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Publiez vos documents !La IVème République n'est-elle qu'un retour à la IIIème ?
Résumé de l'exposé
La IVème République fut sans doute celle en qui la France plaça le plus d'espoir. En effet, après la parenthèse du régime de Vichy, la IVème République semble devoir relever un double défi : faire oublier l'épisode honteux de la collaboration tout en proposant une alternative satisfaisante à une troisième République largement décriée. Cependant, la déception suscitée par la Quatrième République est à la mesure des espoirs qui avaient été mis en elles. En effet, plusieurs griefs lui sont associés, synthétisés par celui du retour à la IIIème. La Quatrième République resterait donc dans les esprits une réédition malheureuse d'un ensemble d'institutions ayant déjà largement montré leur insuffisance. La thèse du retour semble donc faire autorité et l'intitulé même du sujet sous tend l'idée que la IVème République est par définition un retour à la IIIème. Cependant, avant de conclure de manière définitive à la thèse du retour, il convient de s'interroger au préalable sur la nature de ce retour.
Problématique :
En effet, ce retour est-il prévu, est-il au fondement de la constitution de la IVème République ; ou au contraire s'agit-il d'une réédition contingente, progressive des pratiques de la IIIème République? En d'autres termes, la IVème est-elle un retour à la troisième (du point de vue de l'essence) ; ou est- elle plutôt victime de ce retour (il s'agirait donc plutôt ici de son existence)?
Hypothèse :
Ainsi, c'est parce que la Quatrième République tente, d'une part, de se distinguer dans son principe de sa devancière (une nouvelle constitution qui semble, dans un premier temps, tirer des leçons de l'histoire) et parce qu'elle apparaît, d'autre part, dans un contexte de renouveau (après le second conflit mondial) que la Quatrième République n'est pas qu'un retour à la troisième mais précisément plus que cela.
Dès lors, si la Quatrième république a été conçue avec une réelle volonté de se démarquer de son homologue précédente (I), elle n'a cependant pas réussi à enrayer le retour progressif aux pratiques de la troisième (II).
Sommaire de l'exposé
- La Quatrième république est plus qu'un retour puisqu' elle procède d'une réelle volonté de changement
- La Quatrième république est une véritable nouvelle république
- La Seconde Guerre mondiale constitue une rupture historique qui interdit l'assimilation de la troisième à la quatrième
- Si l'on ne peut analyser la Quatrième uniquement comme un retour à la Troisième, il convient cependant de reconnaître qu'elle en ré initie l'esprit et les pratiques
- Le retour aux usages consacrés par soixante dix ans de pratique
- La mise en oeuvre détournée de la constitution se voit institutionnalisée à partir de la révision constitutionnelle du 7 décembre 1954
Extraits de l'exposé
[...] On préfère le terme de mouvement à celui de parti car ce dernier suppose une division. Le vide de la droite classique va lui être très favorable. Enfin, la dernière grande nouveauté du paysage politique de la France est incarnée par le parti Gaulliste, (le RPF). C'est le parti de la fidélité dont l'unité repose sur la personne même du Général. On y trouve les membres de la résistance comme Bidault ou encore Schumann. Au total, on observe un grand renouvellement du personnel politique, la quasi totalité des anciens parlementaires d'avant guerre étant frappés d'inéligibilité. [...]
[...] En ajoutant un alinéa (alinéa la réforme rétablit une égalité presque complète entre les deux chambres en autorisant le dépôt des projets sur les bureaux de l'Assemblée Nationale comme sur ceux du Conseil de la République. On assiste donc au rétablissement d'un véritable bicaméralisme comme sous la troisième. Le vote de la loi fait aussi l'objet d'un réaménagement en donnant au Conseil le droit d'examiner les projets conjointement à l'Assemblée Nationale. Le Conseil de la république se voit donc remonté au rang d'un véritable Sénat. Le second point de la réforme porte sur le rétablissement de la double investiture. [...]
[...] On craint donc, non sans raison, que les réglementations marquent le déclin de la Quatrième. La loi cadre relève, elle, de la même logique en posant les principes généraux d'une réforme dont le détail d'application renvoie à des décrets. Ces derniers, enfin, sont rétablis par les lois du 11 juillet 1953 et du 14 août 1954. Ils confèrent en effet aux gouvernements Laniel et Mendès France des pouvoirs spéciaux, proches de ceux concédés aux gouvernements d'avant guerre. Ces délégations, constitutionnellement discutables, avaient néanmoins des mérites politiques indéniables en déchargeant le parlement et en évitant une obstruction sur des sujets essentiels. [...]
[...] A cet égard, on peut considérer que la quatrième République n'est pas qu'un retour à la troisième mais aussi un précédent de la cinquième République. En effet, sur des plans qui ne sont pas strictement institutionnels et juridiques, la quatrième République est une période d'innovation et de dynamisme et jette les bases de la modernisation de la France poursuivie sous la cinquième. II) Si l'on ne peut analyser la Quatrième uniquement comme un retour à la Troisième, il convient cependant de reconnaître qu'elle en ré initie l'esprit et les pratiques Les espoirs placés dans cette Quatrième République seront finalement déçus et même si l'on ne peut l'analyser uniquement comme un retour, il convient cependant de reconnaître qu'elle ne s'est finalement pas imposée comme une alternative efficace à la troisième. [...]
[...] Il paraît cependant important de rappeler que si la réforme constitutionnelle de 1954 est le constat d'un échec, les constituants n'en sont pour autant pas à blâmer. En effet, ils n'ont fait qu'adapter une base formelle (la constitution) à la réalité des pratiques. Si, comme la Troisième, la Quatrième République finit par réaffirmer la toute puissance parlementaire ; elle ne peut, comme celle-là, se passer de l'Exécutif. En d'autres termes, on assiste, sous les deux républiques, à une situation dans laquelle l'Assemblée empêche le gouvernement de gouverner mais ne gouverne pas à sa place. [...]
À propos de l'auteur
Marie T.étudiante- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- sciences...
- Ecole, université
- sciences po...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2007-02-12
- Date de mise à jour
- 2007-02-12
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 6 pages
- Niveau
- grand public
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- Validé par
- le comité de lecture