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Les principaux pèlerinages au Moyen - Age
Résumé de l'exposé
Dans la religion chrétienne, le pèlerinage occupe, particulièrement au bas Moyen Age, une place prépondérante pour le salut de l'âme. Nombreux sont ceux qui parcourent les routes dans l'espoir de racheter leurs fautes aux yeux des autorités ou de Dieu, d'obtenir leur guérison ou celle d'un proche ou simplement de se rapprocher de Jésus. Pourtant, de tels voyages sont extrêmement longs, pouvant durer jusqu'à plusieurs années. Ils sont contraignants du fait que l'on peut avoir à se rendre dans un pays étranger dont on ne connaît ni la géographie ni la langue. Et surtout, ils sont périlleux ; beaucoup de pèlerins, d'ailleurs, succombent sur les routes des lieux saints.
Comment, malgré ces obstacles, les grands pèlerinages tels que celui vers la Terre Sainte se sont-ils développés et imposés comme ?uvre de foi ?
Nous verrons dans un premier temps l'apparition des principaux pèlerinages, les législations les ayant entourés puis, enfin, le rapport du pèlerin à l'étranger qu'il rencontre sur les lieux de pèlerinage.
Sommaire de l'exposé
- Historique et motifs des pèlerinages
- Historique
- Qui sont les pèlerins ?
- Motifs du pèlerinage
- Déroulement et législation du pèlerinage
- Sur la route : déroulement, itinéraires, obstacles rencontrés par les pèlerins
- Hébergement des pèlerins et problèmes logistiques
- Déviances et législations des pèlerinages
- Le choc des cultures : la découverte de l'autre
- Pèlerins chrétiens et Musulmans
- Pèlerins chrétiens et Juifs
Extraits de l'exposé
[...] Les pèlerins suivant tenteront de l'imiter. Ainsi, Symon Semeonis tente lui aussi de décrire les Musulmans, dont il parle beaucoup. Ses critiques sont encore plus violentes que celles de Tiethmar. Tout deux, en réalité, s'accordent à dire que les Musulmans ont certaines qualités comme la piété et l'honnêteté, et vantent beaucoup les marchands musulmans, cependant ils condamnent l'Islam. Semeonis s'est plus intéressé que Tiethmar à l'Islam et lorsqu'il en parle, il évoque ce maudit Coran ou parle de Mahomet en l'appelant amateur de femmes ou porc immonde Ces termes montrent que Semeonis a encore une connaissance très superficielle de l'Islam et du Coran. [...]
[...] Mais on s'en prend aux Juifs pour les crimes de leurs ancêtres, on les accuse de déicide. Pour les chrétiens, ils sont pires encore que les Musulmans, pires que des païens, des profanes. C'est pourquoi les pèlerins ne font aucune mention des Juifs en Terre Sainte, puisqu'on leur renie jusqu'à leur droit à se trouver en Terre Sainte. En Occident, le Juif est la figure du mauvais homme, malhonnête et vil, et ce jusqu'à très tard. C'est une image très présente dans la culture occidentale, comme on peut le voir en lisant Le Marchand de Venise, de William Shakespeare, où le Juif est un marchand avare, traître et fourbe, qui n'est pardonné que parce qu'il accepte de se faire baptiser. [...]
[...] D'autre part, on y pratiquait le culte des reliques et la vénération des miracles. Cette institution tomba en désuétude avec l'arrivée des grands groupes de pèlerins entre le 10ème et 11ème siècle (trop nombreux pour être logés dans ce petit hôpital). Les organisateurs de ces pèlerinages massifs devaient eux même prendre en charge les besoins logistiques de leur groupe, par l'intermédiaire des moines occidentaux établis en Terre Sainte, et de guides locaux engagés par leurs soins. En 1055, cinq marchands d'Amalfi acquirent l'église Saint Jean (près du Saint Sépulcre) pour y fonder un hôpital qui soignerait les pèlerins pauvres et malades. [...]
[...] Sur l'itinéraire à l'Est de Jérusalem il y a : - la route de Jéricho, évocatrice de la parabole du samaritain, - le fleuve du Jourdain, lieu du passage des hébreux en terre promise mais également lieu du baptême du Christ, - le sommet du mont Nébo, où se trouve le tombeau de Moïse. Sur l'itinéraire au Sud de Jérusalem il y a Hébron avec le tombeau des patriarches mais également sur ce même itinéraire la fontaine ou fut baptisé l'Eunuque, ambassadeur de la reine Candace, par Philippe. Au Nord de Jérusalem se trouve: - La Sarnarie que les pèlerins n'aimaient pas traverser en raison de l'hostilité de ses habitants. - Le puits de Jacob, près de Sichem, où le Christ s'assit pour s'entretenir avec la Samaritaine, un passage obligatoire. [...]
[...] Les conditions du parcours terrestre n'étaient pas plus enviables. Malgré les difficultés du parcours terrestre, le froid, la faim, la fatigue, l'insécurité qui sévissait sur les routes et le taux élevé de mortalité en route, cet itinéraire offrait une alternative aux occidentaux soucieux d'éviter les périls de la mer. Jusqu'au 7ème siècle, les pèlerins jouissaient de l'excellent système routier romain et des facilités logistiques instituées par l'empire chrétien. Après la conquête arabe du proche Orient, la sécurité le long du parcours devint précaire, les pèlerins étaient en butte aux agressions et risquaient de se faire capturer par les chefs musulmans locaux. [...]
À propos de l'auteur
Marie B.Etudiante- Niveau
- Avancé
- Etude suivie
- histoire...
- Ecole, université
- Université...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2007-03-22
- Date de mise à jour
- 2007-03-22
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 9 pages
- Niveau
- avancé
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- Validé par
- le comité de lecture