Les zones monétaires

Extraits

[...] Enfin si l'on regarde la parité des taux d'intérêt on constate qu'ils sont plus élevés dans la zone euro, ce qui est favorable aux placements pour les investisseurs étrangers. Ils bénéficieront donc d'une meilleure rémunération que s'ils plaçaient leurs capitaux par exemple aux Etats-Unis. La valeur de la devise européenne va donc tendre à s'apprécier. Du fait que la BCE procède périodiquement à une hausse des taux directeurs, elle montre ainsi la volonté de faire de l'euro une monnaie forte qui est en mesure de stabiliser les prix. [...]

[...] Les zones monétaires 1. Définitions Les critères de convergence Une zone monétaire est formée de pays : ayant la même devise (ex. : Zone Euro) dont la monnaie nationale est rattachée à une monnaie de référence externe par un taux de change fixe La stabilité monétaire apparaît plus facile à réaliser si les Etats ont des préférences communes en matière d'inflation, de chômage, de croissance, sinon il existe un risque de repli vers des stratégies individuelles en cas de difficultés rencontrées dans le processus d'unification, d'où la nécessité d'examiner des critères de convergence. [...]

[...] Les autorités pourront alors mener une politique monétaire pour retourner à l'équilibre. Mundell prévoit également dans sa théorie, la résolution des chocs symétriques par l'instauration d'un budget fédéral qui serait issu de revenus de transfert. D'autres auteurs vont ajouter certaines caractéristiques à la ZMO de Mundell, validant ainsi sa théorie et promouvant la constitution de ZMO. Mac Kinnon va montrer l'intérêt d'abandonner le taux de change comme politique monétaire pour deux raisons principales : Les variations de changes sont sources de fortes instabilités entre le prix des biens échangeables et ceux qui ne sont ne le sont pas (prix des biens dans la zone) L'efficacité des politiques économiques diminue selon le degré d'ouverture de l'économie. [...]

[...] Son idée est de comparer deux économies liées dans un processus d'intégration. Si une des économies est touchée de façon externe (augmentation du prix des matières premières) ou de façon interne (récession, surchauffe, chômage), cela va avoir un impact sur la deuxième. Elle va profiter d'une augmentation de la demande extérieure et ainsi, voir sa production augmenter. De plus elle pourra bénéficier d'un excédent commercial, mais également craindre certaines tensions inflationnistes. Cet ensemble d'effets sera donc le résultat d'un choc asymétrique. [...]

[...] Mais les réalités financières l'imposent. A chacun son supplice. Pour mettre fin à ceux qu'il inflige aux autres, Pékin est contraint d'y procéder, au risque des ajustements sociaux cruels qui l'accompagneront. Conclusion Actuellement le monde est divisé en deux zones principales : la zone dollar et l'euroland qui essaye de rivaliser avec le dollar. Ces zones monétaires ne peuvent pas être qualifiées de zone monétaire optimale car elles ne respectent pas les critères énoncés par Mundell. Mais, si on prend en compte uniquement l'ancienne Europe (l'Europe à quinze) ou les Etats- Unis, en tant que zone monétaire, on se rapproche de la notion de zone monétaire optimale, même si ces critères et notamment la libre circulation des travailleurs ne pourront jamais être respectés. [...]