"Histoire de la scolarisation des filles" par Françoise et Claude Lelièvre (p. 50 à 125)
Résumé de la fiche de lecture
L'extrait étudié chevauche deux parties de l'ouvrage, une avant la création d'un enseignement d'Etat, et l'autre après la création d'un enseignement d'Etat spécifique. 1805 : Création de l'Université impériale, les enseignants sont regroupés dans un seul corps. L'objectif est de fonder un corps intermédiaire au service de l'état dont le but serait de « diriger les opinions publiques et morales ». 1808 : Napoléon impose le monopole de son université impériale. L'empereur ne se soucie guère de l'enseignement primaire et encore moins de celui des filles, son Université concerne uniquement l'enseignement secondaire. S'il reste méfiant pour les garçons au point de vue de l'encadrement, les filles, elles, « devinrent ce qu'elles purent ». La loi Guizot (1833): « Il faut après l'ordre matériel imposer l'ordre intellectuel » Elle ne prévoit rien au départ pour les filles, sa mesure principale est l'obligation pour les communes de plus de 500 habitants de se doter d'un établissement d'enseignement primaire. 1836 : Un décret vient compléter la loi. On laisse aux communes la possibilité de créer une école primaire pour fille avec un statut « spécifique » (comme les écoles militaires ou pour marins) A partir de ce moment, le nombre de filles scolarisées augmente, se pose alors le problème de la mixité.
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Sommaire de la fiche de lecture
L'époque napoléonienne : un enseignement d'État à géométrie variable
La loi Guizot (1833)
État de la scolarisation des filles vers 1850
L'enseignement féminin sous la Falloux (mars 1850)
Les tentatives de Victor Duruy
Un enseignement primaire féminin d'État
Un enseignement secondaire féminin d'État
Les lois d'Émile Combes
Extraits de la fiche de lecture
[...] On pense à l'époque que sa plus grande sensibilité lui permet de remplir un rôle pacificateur Les matières ne sont pas les mêmes suivant le sexe. Les filles n'ont pas de philosophie et reçoivent une formation minimale en mathématiques. De plus, elles ont moins d'heures, on prétexte que leur puberté exigerait plus d'aménagements que celle des garçons. Les lois d'Émile Combes Au début du XXe siècle, la bataille contre les congréganistes est loin d'êtres gagnée des filles seulement sont dans la laïque. [...]
[...] L'affaire Dreyfus a provoqué une grande méfiance envers les congréganistes : Loi Waldeck Rousseau sur les associations. On souhaite établir la transparence des établissements tenus par des religieux : Émile Combes fait fermer 2500 établissements qui n'avaient pas demandé d'autorisation : Combes interdit complètement l'enseignement aux congrégations, cette loi est un tournant. En dix ans, le pourcentage de filles fréquentant un établissement tenu par des religieux passe de 39,4% à ( c'est un coup très sévère porté à l'enseignement congréganiste. [...]
[...] "Histoire de la scolarisation de filles" par Françoise et Claude Lelièvre à 125) L'extrait étudié chevauche deux parties de l'ouvrage, une avant la création d'un enseignement d'État, et l'autre après la création d'un enseignement d'État spécifique. L'époque napoléonienne : un enseignement d'État à géométrie variable 1805 : Création de l'Université impériale, les enseignants sont regroupés dans un seul corps. L'objectif est de fonder un corps intermédiaire au service de l'état dont le but serait de diriger les opinions publiques et morales : Napoléon impose le monopole de son université impériale. [...]