Le vêtement au Moyen Age est une des composantes de la société médiévale qui est très peu étudiée mais qui nous apprends pourtant beaucoup sur le fonctionnement de celle-ci. Nous allons donc voir dans une première partie, quelles sont les sources mises à notre disposition aujourd'hui et les différents matériaux utilisés dans l'habit médiéval. Puis, dans une seconde partie, nous étudierons le costume en lui-même, notamment sa place dans la hiérarchie sociale et ceux qui se situent au-delà des normes fixées par cette société.
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Sommaire de l'exposé
Sources et Matériaux
Les sources
Les matériaux
Les statuts sociaux à travers le costume
Généralités du costume au Moyen Age
Le costume selon les classes sociales
Le costume hors normes
Extraits de l'exposé
[...] L'accent est mis sur l'ourlet du vêtement ou la bordure des manches. Elle prend la forme des créneaux des châteaux, elle est dentelée ou simplement déchiquetée. À cette époque, les grelots sont très prisés comme accessoires décoratifs, que ce soit sur les vêtements, les chaussures ou les ceintures. Le hennin, ce chapeau pointu maintenant associé aux contes de fées, a été apporté par Isabelle de Bavière dans la dernière partie du XIVe siècle. Il atteint jusqu'à 60 centimètres de hauteur et nous pouvons voir différents modèles sur l'illustration ci-dessous. [...]
[...] La soie La soie était un textile très luxueux au Moyen Age. En effet, ce matériau était surtout utilisé en Extrême-Orient et en Perse pendant l'Antiquité puis plus tard par Byzance, l'Italie et l'Espagne. Ce n'est qu'à la fin du XVe siècle que le tissage de la soie s'installe dans le royaume de France. C'est pourquoi, avant cette date, la soie était réservée aux cérémonies du culte et au décor des églises et cathédrales dans l'occident médiéval. Néanmoins, certains centres italiens produisirent des étoffes plus légères et plus abordables comme le samit, une étoffe unie à l'aspect satiné et le taffetas, simple toile de soie peu coûteuse. [...]
[...] Puis au XIVe siècle, certains jongleurs se spécialisent et deviennent des musiciens à part entière au service d'une ville ou d'un prince. Leurs costumes sont souvent mi-partis, taillés dans des étoffes barrées de rayures tantôt fines, tantôt larges, de couleurs claires et vives. Leurs vêtements peuvent aussi changer en fonction de l'année pour des fêtes traditionnelles. Par exemple, à Dijon, au début du XVe siècle, la mairie distribue des vêtements mi-partis vert et rayé une année et rouge et noir une autre année. Parfois, le musicien assorti son costume à un chaperon orné de cornettes de couleur. [...]
[...] Elles limitent l'extravagance. Elles déterminent entre autre la longueur maximum de la traîne de la robe des dames et le coût des vêtements. Il semblerait que certains moines franciscains refusaient l'absolution aux femmes dont la traîne était trop longue. Le costume selon les classes sociales L'habit de travail (paysans et artisans) Des tenues de travail spécifiques apparaissent durant le moyen âge au sein de la classe populaire. Ainsi les vêtements ordinaires seront détournés, portés de façon à faciliter le travail, ou bien même modifiés pour les mêmes raisons de commodité. [...]
[...] On y distingue deux personnages issus de la noblesse. Le personnage féminin porte une robe taillée dans une précieuse étoffe de soie noire. Elle est constituée d'un lourd troussoir, c'est à dire la partie basse tombant sur ses jambes jusqu'à ses pieds, dont le liseré est doublé de fourrure claire. Un bandier de couleur sombre ressert celui-ci à la taille, ce qui a pour effet d'affiner la silhouette féminine. Le personnage masculin porte également un grand manteau de soie noire. [...]