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Publiez vos documents !Une paix impossible : le conflit israélo arabe, 1949-1973
Résumé de l'exposé
Faisant suite à la résolution 181 de l'ONU du 29 novembre 47 prévoyant la partition de la Palestine, la première guerre israélo-arabe s'ancre dans une histoire conflictuelle que l'on peut dater de l'arrivée en Palestine des premiers sionistes dans les années 1890. La découverte des crimes nazis va légitimer aux yeux des Européens la revendication des sionistes à disposer d'un Etat. La complexification de la situation incite les Anglais à déléguer à l'ONU le problème palestinien en 47 ; le 29 novembre est voté par l'assemblée générale un projet de partition du pays au profit de la population juive alors minoritaire (résolution 181). Les contestations engendrées par cette résolution aboutissent à un Etat de guerre civile entre résidents juifs et arabes de Palestine, qui se transforme dès la création officielle en mai 1948 de l'Etat d'Israël en guerre entre ce dernier et les pays arabes voisins. Les accords d'armistice mettant fin au premier conflit israélo-arabe sont signés au printemps 1949. L'Etat de guerre est remplacé par un état de non belligérance fragilisé par l'intransigeance des protagonistes à céder sur leurs acquis. Mais le c?ur du problème réside dans des revendications d'ordre existentielles, à savoir le droit à l'existence parallèle de deux peuples, Juif et Arabe. Affirmer que la paix était impossible implique dès lors de se poser un certain nombre de questions : comment expliquer l'intransigeance des différentes parties à accepter la paix avec l'adversaire ? Quelle paix aurait pu être possible entre les Etats belligérants ? La paix au Moyen Orient a-t-elle été rendue impossible par le contexte de Guerre Froide ? Pourquoi l'intense travail mené en vue d'une résolution pacifique du conflit n'a pas empêché l'intensification des hostilités ? S'il apparaît dès 1949 que la situation issue de la première guerre israélo-arabe ne peut qu'aboutir à une nouvelle confrontation, la fin des années 60 est marquée par l'intransigeance des deux parties à faire toute concession; finalement, la reprise des hostilités au début des années 70 va se trouver apaisée par le contexte de détente mondiale.
Sommaire de l'exposé
- La situation de statu quo qui met fin au premier conflit israélo arabe engendre un profond sentiment de frustration dans les deux camps, qui se trouve avivé par le contexte de Guerre Froide et l'engagement de la Russie soviétique et des Etats-Unis aux côtés des différents protagonistes. L'émergence d'un protagoniste trop longtemps oublié, le peuple palestinien, constitue le deuxième élément de poids des années 49-67
- L'intransigeance manifestée par les deux protagonistes lors des négociations de paix se solde par le constat de l'impossibilité d'une paix générale au Moyen Orient
- La situation géostratégique du Moyen Orient incite les deux grandes puissances de la Guerre Froide à s'impliquer directement dans le conflit, attisant des antagonismes qui aboutissent à la guerre israélo-égyptienne
- La formation de la conscience palestinienne engendre le réveil d'un peuple dont les aspirations sont directement à l'origine de la guerre des Six Jours
- Si les conséquences territoriales de la guerre des Six jours engendrent un sentiment d'humiliation du peuple Arabe que l'enlisement diplomatique ne fait qu'aviver, l'aspiration bilatérale à un ' troisième round ' aboutit à la guerre du Kippour qui révolutionne l'approche des solutions de paix
- Conséquences majeures de la guerre, la question des territoires occupés et l'établissement de colonies juives qui y est fait constitue une impasse fondamentale aux initiatives de paix
- Face à l'échec des différentes tentatives de paix menées par l'ONU mais également par les grandes puissances occidentales, la lutte armée apparaît comme la seule solution envisagée par les deux puissances pour résoudre un conflit qui s'enlise
- Se voulant être la revanche des Etats arabes suite à l'humiliation subie en 1967, la guerre du Kippour se révèle paradoxalement être moteur du processus de paix favorisé par le contexte de Détent
Extraits de l'exposé
[...] Egypte : l'avènement de Nasser à la place du roi Farouk rend de nouveau possible aux yeux d'Israël les négociations avec l'Egypte ; en 53- 54, le premier ministre Sharett et Nasser échangent des messages exprimant leur volonté de parvenir à une solution pacifique. En 1955, le projet alpha est lancé à l'initiative des anglo-américain: Israël devrait céder le sud du Néguev et accepter de réintégrer sur son territoire une partie des réfugiés et de dédommager les autres. Nasser voulait obtenir tout le Néguev; et Israël refusa le principe du retour massif des réfugiés. [...]
[...] L'OLP voit le jour à l'initiative de Nasser, lors du premier sommet arabe qui se déroule au Caire en janvier 64. A l'aide du PM syrien et du président irakien, Nasser tente de constituer un organe palestinien à ses ordres, lui permettant de combattre Israël tout en contenant les initiatives indépendantes. Branche armée de l'OLP, le Fatah organise ses premières opérations terroristes contre Israël, et manifeste sa volonté de ne pas voir le peuple palestinien transformé en marionnette d'un autre état arabe. [...]
[...] Cette déclaration de principe est en fait un bon moyen pour relancer le commerce, dans une période économique de crise due au coût de la guerre, mais également d'affirmer leur position au Moyen Orient tout en facilitant la reprise du commerce d'armes, donc la reprise de la croissance économique. Au Moyen Orient, les Etats-Unis et l'URSS soutiennent chacun un des protagonistes ; sans intervenir de manière directe, ils tentent de faire pression sur les deux protagonistes en vue d'un règlement du conflit. Aucun des deux grands n'a en effet intérêt à la déstabilisation de cette région du monde, dont les enjeux pétroliers sont considérables. [...]
[...] Le plan proposé consiste en l'annexion de la Bande de Gaza à Israël, qui y installerait des réfugiés ; cette proposition est soutenue par les USA, car elle supposerait l'acceptation de principe du retour des réfugiés. Mais les israéliens avaient sous estimé l'ampleur du nombre des réfugiés de la bande de gaza (230 000), et retirent cette proposition que de toute manière l'Egypte avait refusé. Face à l'échec de cette conférence multilatérale, Israël décide de mener à l'avenir des négociations bilatérales secrètes. Les initiatives de paix bipartites : des tentatives avortées de pacification. [...]
[...] Cette politique d'annexion définitive est également celle menée par les partis israéliens de droite. Plus généralement, la question du statut des territoires occupés divise les partis qui refusent de les considérer comme territoires occupés mais comme territoires administrés ce qui les soustrait du règlement de la convention de Genève relative aux occupants. La politique de colonisation des territoires occupés bientôt menée par les activistes religieux transforme rapidement les territoires occupés provisoirement en territoires annexés définitivement. Les jeunes activistes du PNR (parti national religieux) réunis dans le mouvement Bné Akiva se lancent dans une véritable expédition au sein des territoires occupés, dans le but de choisir des sites d'implantations de colonies, qui délimiteraient et préserveraient le territoire. [...]
À propos de l'auteur
Marion L.Etudiante- Niveau
- Expert
- Etude suivie
- sciences...
- Ecole, université
- Sciences-po
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2007-03-15
- Date de mise à jour
- 2007-03-15
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 10 pages
- Niveau
- expert
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- le comité de lecture