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Publiez vos documents !L'art, entre héritages et ruptures
Résumé de l'exposé
Au Moyen Âge, l'art était surtout destiné à la religion. Petit à petit, les m?urs ont évolué et la vie sociale s'est insérée à l'intérieur des ?uvres sous forme de portrait, pour acheminer les formes traditionnelles de l'art vers des formes de représentation de la vie sociale, en le réservant à des personnages importants. Ceci est perçu comme une lente évolution qui finalement existe toujours de nos jours mais dans d'autres circonstances.
En rupture avec l'« objectif éducatif » de l'art au Moyen Âge, la période de la Renaissance est synonyme de révolution, car elle privilégie plutôt l'esthétique de l'?uvre et la technique de représentation. Puis, cet art académique est à son tour révolutionné par des courants tels que l'impressionnisme, etc.
Cette évolution constante dans l'art s'accentue avec le progrès des sciences, des technologies et l'envie de renouveler, améliorer la création artistique. Ainsi, le théâtre se partage en quelque sorte entre représentation traditionnelle et révolution avec l'apparition du cinéma. Ensuite, l'architecture profite du développement de nouveaux matériaux pour évoluer dans ses façons de construire et d'organiser l'espace, tandis que l'art pictural de son côté, a tendance avec l'art contemporain à se détourner des traditionnelles représentations et des principes même de l'art.
Ceci se traduit de deux façons : soit les ?uvres évoluent et créent un genre nouveau à partir de ce qui a déjà été fait par le passé, soit elles rompent complètement avec lui grâce à des initiatives et innovations inédites.
Sommaire de l'exposé
- L'art d'Eisenstein, entre influences et innovations
- Dimension expressionniste de la scène de la mère à l'enfant dans les escaliers d'Odessa
- Les métaphores
- Art et ville
- Etude de deux cas
- Les années 20
- Bouleversements artistiques
- Opposition de deux styles
Extraits de l'exposé
[...] Ils se situent donc entre rupture et continuité. C'est le cas de Ruhlmann qui, à l'Exposition internationale de Paris en 1925 présente un pavillon qui tout en s'inscrivant dans la modernité, fait appel à des idées de l'antiquité classique. C'est une adaptation moderne des formes classiques dans le but d'atteindre une perfection, une harmonie. Il s'agit en quelque sorte d'une préservation du passé, contrairement à des arts issus du nihilisme. Le dadaïsme est influencé par le contexte historique violent dans lequel il voit le jour. [...]
[...] De cette façon-là, le spectateur a la sensation que le cri du personnage double en intensité grâce à la nature qui l'entoure, et qui semble l'encourager à extérioriser son angoisse. Eisenstein, lui, accentue l'effet émotionnel par l'intermédiaire du montage. Contrairement au personnage pictural de Munch, qui est figé dans l'action, la mère que nous avons ici a une histoire. Le spectateur peut replacer sa détresse dans un contexte bien établi : elle est horrifiée de voir son enfant se faire piétiner. Le réalisateur fait alors un très gros plan sur le visage de cette mère en détresse. [...]
[...] Il utilise de riches matériaux qui élèvent les coûts de fabrication afin de créer un style raffiné et luxueux réservé qu'à certaines personnes. Le Corbusier est un moderne qui rejette la décoration qu'il juge superflue et le passé, pour se tourner vers des formes nouvelles, vers l'avenir. Ruhlmann, lui, se contente plutôt de suivre des modes. Toutefois, cela ne l'empêche pas d'avoir son propre style et d'innover. Il donne une dimension nouvelle à des meubles et fauteuils inspirés du passé. [...]
[...] A partir de quel moment pouvons-nous considérer un objet comme une ?uvre artistique ? Nous pouvons dire que Marcel Duchamp a imposé au monde artistique un renouvellement dans ses critères. Jusqu'à présent, pour se prétendre artiste, il fallait réaliser quelque chose de ses mains et adhérer à un domaine considéré comme artistique, tel que la peinture, le cinéma, l'architecture, la musique, Ici, il n'est plus question d'être manuel. Nous pouvons être artiste à partir du moment où nous avons de l'imagination et de l'audace. [...]
[...] A partir de ce brassage du monde (grammatical, géographique, et de l'association d'éléments banals, Raoul Hausmann nous montre qu'il refuse le monde actuel et qu'il faudrait reconstruire un monde qui va au-delà des classifications, des frontières, du goût et de la morale. Les dadaïstes ont des réactions face au monde qui les entoure en prônant le non-sens, le paradoxe et le principe de contradiction. Ils rejettent toute forme d'art, alors qu'ils s'en servent pour s'exprimer. Leur but est de créer des polémiques, en remettant le langage en cause, et autres conventions mises en place par l'homme. Ils vont même jusqu'à tourner en dérision de grandes ?uvres dans l'histoire de l'art telles que la Joconde de Leonard de Vinci. [...]
À propos du contributeur
Haut A.Etudiante- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- droit...
- Ecole, université
- Université...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2008-02-04
- Date de mise à jour
- 2008-02-04
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 23 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
- 7 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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