Les expositions universelles et le développement industriel
Résumé de l'exposé
La France, revenue récemment à l'Empire, souhaite organiser une exposition universelle en 1855 à Paris notamment pour se faire reconnaître des monarchies voisines tant sur un plan politique qu'industriel. Le texte qui nous est présenté est un rapport écrit en 1857 par le Prince Napoléon pour son cousin l'Empereur, à propos des perspectives nouvelles ouvertes par cette Exposition
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Sommaire de l'exposé
Les conditions d'une modernisation économique
Détermination des orientations politiques en Europe
1866 va conduire à une apparente ouverture à la modernité de la politique en Europe centrale
Extraits de l'exposé
[...] Avec une remarquable acuité sociologique, l'auteur affirme que de ces contacts ne peut que se développer un mouvement fait de fierté et de modestie des nations, qui combattrait les individualismes nationalistes et favoriserait les rapprochements entre les peuples. Le sentiment national, qui nourrit le préjugé, s'affaiblit ; l'esprit philosophique se développe Par delà les apports culturels et sociaux, l'enrichissement de la connaissance mutuelle ne peut qu'arranger la situation de tensions internationales, à l'heure de l'exacerbation des nationalismes. Le Prince Napoléon fait donc ici un exposé global des bénéfices que peuvent apporter les Expositions Universelles, à la fois pour l'image nationale, pour la dynamique intérieure et pour les mouvements de société. II. [...]
[...] Par ailleurs, le Prince souligne l'intérêt qu'aurait celle-ci à élargir et entretenir les externalités positives, telles que l'accumulation de connaissances, la recherche et le développement, et une certaine réhabilitation du rôle de l'Etat, que l'Exposition Universelle a justement mis en lumière. L'Empereur, qui signe en 1860 des accords douaniers avec la Grande- Bretagne, matérialise donc cette théorie, qui se révélera comme un des fondements du commerce international et du capitalisme moderne. [...]
[...] ) paraissent devoir être levées ! Il insiste ainsi sur l'utilité de la collaboration entre nations, suscitée justement par les Expositions Universelles. C'est en rassemblant sur un même point toutes les forces vives de l'humanité [que l'on atteint le] progrès général Mais la condition de la diffusion de ce progrès s'appelle le Libre-Echange, une notion encore jeune en 1855 et en faveur de laquelle le Prince Napoléon fait, en réalité, un véritable plaidoyer imprégné de lyrisme et de positivisme. III. [...]
[...] Les Exposition Universelles sont en effet à la fois des opérations de prestige et un catalyseur national, une représentation des progrès techniques, et l'illustration d'une théorie du libre-échange. I. Le Prince Napoléon, pour commencer son rapport, met d'abord en avant l'importance que de tels événements prennent sur la scène internationale: l'Exposition Universelle est avant tout une manifestation de notre civilisation et cette événement qui permet la représentation du pays devant le monde entier, doit illustrer une défense de l'honneur et du génie nationaux. [...]
[...] C'est en Grande-Bretagne que se tient la première Exposition Universelle en 1851, affirmant ainsi clairement son avance technologique sur le continent. Les règles ne sont alors pas très définies: il faut exposer des produits et des techniques venant du monde entier, pour une durée de quelques mois. La France, revenue récemment à l'Empire, souhaite en en organisant une à son tour en 1855 à Paris, se faire reconnaître des monarchies voisines tant sur un plan politique qu'industriel. Le texte qui nous est présenté est un rapport écrit en 1857 par le Prince Napoléon pour son cousin l'Empereur, à propos des perspectives nouvelles ouvertes par cette Exposition. [...]
À propos de l'auteur
Rousselot A.étudiantHistoire contemporaine : XIXe, XXe et XXIe
Les expositions universelles et le développement industriel