Le droit de la concurrence

Extraits

[...] Nous verrons tout d'abord, la théorie des coûts de transaction, puis la théorie des droits de propriété ; ensuite nous étudierons la théorie de l'agence, et enfin la théorie de la firme japonaise. la théorie des coûts de transaction Tout d'abord nous observons la théorie des coûts de transaction. Cette approche est développée par O.E. WILLIAMSON; elle explique comment se forment les institutions économiques capitalistes. D'une part il étudie les hypothèses de comportement réalistes : Tout d'abord le comportement d'un individu est rationnel mais limitée. [...]

[...] la concurrence par les prix Ensuite nous voyons que la concurrence par les prix permet d'accroître la compétitivité. En effet dans des pays dans lesquels domine la concurrence de marché, on observe une distinction entre les firmes novatrices et les firmes qui imitent après expiration des brevets. Les produits originaux bénéficient de primes importantes jusqu'à l'expiration des brevets, qui engendre une concurrence féroce. En revanche dans les pays à prix administrés, le système encourage des stratégies de prolifération des marques et de différenciation par voie d'imitation bien avant l'expiration des brevets. [...]

[...] On se trouve confronter à un problème d'agence. Le but est que le manager soit amener à poursuivre les objectifs des actionnaires avant les siens. La relation d'agence correspond à une asymétrie d'information : un des deux acteurs a plus d'informations que l'autre et à priori, il ne révèlera pas l'information qu'il détient. Ici les actionnaires doivent trouver les moyens les plus onéreux de faire dévoiler l'information pertinente de manière à contrôler le manager. la firme japonaise Enfin parmi les nouvelles théories, on trouve AOKI qui distingue et modélise deux types de firmes : la firme japonaise et la firme américaine. [...]

[...] Selon ALCHIAN (1984), tout échange entre agent est un échange de droits de propriété sur des objets. Un droit de propriété est donc un droit socialement validé à choisir les usages d'un bien économique Cette théorie est liée à celle des externalités. Il s'agit en fait d'internaliser un externalité ; c'est le cas des droits de la pollution. La firme peut être considérée comme un ensemble de contrat qui établissent une certaine structure de ces droits ; celle-ci doit lui permettre à la fois de profiter des avantages de la spécialisation et d'assurer un système d'incitation et de contrôle efficace. [...]

[...] Par exemple le modèle d'équilibre général avec une concurrence monopolistique sur certains marchés peut être considéré comme plus pertinent que le modèle Walrassien avec concurrence pure et parfaite. Mais au vingtième siècle, l'économie est loin de ce structuralisme. Selon J.PIAGET, le concept de structure en économie correspond à l'importation de régularité données par le social dans la théorie économique. Le courant de pensée structuralisme est l'ensemble des économistes qui étudient l'économie du développement. Ils tendent à critiquer l'approche walrasienne qui est fondée sur l'irréalisme. [...]