- Résumé
- Sommaire
- Extraits
- Descriptif
- À propos du contributeur
- Lecture
Rédigez des études contre primes !
Choisissez un sujet dans la liste
Rédigez-le et envoyez-le nous
Recevez votre prime dès validation !
Consultez les sujets disponiblesDevenez contributeur ! Publiez et vendez vos articles, dossiers et documents !
Publiez vos documents !Analyse du film: eternal Sunshine of the spotless mind
Résumé de l'exposé
Eternal Sunshine on the spotless mind est un titre issu d'un poème d'Alexander Pope, et serait volontairement trop long pour que le spectateur aie du mal à s'en rappeler.
En effet, c'est ce même spectateur qui, devant la caisse du cinéma, demande une place pour « Eternal Sunshine » : une solution de facilité qui est la clé du film lui-même, à l'image de Clémentine qui ne supportant plus ses problèmes de couple, va tout simplement les effacer pour ne plus les subir.
C'est aussi un titre à mettre en parallèle avec l'histoire d'amour entre Joël (Jim Carrey) et Clémentine (Kate Winslet). Car, à peine est il apparu à l'écran qu'il s'estompe déjà de la vue du spectateur comme l'amour l'est de la mémoire des personnages
Sommaire de l'exposé
- Un titre, une métaphore, un jeu
- L'Amour, un devoir de mémoire ?
- L'esthétisme au service du scénario
Extraits de l'exposé
[...] Après vingt minutes de films, le générique apparaît enfin. Le spectateur se rend alors compte que ces vingt minutes situées au début du film n'en sont finalement que la fin, et que l'histoire ne commence réellement qu'à partir de cette apparition du générique, moment ou Joël découvre que sa petite amie s'est fait effacer la mémoire. Ce prologue permet au spectateur d'entre facilement dans l'univers du film, de s'habituer aux personnages et de s'attacher à eux, avant que l'histoire ne prenne une voie assez surréaliste. [...]
[...] Cependant, Eternal Sunshine n'est pas à proprement parler un film de science-fiction, mais plutôt d'anticipation. En effet, le fameux laboratoire Lacuna pourrait très bien être ancré dans une réalité proche et accessible au plus grand nombre, afin de permettre aux gens de ne pas à avoir à affronter les erreurs ou les choix de leur propre réalité. Il pourrait ainsi presque exister aujourd'hui : ses murs blancs, un processus d'effacement de la mémoire encore peu au point, des machines dysfonctionnelles, des techniciens peu expérimentés et vite dépassés par les évènements . [...]
[...] Le fait qu'ils connaissent désormais les pensées jamais avouées de leur partenaire les aideront-ils à évoluer dans leur nouvelle relation ? D'ailleurs, tenteront-ils même de se remettre ensembles ? Leur nouvel amour a-t-il une chance ? A ces questions, le spectateur seul, de par sa logique et son imagination et selon son humeur, détient les réponses. L'esthétisme au service du scénario Eternal Sunshine commence, pour le spectateur, comme un film romantique plutôt classique : une histoire d'amour entre un homme et une femme qui débute par leur première rencontre jusqu'à leur vie quotidienne. [...]
[...] Joël et Clémentine forment donc un couple intéressant, de par l'opposition de leurs caractères différents, et prouvant une nouvelle fois au cinéma que, selon le dicton populaire, les contraires s'attirent En conclusion, Eternal Sunshine of the spotless mind est une véritable ?uvre atypique sur le thème de l'amour et de la mémoire. Le film ne commence d'ailleurs qu'à partir du moment ou le spectateur prend connaissance du titre symbolique, un titre qui l'interpelle ou qu'il peut oublier aussi simplement. La base du film est un scénario qui oscille constamment entre le réalisme du propos et des relations amoureuses, et le surréalisme du monde des rêves et des souvenirs refoulés de l'enfance. [...]
[...] Ce souhait de renoncer à toutes sortes d'effets visuels est aussi dû à un budget peu élevé pour un film aussi original, de 60 millions de dollars. Michel Gondry a donc tout de suite dû abandonner l'idée de réaliser un film utilisant des techniques et des plans complexes comme des plans avec travellings, des grues et autres effets. En filmant essentiellement l'action de son film caméra sur épaule, le résultat devient très intéressant. En effet, par l'opération d'un cadrage serré, d'une démarche fluide car semblable à la démarche de tout un chacun, le spectateur entre vraiment dans le film en ayant l'impression de suivre cette histoire, tel un spectre invisible à la vue des personnages et, par sa présence même participerait à l'action. [...]
À propos du contributeur
Simon G.étudiant- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- cinéma
- Ecole, université
- Université...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2006-07-18
- Date de mise à jour
- 2006-07-18
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 5 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
- 34 fois
- Validé par
- le comité de lecture