Les transformations de l'investissement

Extraits du cours

[...] Politique économique favorable aux entreprises ( taux de marge est élevé augmentation de l'investissement ( hausse de la compétitivité ( hausse de l'emploi. La politique d'offre peut se résumer par le théorème de Schmidt : Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demains, qui seront les emplois d'après demain. En France, le premier ministre de gauche était Bérégovoy, il a mis en place un politique de désinflation compétitive. La critique Keynésienne consistait à dire qu'en donnant un avantage aux entreprises, on bloquait la consommation intérieure. [...]

[...] On remarque une titrisation de l'économie française. Titrisation croissante entre 1992 et 2000, les actions émises ont été multipliées par 9 en moins de 10 ans. Au début des années 80, l'économie française est une économie d'endettement à 80% intermédiée et à 20% directe (on parle ici du financement). En 2000 le paysage a changé, la France est devenue beaucoup plus une économie de marché financier c'est à dire 50% intermédiée et 50% directe, la part de la finance directe est beaucoup plus importante. [...]

[...] Emprunt ou autofinancement ? Ca dépend, on a intérêt à s'endetter si les taux d'intérêts réels sont inférieurs aux taux de rentabilité économique. Inversement, on n'a pas intérêt à s'endetter si les taux d'intérêts réels sont supérieurs aux taux de rentabilité économique. Pour les entreprises françaises, jusqu'au début des années 80, le taux d'inflation élevé est environ les taux d'intérêt nominal est d'environ donc les taux réels de donc faibles, les entreprises avaient inséré à s'endetter. Mais à partir de 1984, la lutte de l'inflation est prioritaire ( fin années 80, les taux d'inflations sont de les taux d'intérêt nominaux ont un peu baissé, autour de ( taux réels de 4%. [...]

[...] Productivité, compétitivité et investissement public. Dans l'investissement on distingue l'investissement de capacité (qui a pou but d'augmenter la production) et l'investissement de productivité (pour augmenter la productivité) encore appelé investissement de rationalisation. Dans le 2ème cas, l'investissement aura pour conséquence de substituer du capital au travail [Substituer s'emploi comme mettre à la place de Ca augmentera la productivité parce que je produirai pareil mais avec une machine. Ce qui va être déterminant c'est le coût relatif K/L (cf. doc. 22p66) Dans une économie mondialisée, les investissement de productivité seront souvent dominant et motivés par le recherche de la compétitivité (cf. [...]

[...] C'est le multiplicateur d'investissement. Naturellement l'économie subit des cycles. Keynes a montrée qu'on peut faire une politique contra cyclique. En regonflant la demande : politique de relance ou de soutient à l'économie. On peut agir à un autre moment c'est à dire agir dans la période d'expansion pour éviter la surchauffe (qui se voit grâce à l'inflation), ce sont aussi des politiques de stabilisation, de rigueur, politique d'austérité. Les grandes étapes de notre histoire économique conjoncturelle Les cycles de Kondratiev D'après les recherches de Leontiev, jeune économiste mathématicien Russe, Kondratiev, l'économie évolue selon des cycles de l'ordre d e50 ans. [...]