Résumé des trois grandes périodes de la vie du grand homme d'Etat autrichien d'après le livre d'H. Valloton. Metternich adopte contre le libéralisme de la 1ère moitié du XIXè une conception monarchique, contre-révolutionnaire de l'Europe qu'il veut homogène dans ses principes et dans ses institutions politiques (Etats-Unis d'Europe). Comment s'est élaborée cette conception ? Comment l'a-t-il appliquée ? S'est-elle concrétisée ?
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Sommaire de la fiche de lecture
L'apprentissage de la politique (1773-1809)
La famille
L'éducation
La formation diplomatique
Le personnage
L'édification du « système Metternich » (1809-1822)
L'alliance française
La guerre contre la France
Le congres de Vienne
La période des Congres
La désintégration du système de Metternich
Les premières transformations de la conjoncture internationale
Les transformations intérieures en Autriche
Les échecs
Les dernières années
Extraits de la fiche de lecture
[...] Metternich dès lors, ignorant les aspirations populaires allemandes consolide la coalition monarchique par le pacte de Chaumont mars 1814). Il est partisan d'une négociation et du maintien de l'Empire sous la régence de Marie-Louise qui placerait la France sous la tutelle de l'Autriche. Devancé cependant par Alexandre Ier et Talleyrand, il accepte finalement la restauration des Bourbons LE CONGRES DE VIENNE (1814-1815) : Au Congrès de Vienne qu'il domine, il a deux objectifs : stopper les aspirations unitaires d'Allemagne et Italie ; tenir en échec les prétentions russes en Europe appuyées par la Prusse. L'Europe de 1815 n'était pourtant pas autrichienne, l'Autriche était contenue par les autres puissances, le tsar ne renonçant pas à ses velléités libérales, ni le roi de Prusse à ses ambitions allemandes LA PERIODE DES CONGRES (1815-1822) : *L'agitation libérale fournit à Metternich, le rocher de l'Ordre et le défenseur absolu de l'absolutisme, sa deuxième chance .Par le système des Congrès prévu par le pacte du 20 novembre 1815, il rassemble les souverains autour de l'Autriche et les fragiles petits états, instaurant un système fédératif.* Au Congrès d'Aix-la-Chapelle (15 novembre 1818), il rallie la France à la Quadruple Alliance , fait surveiller les universités de la Confédération par les conférences de Carlsbad et Vienne, intervenir l'Autriche à Turin et à Naples et rétablir le trône de Ferdinand VII. [...]
[...] *Berlin (1805) il décide Hardenberg à l'alliance autrichienne (Traité du 5 novembre). Il lie parti avec l'opposition de l'entourage impérial français, gagne Talleyrand à la cause.*Il déconseille la guerre de 1809 qui conduit à Wagram, et le 28 juillet est nommé par François Ier chancelier d'Empire pour diriger les affaires étrangères LE PERSONNAGE : *Grand, mince, élégamment vêtu ; au visage exprimant une certaine distinction romantique, raffinée, désinvolte. *Causeur intarissable et désireux de séduire, il se remarie après la mort de sa femme en 1825, deux ans après épouse une jeune fille de petite extraction qui meurt à son tour, puis épouse une Hongroise, Mélanie de Zichy. [...]
[...] Sa mère, Marie-Béatrice de Kegeneck, est une catholique badoise. Milieu monarchique donc mais Coblentz est une ville liée à l'influence culturelle française L'EDUCATION : En 1788, il suit les cours de l'Université de Strasbourg, privilège des riches de l'époque. Les manifestations de la populace qui font écho à celle de Paris n'inspirent que du dégoût à ce jeune aristocrate. Au point qu 1790 il part pour Mayence où il suit les cours de Vogt, du poète Kotzebue (des contre-révolutionnaires). Il sent croître en lui une répugnance à l'égard de ceux qui inscrivent les leçons d'après le calendrier révolutionnaire ».En 1793, il est révolté par l'exécution de Marie-Antoinette, puis en 1794 les biens familiaux tombent aux mains des Français. [...]
[...] Il fut pour ses parents un fils affectueux.*Sa formation intellectuelle ,plutôt empirique, lui vient de sa famille, de son éducation de ses voyages, il connaît 5 langues (français, allemand, anglais, russe, italien) et une très sûre connaissance de l'Europe.*Politiquement, c'est un homme d'ancien régime intransigeant ; serviteur d'une monarchie autrichienne centrée sur le problème européen. En communion d'idées parfaite avec son maître François Ier, champion de la monarchie depuis 1792. Fait prince d'Empire héréditaire, il reçoit le somptueux domaine de Johannisberg. Bénéficiant donc la confiance du souverain il peut mener en toute liberté la politique extérieure de l'Autriche. II. [...]