Introduction à la macroéconomie

Extraits

[...] On retrouve ici une idée essentielle à Keynes. En second lieu, la monnaie et les institutions monétaires sont ramenées au premier plan en tant que facteurs explicatifs des déséquilibres macroéconomiques. Dans les économies monétaires de production étudiées par les économistes Post-Keynésiens, la monnaie n'est pas simplement un numéraire fixé de manière arbitraire ou un mécanisme de compte. Sa détention accroît la "liquidité" des agents c'est-à-dire leur capacité à honorer les différents engagements contractuels venant à échéance. Cette idée constitue pour partie un héritage des analyses de J. [...]

[...] Le présent module, aura pour objet de mettre en évidence les fondements analytiques qui induisent cette divergence d'opinions quant à l'efficacité ou à l'inefficacité des politiques macroéconomiques. Plus précisément, nous montrerons pourquoi les approches de type néoclassique propres aux courants monétaristes ou de la nouvelle économie classique condamnent les politiques macroéconomiques actives tandis que les approches keynésiennes légitiment les politiques et en spécifient le contenu. Préalablement il convient d'indiquer en quoi la macro-économie repose sur l'élaboration de modèles La macroéconomie, une approche en termes de modèles L'analyse macroéconomique se présente sous forme de modèles Un modèle économique est une représentation simplifiée d'un système économique. [...]

[...] Il s'agit d'une relation qui exprime que le revenu national est dans ce «cadre» croissant par rapport aux prix. Le modèle AS-AD permet de montrer que lorsque les anticipations des agents sont parfaites (dans certains cas rationnelles) les quantités offertes sur tous les marchés sont égales aux quantités demandées et que les marchés s'ajustent automatiquement par les prix. En ce sens le modèle AS-AD comme extension du modèle IS-LM peut s'interpréter comme une synthèse néoclassique du keynésianisme dès lors qu'elle laisse peu de place à toute forme de déséquilibre ou de représentation du chômage. [...]

[...] Trois points méritent d'être précisés pour spécifier de manière minimale la thèse monétariste en économie fermée c'est-à-dire sans échanges avec des pays extérieurs il s'agit d'une analyse quantitativiste de la monnaie, où cette dernière est neutre ou sans influence sur l'activité économique réelle à long terme. il s'agit d'une offensive contre le fait que la courbe de Phillips serait stable au sens où elle supposerait que le taux d'inflation est décroissant par rapport au taux de chômage. Pour les keynésiens augmenter la masse monétaire, fabriquerait certes de l'inflation, mais réduirait le chômage. Pour les monétaristes ce résultat peut se vérifier parce que les agents commettent, à court terme, des erreurs d'anticipation. [...]

[...] Introduction à la macroéconomie Objectifs de la leçon : Définir la macro-économie. Spécifier la méthode des macroéconomistes et les objets ou les phénomènes qu'ils étudient. Montrer en quoi il s'agit d'une science de modèles. Décrire les caractéristiques essentielles des grands courants de pensée de la macroéconomie. Introduction : Cette première leçon sera constituée de deux parties principales. Dans la première, nous définirons les champs d'étude, les variables et les concepts qui caractérisent l'analyse macroéconomique. Nous indiquerons en quoi la macro-économie est une branche de l'analyse économique qui procède par description de modèles qui, soit s'opposent entre eux, soit se complètent. [...]