Le second empire

Extraits

[...] Les élections municipales restent favorables au régime. ( entre 1865-1866, la politique de l'empire navigue entre deux pôles : Rouert qui incarne l'empire autoritaire. Ollivier et l'empire libéral. Napoléon III est de plus en plus malade, il souffre de calculs rénaux. La direction politique reste instable. ( Sa politique extérieure devient moins brillante : Il a dû accepter la victoire prussienne de Sadowa sur l'Autriche en 1866, alors qu'il avait essayé de négocier sa neutralité, mettant sa réputation en jeu. [...]

[...] ( L'industrie a profité de la politique du nouveau régime. Les petits ateliers cédèrent la place aux grandes usines et complexes industriels. Les particuliers recueillirent le bienfait de cette modernisation : le gaz fut utilisé pour l'éclairage et la cuisine. Le libre échange. ( Avant le second empire, le protectionnisme régnait en France. Mais en 1860, un traité de commerce fut signé entre la France et l'Angleterre. Le libre échange contraignit à moderniser les entreprises et encouragea le développement économique de la plupart des structures économiques. [...]

[...] ( La constitution de 1852 établit un régime démocratique en apparence, mais ce n'est ni un régime parlementaire, ni libéral. L'encadrement conservateur de la France. ( En 1852, la France est très contrôlée, mais les Français l'acceptent bien. Il y a certes une démocratie, mais en partie faussée, puisque le régime va mettre en place la candidature officielle. Seuls les candidats officiels ont les moyens de se faire connaître et de mettre en avant leur programme. Ils reçoivent les soutiens des fonctionnaires. [...]

[...] ( Le préfet est l'homme fort du régime. Il relie l'empire dans les départements . Ils sont très soigneusement choisis : on prend un personnel stable et dévoué. L'empereur peut aussi compter sur ses ministres, et conseillers d'Etat. Il en change peu, car il est de nature méfiante. Son personnel se constitue en général de Morny, président du corps législatif entre 1854-1865, son demi- frère ; Persigny, son ministre de l'intérieur, Rouert aux finances, le banquier Fould ( Le régime en ses débuts n'est pas du tout libéral : l'Empereur suspend dés 1851 la plupart des libertés : censure effective, presse surveillée, théâtre censuré université épuré, lieus de réunion surveillé C'est plutôt un régime policier. [...]

[...] Il était entouré d'individualités brillantes, marquées par le saint simonisme : M. Chevalier, les banquiers rouer et Fould, des grands investisseurs, les frères Pereire, des ingénieurs, F. de Lesseps, d'urbanistes comme Haussmann L'économie française au début du second empire restait encor paysanne et artisanale. La France était repliée sur elle-même à cause des barrières dressées par le protectionnisme douanier. L'or et l'argent. ( Les découvertes de mines d'or en Californie et Australie amènent sur les marchés européens un flux considérable de métal précieux, dont presque la moitié arrive en France. [...]