Les frontières au Proche-Orient sont-elles liées à des unités particulières de territoire, de culture, de population, langue ou encore religion ? D'où les pays nouvellement créés tirent-ils leur légitimité ? Ces frontières ne servent-elles pas des intérêts particuliers à la fois des pays de la zone et des pays européens ? Nous verrons donc dans une première partie quelles ont été les frontières créées dans cette zone et sur quelle base elles l'ont été. Dans une seconde partie, nous verrons quels ont été les intérêts que l'on a pu servir en constituant ces frontières et quels ont été les conflits qui en ont résulté
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Sommaire de l'exposé
Quelles ont été les frontières créées dans cette zone et sur quelle base elles l'ont été?
Quels ont été les intérêts de ces frontières et quels ont été les conflits qui en ont résulté?
Extraits de l'exposé
[...] La souveraineté de ces pouvoirs locaux venait de ce qu'ils récoltaient les taxes. D'autre part des différences se faisaient entre les population de l'intérieur, nomade et non délimitées et celles, plus urbaines, installées sur la côte. C'est grâce à une cohésion territoriale que ces émirats ont pu s'installer. D'autre part, le rôle de la Grande-Bretagne à été notoire dans la création et la survivance de pays tels Qatar, Bahreïn et le Koweït contre la pression extérieure. Les frontières, bien que mouvantes et très peu souvent entérinées étaient donc d'une certaine manière garanties grâce à cette présence extérieure. [...]
[...] Les colonies implantées par Israël dans ces régions couvrent 31% du territoire de la bande de Gaza et 40% de la Cisjordanie, sans compter Jérusalem. La ville sainte des trois régions est devenue capitale de l'Etat hébreu. Les frontières entre la Palestine et Israël concernant toute la période montre les enjeux qu'elles peuvent entraîner. En effet, ces frontières si elles bougent autant c'est aussi parce qu'elles servent des intérêts économiques, à la fois des pays de la zone mais aussi des pays européens et parfois des Etats-Unis. [...]
[...] Il est possible que l'intention ait été de forcer la Palestine et la Jordanie à exploiter l'eau de la rivière conjointement afin d'éviter toute forme de conflit sur l'eau. Cependant avec l'arrivée de l'Etat d'Israël la donne a considérablement changée. Les revendications sur l'eau ont été une des premières préoccupations de ce nouvel Etat. Le contrôle des eaux du Jourdain est une revendication sioniste permanente. Dès le création du Foyer National Juif, les militants sionistes ont souhaité contrôler l'ensemble des eaux du Jourdain et même celles du Litani. [...]
[...] Ces riches régions agricoles furent adjointes au Mont Liban des Druzes et de Maronites. En juin 1922 le Général Gouraud créée quatre Etats syriens : l'Etat de Damas, celui d'Alep, le territoire des Druzes et le territoire des Alaouites. Fin 1922, Damas, Alep et le territoire des Alaouites sont regroupés en une fédération syrienne. En 1925, Damas et Alep fusionnent et prennent le nom d'Etat de Syrie, englobant également le sandjak d'Alexandrette, tandis que le territoire des Alaouites se retire. [...]
[...] Conclusion Nous avons vu que les frontières au Proche-Orient étaient créées entre 1916 et 1967 pour la plupart et que cela entraînait souvent des problèmes de légitimité de l'Etat. Ensuite nous avons pu constater que les enjeux liés aux frontières parfois provenaient de ce qu'elles écartaient ou bien de ce qu'elles protégeaient comme l'eau ou bien le pétrole. Nous pouvons donc dire que si la période voit une concentration des conflits liés aux frontières, les années qui suivent ne voient pas d'amélioration à ces problèmes. [...]