Egalité professionnelle entre les hommes et les femmes
Résumé du TD
L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est l'un des thèmes de l'action politique. L'égalité est portée par un cadre législatif de plus en plus solide.
Les inégalités entre les hommes et les femmes dans l'entreprise relèvent généralement d'un ensemble hétérogène de facteurs. Mais quels sont ces facteurs ? D'où proviennent-ils et comment peut-on les corriger ?
Un premier constat est évident : le travail est la meilleure porte d'entrée vers l'égalité entre les hommes et les femmes.
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Sommaire du TD
L'impact des actions politiques
L'action européenne en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes
Les lois
La mobilisation au sein de l'entreprise (acteurs internes et acteurs externes)
Positions respectives des organisations syndicales
Conclusion
L'égalité des sexes dans l'entreprise: du principe à la réalité
Le rôle des cabinets de conseil aux comités d'entreprise
Extraits du TD
[...] Plus encore, elle permet d'aborder des questions communes aux hommes et aux femmes. A titre d'exemple, on peut citer le temps de travail. Dans certaines entreprises, publiques ou privées, les femmes sont exclut de la progression de carrière. Cette mixité sans égalité existe lorsque les conditions de la mobilité verticale excluent les femmes : soutien d'un mentor, réseaux, propension à supporter des horaires tardifs Pis, il arrive à certaines entreprises d'orienter les femmes ingénieurs recrutées pour des emplois techniques, vers des fonctions non techniques dans la suite de leur carrière. [...]
[...] On constate un décalage persistant entre le taux de syndicalisation des femmes et leur participation aux structures de direction. Bien qu'évolutif et disparate, le taux de participation des femmes aux instances de direction des organisations syndicales est d'environ 25%. La CFE-CGC, la CFDT et la CGT ont un taux supérieur à 25%. D'autre part, les femmes sont presque aussi souvent que les hommes élus au comité d'entreprise. Par contre, in les trouve plus souvent dans les comités non syndiqués et les petites et moyennes entreprises. De plus, elles cumulent moins souvent mandats syndicaux externes et internes. [...]
[...] Il s'agissait alors de lutter contre une inégalité particulière entre les hommes et les femmes au travail. Cette prise de conscience est tardive, si l'on se compare à d'autres pays de l'OCDE. Pis, on ne parle plus désormais du harcèlement sexuel à l'encontre des femmes au travail, mais du harcèlement moral à l'encontre de tous les travailleurs. On peut dire, dans cette mesure, qu'il y a régression. La spécificité de la situation des femmes au travail, du fait de la domination masculine, n'est plus reconnue. [...]
[...] D'autre part, elle demande à l'Etat de favoriser l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes qu'il emploie. Elle fixe pour cela un canevas précis auquel s'ajoute les recommandations de divers rapports sur l'égalité. Cela étant, la formation professionnelle est mieux traitée dans l'accord que dans la loi. L'Etat proposera peut-être d'instituer l'égalité à l'école, à l'issue du débat sur l'école. Toutefois, dans quelque sens que l'on considère le problème, ministères, régions, et représentants des employeurs et des salariés devront ?uvrer pour une égalité professionnelle inscrite dans les faits. [...]
[...] Le fait de ne pas spécifier les femmes est l'unique reproche de la CGT à l'accord national interprofessionnel relatif à la formation conclu en décembre 2003. C'est aussi la seule position forte de la CGT sur l'égalité professionnelle, en dehors du contenu de l'accord de mars 2004. Globalement, la confédération générale des travailleurs se limite à la tenue d'un discours asexué sur le salariat. À peine consent-on à y évoquer la rémunération et le déroulement de carrière comme domaines d'inégalité entre les hommes et les femmes. Il mettre au crédit de la CGT les de femmes dans son bureau confédéral. [...]