Le Radicalisme sous la IIIème République (1870-1940)
Résumé du mémoire
Nous allons suivre l'évolution du radicalisme et de son parti tout au long de cette IIIème république. Après avoir clarifié sa politique, nous verrons ce qu'était le radicalisme avant le parti radical, prémisse à l'apogée du véritable parti radical de 1901. Nous terminerons par la période où le parti est dit des 'deux Edouard', (Herriot et Daladier) allant jusqu'à la chute de la IIIème république en juin 1940
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Sommaire du mémoire
Le Radicalisme : une philosophie politique
Le Radicalisme avant le Parti Radical
Les origines lointaines
Les radicaux et les débuts de la IIIème république (1870-1885)
De la république en crise (le symptôme boulangiste) à la fondation du parti radical et radical socialiste (1885-1901)
L'apogée du radicalisme (1902-1914)
Le bloc des gauche et le combisme (1902-1905)
La vie du parti à la belle époque
De Clemenceau à Caillaux (1906-1914)
Le radicalisme pendant et après la guerre : le parti d'Henriot et de Daladier
Union sacrée et bloc national (1914-1924)
La vie du parti dans l'entre deux guerres
Cartels et unions nationales (1924-1938)
Les radicaux et le Front populaire
Extraits du mémoire
[...] Elle va dans le sens de la coopération internationale et du pacifisme. Briand détient à cette époque le ministère des affaires étrangères (de 1925 à1932) et adopte cette politique. Avant lui, Herriot, avec l'initiative du protocole de Genève, s'est acquis la réputation d'un champion de la paix et de l'entente internationale. Le parti radical, lui, adhère pleinement à l'esprit de Genève qui ne résistera pas aux premières secousses de la crise des années 30 L'échec du Cartel Il a pour origine, tout d'abord, la promesse de retour à l'orthodoxie laïque d'avant. [...]
[...] Le radicalisme sur la défensive (1909-1913) Les élections de mai 1910 sont pour les radicaux un combat difficile. On évoque de nombreuses alliances entre socialistes et modérés prenant les radicaux en tenailles. Ils perdent du terrain notamment dans les vieilles terres républicaines du midi au profit des socialistes. Le 30 juin, Caillaux devient président du conseil. Il annonce que son ministère gouvernera insistant dons sur le laxisme de Briand son prédécesseur. Il prône une politique extérieure pacifiste en négociant avec l'Allemagne après le coup d'Agadir en 1911. [...]
[...] Le but final du radicalisme est la propriété pour tous. Malgré tout, il n'a pas réussi à faire passer ces formules dans la réalité. Sa persistance reste pourtant révélatrice. 3/2 La vie du parti à la belle époque Un parti, c'est l'ensemble des électeurs qui se groupent autour d'un programme Les radicaux définissent souvent leur parti non comme une organisation, mais comme le dépositaire d'une tradition, l'héritier des pères fondateurs de la république. Le parti radical n'est pas un parti au sens étroit du mot, c'est la démocratie elle-même tendant à s'organiser dans la liberté et la paix écrit Bourgeois en 1908. [...]
[...] Les radicaux croient que le progrès social n'est possible qu'avec le progrès moral. Ils donnent ainsi à l'éducation un rôle essentiel dans de la démocratie. De la révolution française, ils ont hérité du principe que le peuple tout entier est la seule source du pouvoir et que personne n'a le droit de l'usurper. Le respect du suffrage universel, constitue une règle absolue. L'arbitrage du suffrage universel, seul garde-fou contre la guerre civile est le fondement même de la démocratie politique. [...]
[...] De plus, la France s'engage dans une politique d'expansion coloniale ambitieuse. Dès lors, l'aile radicale (46 élus à la chambre) prend le parti de l'opposition (ex :hostilité à toute aventure extérieure et aux conquêtes coloniales). Pour Clemenceau, les opportunistes sont de nouveaux spécimens de l'éternelle race bourgeoise de 1830, que le mouvement effraie et que les idées inquiètent Il qualifie leur politique de politique d'ajournement systématique Néanmoins, les radicaux sont partagés. D'une part, l'extrême gauche s'organise en gouvernement fermé, d'autre part, se forme un gouvernement ouvert de la gauche radicale. [...]
À propos de l'auteur
Lisa B.étudiantHistoire contemporaine : XIXe, XXe et XXIe
Le Radicalisme sous la IIIème République (1870-1940)