Le 6 février 1934 - publié le 12/01/2009

Extraits

[...] Le gouv qu'il constitue le 9 fév, dit de trêve, d'apaisemt et de justice se compose d'une majorité d'hommes du centre droit ministres : Tardieu, Barthou ) et de radicaux ministres : Herriot, Sarraut Marin, à la Santé représente la droite, Marquet, néo-socialiste, est ministre du Travail. La présence du maréchal Pétain et de Georges Rivollet s'adresse visiblemt au mvt ancien combattant. Le 15 fév, les députés votent la confiance par 402 voix contre 125 (soc. et com. essentiellement). Doumergue tente de répondre aux espoirs que son arrivée a soulevés. En matière éco et financière, son ministre Germain-Martin intensifie la pol de compression budgétaire et refuse la dévalua°. [...]

[...] A la crise éco, sociale, morale, à l'incertitude de la pensée pol, elle ajoute l'effondremt de la croyance en la valeur d'un régime qui semblait s'identifier à la Rép elle-mm. Après le 6 fév, la Fce est mûre pour ttes les expériences pol et le lendemain de l'émeute en dessine les perspectives. Ms parce que aucune des formules nouvelles ne réussira à véritablement dominer la crise de la sté fçaise brutalemt révélée le 6 fév, elles échoueront ttes successivemt à offrir une solu° de rechange durable à la Rép radicale qui s'est écroulée ce jour-là. [...]

[...] D'autres tentatives de franchissemt st repoussées de 22h à 2h30 du matin. Bilan des violences, dt st responsables les militants des ligues antiparlementaires, s'élève à 15 morts et 1435 blessés. Par ailleurs, manifesta° + classiques, ac défilés et pancartes se déroulent ds un calme relatif. Les anciens combattants de l'UNC parvenus sur la place de la Concorde à 20h45, ne participent pas à l'émeute. De leur côté les troupes du colonel de La Rocque, restées à l'écart de la place, se dispersent en bon ordre à 20h45, sur l'ordre de leur chef. [...]

[...] ( De fonda° + récente (1924) les Jeunesses patriotes, qui revendiquent l'héritage de la Ligues des patriotes comptent membres, dt 1500 font partie des groupes mobiles Crées par Pierre Taittinger, député de Paris, elles entretiennent des rapports étroits ac des hommes pol de droite, et xomptent ds leurs rangs +ieurs conseillers municipaux de la capitale. ( Quant à la Solidarité française, fondée en 1933 par le richissime parfumeur Coty. Dépourvue d'objectif pol précis. Effectifs élevés. Parmi les principaux protagonistes, également les Croix-de-feu. Créées en 1926 sous la forme d'une associa° d'anciens combattants, leur recrutemt s'est élargi à d'autres catégories sous l'impulsion de leur chef dep 1931, colonel de la Rocque, et elles s'apparentent désorms à une ligue, la 1ère en nb d'adhérents. [...]

[...] Ms ns allons ns demander en quoi le 6 fév 34 est la manifesta° d'un traumatisme profond Car la crise des années 30, ds le contexte de laquelle s'inscrit l'émeute de 1934, dépasse largement les aspects éco et sociaux. Elle est crise globale des valeurs sur lesquelles la sté française a voulu se reconstituer ap la Première Guerre mondiale. - Enchaînement qui a conduit à l'émeute et portée - Signification et buts réels de cette journée, à qui on a attribué tant d'interprétations I - La journée du 6 février 34 : enchaînement et portée Origines : La crise des années 30 et l'affaire Stavisky - Crise : France en effet touchée à partir de 1931 par la Gde dépression, née en 1929 aux E-Unis. [...]