Pour l'ensemble des entreprises, les coûts et la qualité ne constituent pas même un facteur de réussite, mais un simple ticket d'entrée, une garantie de survie. La créativité constitue un des facteurs pouvant procurer aux entreprises un avantage concurrentiel. L'environnement organisationnel a vu la prolifération de techniques de créativité telles que le « brainstorming » de Osborn, les « synectics » de Gordon ou « la pensée latérale » de De Bono. Ces techniques seules, non utilisées et considérées comme des gadgets dans l'entreprise, engendrent logiquement la frustration chez les salariés...
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Sommaire de la fiche de lecture
Auteurs
Postulats
Hypothèses
Démonstration
Résumé
Extraits de la fiche de lecture
[...] Un leadership creatif -ou facilitateur -apporte à son équipe des structures ou procédures à même de générer des solutions créatives. Ni le modèle de leadership classique à deux dimensions de Stogdill (celles de la tâche et de l'orientation), ni celui à trois dimensions d'Ekvall (ajoutant aux deux autres le facteur d'orientation vers le changement), ne peuvent aisément rendre compte du style de leadership facilitateur. La logique du leadership créatif consiste à promouvoir une ambiance positive, que l'on peut rapprocher du facteur orientation vers l'individu tiré des études de Stogdill. [...]
[...] Toutefois : il faut garder un bon équilibre entre vie sociale et temps de solitude, la solitude est aussi importante pour la créativité, émotionnelle ou autre, que la rencontre d'autres personnes. L'environnement, qu'il soit physique ou social, ne peut qu'avoir une influence minime si l'individu n'est pas très réceptif. Pour développer cette réceptivité, il est utile de développer une attitude esthétique» impliquant : la capacité de reconnaître que le travail individuel a une signification - qu'il apporte sa contribution à un ensemble complexe au lieu d'être un phénomène isolé; de percevoir des défis là où d'autres pourraient ne voir que des obstacles ; et de pouvoir apprécier la valeur intrinsèque d'une tâche, plutôt que de se focaliser sur les récompenses extrinsèques. [...]
[...] Titulaire d'un doctorat en psychologie de Yale et d'un MBA de Harvard, elle a travaillé en tant que comptable, capital risquer, consultant en business planning et directeur financier d'une société de logiciels à la Silicone Valley. Elle a publié dans le Creativity Research Journal et California Management Review et a coécrit des chapitres dans l'Encyclopedia of Creativity et dans le Handbook of Creativity. Tudor RICKARDS Enseigne la créativité et le changement organisationnel à la Manchester Business School. Il y dirige également le groupe d'analyse des comportements. [...]
[...] La personnalité Les organisations doivent se préoccuper de garder suffisamment de diversité en elles-mêmes pour prendre conscience de la diversité qui existe à l'extérieur. Parce que tout individu n'a que des expériences limitées à partir desquelles ils pourront établir des connexions susceptibles de conduire à une innovation. Ainsi l'organisation aussi bien besoin des marginaux que des personnes plus conventionnelles, parce qu'ils sont conscients d'une réalité que nombre d'entre nous ne voient pas. L'environnement Une entreprise doit agir comme un spécialiste du capital-risque: ne pas investir tous ses fonds dans un seul projet et ne pas promettre à leurs investisseurs que tout investissement sera rentable. [...]
[...] La créativité possède deux dimensions, celle des niveaux (individu, groupe, organisation et culture) et celle des aspects (traits, processus et productions). Pour comprendre la créativité en entreprise, les travaux réunis dans le présent ouvrage se sont focalisés sur les interactions entre plusieurs aspects et/ou niveaux de la créativité. Dans la première partie présente deux axes de recherche : celles qui traitent de l'interaction entre les traits des individus et ceux de l'entreprise, favorables à la créativité à deux niveaux - individus et groupes. [...]