Le sujet porte sur la nature et l'ampleur des apports que peuvent attendre les futurs gestionnaires des théories fonctionnalistes. Les gestionnaires doivent en permanence percevoir et résoudre les problèmes de leur entreprise et à ce titre, ils s'appuient sur des modèles référents qui constituent le fond de leur expertise. Jusqu'à quel point et dans quelles conditions, les futurs dirigeants peuvent–ils utiliser les théories fonctionnalistes pour résoudre les problèmes d'organisation et de gestion de l'entreprise ? Tel est la question que l'on peut se poser, et qui appelle une réponse nuancée au regard de la personnalité de chaque décideur. Mais il reste en tout cas que, de ce point de vue, une problématique envisageable, est celle de l'interprétation des théories fonctionnalistes comme instrument de compréhension des pratiques de gestion actuelles.
[...] On dissocie le comportement des individus des variables organisationnelles, - Critique de l'école classique. L ‘entreprise n'a pas de spécificité ; c'est une organisation parmi les autres où l'on peut appliquer des principes universels. Les tentatives de renouvellement théorique - Cherchant à dépasser l'analyse de la contingence, K.Weick (The Social Psychology qf organizing, Addison-Wesley, 1969) montre que l'environnement n'est pas une donnée. Il est partiellement construit par les acteurs eux-mêmes. K.Weick parle d'environnement négocié pour décrire le processus de construction de l'environnement. [...]
[...] Dunod 1998 - Management des organisations J.M.Plane Ed. [...]
[...] L'école classique (Taylor, Fayol, Weber), a montré que le processus de production et d'administration de l'entreprise pouvait être organisé et rationalisé, afin d'augmenter l'efficacité organisationnelle. Cette vision exclusivement rationnelle de l'organisation a été remise en cause par l'école des relations humaines (Mayo, Maslow). Ce courant a introduit la nature humaine du travail, les comportements de groupes de travail, jusqu'alors négligés. Enfin, l'école de la contingence (Mintzberg), va considérer que l'entreprise n'est pas un système fermé comme l'école classique mais comme un système dépendant de son milieu environnant. Quelles sont la nature et l'ampleur des apports du courant fonctionnaliste pour les futurs gestionnaires ? [...]
[...] Le problème posé par les stratégies individuelles dans les organisations Enfin le courant fonctionnaliste pose l'hypothèse que les individus sont au service de l'organisation. Or dans l'entreprise du XXième siècle, les comportements ne se comprennent pas uniquement dans un ajustement permanent entre les individus et l'organisation. Les individus déterminent leur comportement en fonction de leurs propres intérêts par rapport à ce que l'entreprise peut offrir. La prise en compte des conflits de pouvoir, de la stratégie des acteurs va permettre de renouveler la théorie des organisations. [...]
[...] Les théories fonctionnalistes des organisations sont-elles encore utiles aux futurs gestionnaires ? Analyse du sujet Le sujet porte sur la nature et l'ampleur des apports que peuvent attendre les futurs gestionnaires des théories fonctionnalistes. Les gestionnaires doivent en permanence percevoir et résoudre les problèmes de leur entreprise et à ce titre, ils s'appuient sur des modèles référents qui constituent le fond de leur expertise. Jusqu'à quel point et dans quelles conditions, les futurs dirigeants peuvent–ils utiliser les théories fonctionnalistes pour résoudre les problèmes d'organisation et de gestion de l'entreprise ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture