L'idée d'État en tant qu'entité politique regroupant un peuple sur un territoire donné et soumis à des règles données est une idée remontant à l'Antiquité avec la démocratie athénienne et la République romaine. Cependant, au 18e siècle, les théories politiques sur l'État donnent naissance à l'État moderne. On distingue parmi l'État moderne deux organisations institutionnelles et juridiques différentes ; l'État unitaire et l'État fédéral.
L'Etat est une personne morale de droit public territoriale et souveraine. L'idée de souveraineté territoriale est apparue en 1576 avec un ouvrage de Jean Baudin intitulé Les six livres de la République. La souveraineté se définirait comme le caractère suprême d'une puissance qui n'a ni d'égal ni de supérieur. La puissance de l'État est incontestable. Selon Max Weber, l'État a le monopole de la violence légitime sur son territoire. Tous les États sont souverains sur leur territoire. Il en résulte que, sur la scène internationale, ils sont égaux. Ils disposent d'une souveraineté interne et externe. C'est la condition d'existence de l'État. On appelle État moderne la forme d'Etat qui est apparue au Moyen-Age en France et en Grande-Bretagne et qui s'est, par la suite, développée dans le monde entier. Avant le Moyen-Âge, la souveraineté appartenait au roi et le pouvoir avait une origine religieuse. Au 13e siècle, l'État se dote d'un droit qui lui est propre. On assiste à une séparation de l'Église et de l'État. L'État existe seul, on lui enlève son image royale. La séparation de l'Église et de l'État est progressive, atteint son point d'orgue à la Révolution française de 1789 et se concrétise en 1905 lorsqu'on émet une loi de séparation de l'Église et de l'État. L'État est la représentation du peuple. Il existe deux types d'État : l'État unitaire et l'État fédéral.
[...] Cette dernière est composée de deux sénateurs par État (États-Unis, Suisse). Les États disposent d'une véritable égalité. Le président est élu par suffrage universel semi-direct : le peuple vote pour un Grand Électeur de son État qui va élire le président de la République. Certains Grands Électeurs peuvent avoir plus ou moins de poids selon la taille de l'État qu'ils représentent. Dans des cas plus rares comme en Allemagne, une chambre représente les États (conseil fédéral) et une autre est composée de députés. [...]
[...] Dans les États unitaires, une seule constitution est en vigueur. Dans les États fédéraux, on assiste à une coexistence des constitutions. Chaque entité fédérée détient une constitution dont les dispositions sont conformes à celles de la Constitution fédérale. En cas de conflit, le droit fédéral l'emporte à condition qu'il ait respecté les règles. La cour constitutionnelle fédérale vérifie que chacun reste dans son champ constitutionnel. La fédération a compétence en matière de souveraineté externe, mais chaque entité fédérée est souveraine sur son territoire. [...]
[...] Elle présente en effet des caractéristiques propres à un État fédéral : droit européen, commission responsable devant le parlement, banque centrale (17 des 27 États), cour de justice de l'Union européenne qui interprète le droit européen. En outre, les normes de l'Union européenne approuvées par le parlement et le conseil des ministres de l'Union européenne à majorité qualifiée présentent une caractéristique de confédération. L'Union européenne n'a pas de politique étrangère, de défense, de monnaie. Ce n'est pas un État fédéral, mais une autre forme d'association d'États. C'est un espace commercial commun. Les différentes formes d'associations d'États montrent que l'État unitaire et l'État fédéral ne sont plus les deux seules formes d'État dans le monde d'aujourd'hui. [...]
[...] L'État est une personne morale de droit public territoriale et souveraine. L'idée de souveraineté territoriale est apparue en 1576 avec un ouvrage de Jean Baudin intitulé les six livres de la République. La souveraineté se définirait comme le caractère suprême d'une puissance qui n'a ni d'égal ni de supérieur. La puissance de l'État est incontestable. Selon Max Weber, l'État a le monopole de la violence légitime sur son territoire. Tous les États sont souverains sur leur territoire. Il en résulte que, sur la scène internationale, ils sont égaux. [...]
[...] Ce dernier fixe les règles pour tous les territoires (qui ne disposent d'aucune autonomie). On dit que l'État se décentralise, car il délègue progressivement des compétences d'ordre administratif aux communes. La commune n'est pas sous tutelle du préfet, mais il existe un contrôle de légalité a posteriori qui permet à celui-ci d'intervenir. Ce système permet à des peuples partageant un même territoire, mais ayant des cultures différentes d'avoir un peu de liberté. L'État régional représente un plus grand pas vers le fédéralisme. [...]
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