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Résumé de l'exposé
Les royaumes de Mari et Babylone sont des royaumes voisins, qui se trouvent tous deux sur le cours de l'Euphrate. Lorsque s'ouvre le règne de Zimrî-Lîm à Mari, en 1775 av. J-C, les deux royaumes sont des puissances moyennes dans la région mésopotamienne, le royaume le plus puissant étant sans doute celui d'Alep, au Nord-Ouest. La Mésopotamie, au XVIIIème siècle av. J-C, est un ensemble hétérogène, formé de divers royaumes, plus ou moins puissants, et aux zones d'influence plus ou moins étendues ; l'échiquier politique est assez complexe. Mari, en 1775, est un royaume assez faible politiquement, car Yasmah-Addu, sur le trône depuis 1790 av. J-C, n'a pas favorisé l'essor du royaume, alors que son père, Samsi-Addu, roi d'Ekallâtum, est le roi le plus puissant de la région au début du XVIIIème siècle (il a rejoint le Tigre et l'Euphrate). Babylone est dirigée par Hammourabi, fils de Sin-Muballit, depuis 1792 av. J-C. Zimrî-Lîm, en montant sur le trône de Mari, reconquiert le royaume que son père (Yahdun-Lîm) avait du céder à Samsi-Addu.
Sommaire de l'exposé
- Mari et Babylonie au XVIIIème siècle avant JC : deux petits royaume dans une configuration géopoltique complexe
- Alliance entre les royaumes de Mari et de Babylone
- Hit, pomme de discorde entre Mari et Babylonie
Extraits de l'exposé
[...] On a retrouvé le texte du projet de traité, qui témoigne d'une alliance solide entre les deux royaumes ; Hammourabi dit c'est avec de bons sentiments et sincérité complète que je projette ce serment par mes dieux Samas et Addu, qui à Zimrî-Lîm, fils de Yahdun-Lîm, roi de Mari et du pays des Hanéens, est juré Il s'engage à ne pas faire la paix avec l'Elam sans l'aveu de Zimrî-Lîm On constate que l'alliance entre les deux royaumes est solide ; lorsque l'empereur d'Elam demande à Mari de rompre les rapports avec Babylone suite au contentieux à propos des villes d'Upi et de Mankisum (villes frontières entre Esnunna et Babylone), Zimrî-Lîm s'y oppose. Dans la guerre contre l'Elam, le traité de paix signé en 1765 av. J-C entre Babylone et Mari a été déterminant ; il a permis l'apport de troupes mariottes (alors que Zimrî-Lîm avait de bons rapports avec Elam). L'engagement du roi de Mari s'explique par le fait que les Elamites avaient lancé des raids dans des royaumes supposés être vassaux de Mari. [...]
[...] Cela le renforce militairement. Le nom de l'année 30 du règne d'Hammourabi est le suivant : le chef aimé de Marduk, ayant défait par la force des armes l'armée que l'Elam, depuis la frontière du Warahshe, ainsi que le Subartu, le Gutium, Esnunna et Malgûm avaient levée en masse, consolida les fondations de Sumer et d'Akkad Peu après, Hammourabi s'attaque au royaume de Larsa, dirigé par Rîm-Sîn, car ce dernier l'a désavoué pendant la guerre contre Elam, en promettant des troupes sans les envoyer. [...]
[...] L'affaire de Hît va empoisonner les rapports entre les deux royaumes. Cette ville avait été donnée par le sukkal d'Elam au royaume de Mari. Hammourabi se sent obligé de rappeler les bons termes qui ont toujours unis les deux royaumes pour justifier sa demande au sujet de Hît. En effet, les rois de Mari et de Babylone ne se sont jamais rien caché ; pour preuve, le bon accueil fait aux messagers de chacun des royaumes lorsqu'ils étaient reçus en ambassade. [...]
[...] En effet, Mari constitue d'une certaine manière un barrage pour la royaume de Babylone, puisqu'elle assure des liaisons commerciales avec des pays étrangers, et peut ainsi prélever des taxes (essentiellement sur le transit fluvial et terrestre de toutes sortes de marchandises), ou décider de suspendre les approvisionnements indispensables. Les anciens alliés se trouvent donc face à face, sans trouver de terrain d'entente. L'équilibre qui dure depuis plus de treize ans est sur le point de se rompre. On sait que peu après la chute de Larsa eut lieu un conflit entre Babylone et Esnunna, mais il est peu connu car Zimrî-Lîm n'a pas envoyé de troupes. [...]
[...] Deux temps se distinguent ; tout d'abord, les deux royaumes luttent conjointement contre l'Elam, puis contre le royaume de Larsa, c'est le temps d'une grande alliance entre Mari et Babylone, plusieurs fois réaffirmée ; puis l'affermissement du pouvoir d'Hammourabi dans la région de la Basse-Mésopotamie le pousse à durcir le ton ; c'est le temps de la rupture, qui débute avec l'affaire de Hît, et qui se clôt par la destruction de Mari par Hammourabi lui-même, en 1761 av. J-C. A son arrivée sur le trône en 1792 av. Hammourabi est relativement isolé. [...]
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2002-01-09
- Date de mise à jour
- 2002-01-09
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 4 pages
- Niveau
- avancé
- Téléchargé
- 6 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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