Esprit évolue sur le marché du prêt-à-porter, un marché concurrentiel et dynamique. L'entreprise avance au rythme des influences de la mode, de la société, et gère son marché au travers des différentes filières dont elle a besoin pour vendre ses produits sur le marché.
Les ventes du prêt-à-porter ont représenté environ 41 milliards d'euros en 2007 en France. Cependant l'année 2008, pour le marché de l'habillement, a été plus ou moins morose, ceci étant dû en partie à la dégradation de la conjoncture économique et météorologique de la France. La tendance du marché pour 2008 est à la baisse voire négative par rapport aux années précédentes. En effet l'IFM, l'institut français de la mode, observe un recul de la consommation de l'habillement des Français de 2,2% par rapport à 2007. Soit une perte de chiffre d'affaires de 2,8% par rapport à 2007.
Les chaines spécialisées et les hypermarchés subissent de plein fouet la crise, ce sont les canaux de distribution qui enregistrent le plus de perte. De plus en ce qui concerne les catégories de l'habillement, le prêt-à-porter féminin est le plus touché, avec 3,3% de consommateurs en moins qu'en 2007 soit une perte de chiffre d'affaires estimée à 1% pour l'année 2008. Il en va de même pour les marchés internationaux de toute l'Europe et des Etats-Unis, seules la Chine, l'Inde et la Russie ne connaissent pas un tel recul du secteur de l'habillement.
L'enseigne Esprit est diffusée au travers de nombreuses boutiques, qui en font une chaine spécialisée de l'habillement, un réseau de boutiques qui vend les produits griffés au nom de l'enseigne. De plus Esprit vend principalement du prêt-à-porter féminin. Esprit est donc plutôt en mauvaise posture par rapport à l'évolution du marché.
[...] Les filières Fournisseurs : Esprit compte environ 200 fournisseurs de matières premières (tissu, plastique ils viennent seulement du continent asiatique, du Bangladesh, de l'Indonésie, du Vietnam et de la Chine. L'importance du nombre de fournisseurs permet à l'entreprise une importante flexibilité et adaptabilité au marché, à la demande. Les fournisseurs sont réactifs et proposent la meilleure qualité aux meilleurs prix. Suite à l'envolée des coûts de la main-d'?uvre en Chine, l'entreprise répartit sa production sur les 3 autres pays, moins cher[11]. [...]
[...] C'est dommage parce que la marque perd ainsi beaucoup de ventes. Un autre problème se pose, celui du stylisme. De nombreux articles ne se vendent pas, car ils sont trop excentriques ou alors au contraire sont trop classiques, cela donne l'impression que les designers étalent leur talent, mais ne répondent pas forcement aux attentes des clients. Ce qui fait là aussi beaucoup de pertes parce que même en période de soldes ces articles ne se vendent pas. Enfin l'un des problèmes majeurs dont j'ai parlé précédemment, c'est que le magasin forcément ne dispose pas de toutes les gammes et de tous les produits Esprit, il faut alors souvent orienter la clientèle vers les autres boutiques ou alors sur internet. [...]
[...] Les consommateurs sont prêts à dépenser pour cela. D'ailleurs, l'habillement en France représente du budget d'un ménage[9] quel que soit son niveau de vie. Il faut donc en déduire que la consommation en habillement est courante comme la nourriture. Ensuite on peut ajouter l'influence technologique, les tissus changent, les enseignes de vêtements innovent. On peut penser à l'élasthanne, qui s'est répandu dans les années 80 pour être indispensable aujourd'hui, créant de nouvelles perspectives pour les fabricants et de nouveaux biens pour les consommateurs. [...]
[...] Ensuite Esprit ne change pas les tons de couleurs qu'elle utilise, c'est toujours le même bleu turquoise, le même rouge émeraude, tout ça pour permettre à ses clients de créer une garde-robe Esprit, d'accommoder d'anciens vêtements avec de nouveaux vêtements. Ensuite il faut remarquer quelques inconvénients, par exemple le problème des étiquettes. Quel que soit le pays, la taille de référence est la taille allemande. Or toutes les clientes se trompent et ne savent pas que c'est une taille allemande, de même pour la taille des jeans qui sont gardés en Américains, mais dont les tailles ne sont même pas traduites en français. Les clientes sont alors obligées de faire appel à nous vendeur. [...]
[...] 13) Leurs limites Les limites de ses tâches confiées sont plus ou moins nombreuses. En vente par exemple, en tant que stagiaire je n'ai pas eu le droit de tenir une caisse, alors qu'à mon sens, cela fait partie intégrante du travail de vendeur. Ce qui d'ailleurs m'a fait louper de nombreuses ventes. Puisqu'en temps normal, la vendeuse qui s'occupait d'un client s'en occupait jusqu'au bout, jusqu'à l'encaissement. Or il m'était difficile d'accompagner à chaque fois mon client en caisse, étant donné que j'avais souvent plusieurs clients dont m'occuper. [...]