Nous nous proposons de vous présenter l'histoire de l'extrême droite en France, avec une première partie portant de son origine, ses principaux mouvements et intervenants jusqu'à la fin du XIXème siècle. Puis dans une seconde partie nous nous pencherons sur les ligues du XXème siècle jusqu'au Front National. Enfin nous vous présenterons une comparaison entre fascisme et nazisme et les explications de leurs origines
...
Sommaire du mémoire
Des origines a 1900
Son origine
Les premières organisations
Quelques inspirateurs de l'extrême droite
La pensée maurrassienne
L'affaire Dreyfus
Un courant de pensée raciste et antisémite
L'extreme droite du xxeme siecle
Les ligues au début du 20ème siècle
Le 6 juin 1934 : émeute ou coup d'état
Fascisme / nazisme : interprétations
Vichy et l'extrême droite
Portrait du front national
Extraits du mémoire
[...] Les études sur Mussolini sont courtes et on peut soutenir l'hypothèse d'une paranoïa chez Staline. Eric Fromm suggère que le problème fondamental de tout individu réside dans l'apparentage, la recherche d'une identité sociale, le besoin d'appartenir à une communauté. Dans le monde moderne, les attaches familiales se sont relâchées et les conditions économiques interdisent l'épanouissement. L'individu met en ?uvre des mécanismes d'évasion pour échapper à sa solitude et cherche à fuir sa liberté devenue un fardeau intolérable. La personnalité autoritaire trouve sécurité et identité dans le fascisme. [...]
[...] Plus tard George Valois organise alors cette ouverture ouvrière de l'Action française. Il écrit La monarchie et la Classe ouvrière en 1914 pour justifier la récupération corporatisme du syndicalisme : Le mouvement syndicaliste substitut à la poussière d'individus( )les groupements professionnels sur lesquels s'appuie la monarchie traditionnelle française. DEUXIEME PARTIE : L'EXTREME DROITE DU XXéme SIECLE Les ligues au début du 20ème siècle Les ligues dans les années 20-30 Après l'échec du coup d'état de Déroulède en 1899, de nouvelles ligues se constituent : Ligue de la patrie française : antidreyfusards dont l'action se résumait auparavant plus à la signature de pétitions ou à des articles dans les journaux. [...]
[...] Leur mouvement d'Action française se transforme en Ligue d'Action française. Cette ligue est constituée d'une école de formation (Institut d'Action française qui cherche à concurrencer l'université républicaine) et d'un groupe d'agitation (les Camelots du roi). Le 21 mars 1908, la revue de l'Action française se transforme en quotidien autour duquel gravitent d'autres groupes de presse et différents mouvements ou clubs. Après une crise en 1910, Maurras s'impose dans l'organisation. L'Action française intervient alors bruyamment sur la scène politique, elle fait de nombreux adeptes dans les milieux intellectuels. [...]
[...] Dans ces ligues se trouvent les Croix de Feu du lieutenant-colonel De La Rocque. L'association est née d'un regroupement d'anciens poilus voulant défendre leurs intérêts et préserver leurs idéaux au nom desquels ils ont fait la guerre. Après l'arrivée de De La Rocque au sein de l'association, elle s'ouvre à toute personne partageant les mêmes idéaux. On peut qualifier de fascistes les formes paramilitaires du groupe, le culte du chef, les parades, la xénophobie, l'activisme putschiste de certains, mais le colonel De La Rocque apparaît comme quelqu'un de légaliste, attaché au catholicisme avec une vision de la république avec un exécutif fort. [...]
[...] Mais l'historicisme de Maurras est laïcisé. On sait que Maurras n'est pas parvenu à croire et refusa de se départir de son athéisme, pourtant plein d'inconvénients politiques. Le christianisme lui était particulièrement insupportable : il y a dans l'Evangile un almanach pour former un bon démagogue anarchiste Toutefois si Maurras rejetait le Christ hébreu entouré de juifs obscurs il couvrait de louanges l'Eglise catholique pour avoir mis au point une construction d'ordre, de raison, de sagesse, d'autorité et de conservatisme à partir d'un message. [...]