensable au service de l'information des dirigeants, des actionnaires et des tiers, à la fois pour prendre des décisions et pour permettre la comparaison des performances des entreprises. Nous aborderons plus en détail l'origine des normes IFRS, puis nous analyserons certains de ses impacts pour le contrôleur de gestion, avant de nous concentrer sur l'exemple du contrôle de gestion bancaire.
Sommaire de l'exposé
- Origine des normes IFRS
- Le rôle de la comptabilité remis en cause
- Principes et utilisation des normes IAS/IFRS
- Les bouleversements organisationnels dus aux normes IFRS
- Impact des normes ifrs sur le contrôle de gestion
- Impact sur les systèmes d'information
- Enjeux et préconisations
- Comment le contrôle de gestion bancaire s'est-il adapte ?
- Bâle 2, une approche à long terme pour compléter l'approche court terme des normes IFRS
- Convergence entre Bâle 2 et normes IFRS
- Les Caractéristiques de la réforme Bâle II
Extraits de l'exposé
[...] Les coûts informatiques étant en perpétuelle hausse, ils demandent un suivi rigoureux. Néanmoins, le contrôle de gestion d'un service informatique se distingue du contrôle de gestion traditionnel sur plusieurs points et plus particulièrement sur l'organisation de l'activité et le type de coûts suivis. En effet, un service informatique fonctionne en mode projet pour les études et développements et en mode de gestion industriel pour les services récurrents de type exploitation par exemple. Il y a une nécessité d'évolution permanente du système d'information qui demande une grande réactivité, ce qui explique ce mode de fonctionnement. [...]
[...] Mais aucun ne peut se substituer à une bonne gestion bancaire. Le contrôleur de gestion de chaque banque doit notamment vérifier la santé financière de la banque, selon ces 3 axes, afin de donner des alertes, et lancer des plans d'action adéquats si nécessaire. Bâle 2 peut être synthétisé au travers des 3 points suivants : Pilier 1 : L'exigence minimale de fonds propres L'exigence d'une couverture suffisante en fonds propres reste au c?ur du dispositif. L'objectif est clair : maintenir le volume de fonds propres actuellement présent dans le système bancaire. [...]
[...] L'application des normes IFRS intervient à un moment de renforcement global de la réglementation bancaire. Une autre réforme réglementaire d'importance a en effet lieu quasi simultanément : la mise en ?uvre des accords Bâle II dont la première application est prévue pour cette année. En raison de la concomitance des projets IFRS et Bâle II, les budgets réglementaires des banques ont considérablement augmenté Convergence entre Bâle 2 et normes IFRS Pour minimiser ces coûts, les banques se sont interrogées sur l'existence de synergies entre elles dans un double objectif : mutualiser la mise en ?uvre de ces deux projets et lever les options structurantes de manière concertée, afin de décliner ces options en une seule fois lors de la mise en ?uvre. [...]
[...] Deux systèmes dominent la planète financière. L'un, américain, émane du Financial Accounting Standards Board (FASB), l'organisme chargé d'édicter les normes comptables, appelées US GAAP, pour les entreprises outre-Atlantique. L'autre, international, repose sur l'International Accounting Standard Committee (IASC), qui produit les normes dites IAS et IFRS via son conseil des normes comptables (IASB). Le 7 juin 2002 le conseil de l'Union Européenne a adopté un règlement rendant obligatoire dès le 1er janvier 2008, l'application des normes comptables internationales. Les sociétés européennes cotées seront tenues de présenter dès le 1er janvier 2005 leurs comptes consolidés conformément aux normes IAS/IFRS, avec l'obligation pro forma pour 2004. [...]
[...] Ainsi un état pourra avoir un taux de pondération de 100% et inversement une entreprise un taux de 20%. Pour les banques les plus avant-gardistes, remplissant certaines conditions qualitatives et quantitatives, le recours à un système de notation interne des crédits sera autorisé par les autorités de supervision (ex. : Commission bancaire en France). Cette approche appelée IRB (Internal Rating Based Approach) est considérée plus juste pour évaluer les besoins en fonds propres de chaque banque en fonction de son profil de risque. [...]
À propos de l'auteur
Romain B.etudiant- Niveau
- Expert
- Etude suivie
- management...
- Ecole, université
- ESC LILLE
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2008-03-26
- Date de mise à jour
- 2008-03-26
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 10 pages
- Niveau
- expert
- Téléchargé
- 95 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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