Dossier portant sur une étude complète et pertinente des institutions judiciaires, de l'impact éventuel des médias sur ces dernières, le tout en analysant l'histoire et les commentaires recueillis entre autres au cours d'un déplacement sur le terrain.
Sommaire de l'exposé
IV) Organisation du système judiciaire
V) Les acteurs du système judiciaire
1 : Les magistrats 2 : Les greffiers 3 : Les auxiliaires de justice
V) Justice et Médias : une histoire qui ne date pas d'hier...
VI) Sur le terrain...
VII) Une Justice qui disparaît ?
VIII) La Justice et les Médias
1 : La Justice face à son Histoire 2 : La Justice et les Médias : quelle(s) relation(s) ?
IX) Conclusion
X) Bibliographie
Extraits de l'exposé
[...] Mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus longuement. Organisation du système judiciaire[1] En France, la justice est organisée par un ministère dont le titulaire est le Garde des Sceaux, ministre de la justice. Il existe deux juridictions, chacune d'elle compétente dans des types de litige précis. Les juridictions de l'ordre judiciaire sont compétentes pour connaître des litiges opposant les particuliers entre eux et pour sanctionner les infractions à la loi pénale. Les juridictions administratives sont compétentes, quant à elle, pour les litiges nés des activités de l'administration. [...]
[...] Selon elle, le journaliste n'est pas aussi impartial qu'il devrait l'être car avant d'être journaliste, il est un être humain qui reste un individu teinté de partialité. Pourtant, à la différence de Commaille, elle met en avant le retour d'un engouement public pour la Justice, depuis la diffusion de la Commission d'enquête parlementaire autour du procès d'Outreau. Les gens se sont rendu compte que la Justice pouvait frapper à leur porte à n'importe quel moment de leur vie, ce qui donne à réfléchir. [...]
[...] D'après Julie Brunissen, l'idée est très simple. Le fait que les affaires judiciaires soient de plus en plus médiatisées a engendré la multiplication d'informations autour de phénomènes déjà connus mais tabous jusqu'à présent, tels que la pédophilie. Celle-ci existait déjà il y a vingt ans, voire même auparavant, et pourtant, elle n'était pas étalée dans les journaux en tant qu'information de première main. Ce n'est qu'après des affaires comme celle de Marc Dutroux en Belgique que l'on évoqua ce type de criminalité de manière récurrente. [...]
[...] Peut-on parler de pouvoir ? D'après Crozier, le pouvoir constitue une relation et apparaît donc lié à la notion de négociation qui implique une relation d'échanges. Mais cette relation apparaît forcément déséquilibrée dans le sens où les acteurs ne peuvent pas toujours avoir les mêmes ressources. Dans le cas du lien qui unit la Justice et les médias, je pense que nous pouvons néanmoins parler de pouvoir, dans le sens où l'entend Crozier, à condition que ce pouvoir ne soit jamais exclusivement attribué à l'un ou l'autre des acteurs. [...]
[...] Alors que la séparation de l'Eglise et de l'Etat a été légiférée en 1905, la présence de ce monument nous renforce dans notre questionnement. Lors de nos différents travaux de groupe, selon ce que nous avions réuni comme informations, force a été de constater que l'institution judiciaire est régie par une organisation administrative aussi lourde que silencieuse. Il est évident que toute procédure judiciaire est extrêmement rigoureuse et la multiplicité des enceintes administratives n'a fait que nous conforter dans notre idée d'importante bureaucratie. [...]