On assiste au cours du XIXe siècle, dans différents Etats européens à la transformation des privilèges et à leur maintien. L'exemple de la Révolution Française est unique, l'abolition des privilèges (Nuit du 4 Août) ne se produit que dans l'hexagone, dans les autres cas, la noblesse n'est pas soumise à la loi commune. En effet, les sociétés vont conserver les hiérarchies
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Sommaire de l'exposé
La société d'ordres, une société de privilèges
Des sujets et des statuts juridiques inégaux
Les privilèges nobiliaires
La noblesse en Russie : rationalité et privilèges
Craquement et adaptation de la société d'ordres
La Gentry anglaise, un cas exceptionnel
La disparition des privilèges
L'adaptation de la Haute Noblesse allemande
Extraits de l'exposé
[...] Les chambres sont régionales et les nobles y possèdent des places réservées. En Allemagne et en Autriche, on a une chambre des seigneurs avec une transmission héréditaire des sièges. On observe le même phénomène en Prusse et en Grande-Bretagne avec la Chambre des Lords qui détient un pouvoir égal à celui de la Chambre des Communes pendant tout le XIXe siècle, on y retrouve beaucoup de familles nobles. On observe aussi en Europe une tendance à l'élargissement progressif du suffrage mais un maintien des chambres hautes qui joue un véritable rôle de contre-pouvoir. [...]
[...] Pendant la RF et l'occupation, elles perdent des avantages. En 1803, on a une disparition des cures et les évêchés réservés aux nobles + les biens du clergé sont sécularisés puis vendus. En 1806, le Saint Empire Romain Germanique disparaît et se pose la question du devenir de cette noblesse en 1815 : c'est l'objet de plusieurs articles des Traités de Vienne et suivants de 1815 qui font une large place à la noblesse médiatisée : elle concerne les gros propriétaires allemands et se crée de nouveaux privilèges avec son statut de médiatisée. [...]
[...] La limitation du droit de circuler permet aussi à l'administration de contrôler. Ces paysans libres payent des impôts sous forme de corvées (jours de travail). La population urbaine en Russie s'élève à moins de de la population soit moins de 1 million d'habitants en 1800. Le statu des bourgeois pour cette population règle les différents niveaux des individus pouvant habiter en ville et ayant le droit d'avoir des serfs qui travaillent pour eux. Dans les villes et les centres industriels, il y a 100.000 serfs qui appartiennent à des bourgeois et qui travaillent pour eux, souvent dans l'industrie lourde. [...]
[...] On isole ainsi la famille, on la distingue des autres. Le chef de famille donne son accord pour tout mariage (exclusivement allemand) : c'est une obligation parentale, il n'y a donc pas de liberté de mariage, et cette situation perdure même quand la liberté de mariage est affirmée en 1875, la noblesse se met à l'écart du nouveau droit, le droit bourgeois du XIXe siècle maintient ses particularités. En 1896, Guillaume II fait incarcérer le mari d'une de ses nièces car ils ses sont mariés sans autorisation. [...]
[...] Toute personne qui achète un domaine intègre la gentry et vice-versa, toute personne qui vend le sien en sort. Cette gentry joue un rôle éminent car elle assure toute l'administration locale et régionale. L'élection de députés ne relève pas de privilèges particuliers. Dans la maison, sous Victoria (1830) on est considéré suivant l'étage où l'on vit : + on s'élève, plus l'étage est bourgeois (riche). Les nobles ont une place à l'intérieur de cette société, pourtant, les privilèges vont s'adapter et évoluer. La disparition des privilèges Les privilèges politiques en France disparaissent après 1830. [...]
À propos de l'auteur
Louis F.étudiantHistoire contemporaine : XIXe, XXe et XXIe