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Publiez vos documents !Liszt : Réminiscences de Don Giovanni d'après Mozart
Résumé de la fiche de lecture
La transcription pour piano est le plus souvent considérée comme un genre mineur, et sa part dans l'?uvre de Liszt n'échappe malheureusement pas à la règle.
Pourtant, la moitié de la production Lisztienne est composée de transcriptions, réminiscences, paraphrases, etc? et est par-là même presque ignorée.
Mais en préambule il convient de définir ces termes.
La transcription consiste à réécrire fidèlement une ?uvre dans une autre instrumentation que l'original, celui-ci pouvant indifféremment être une ?uvre du transcripteur ou d'un autre compositeur. Déjà, le fait de retranscrire fidèlement un ?uvre n'est pas sans difficulté ni ambiguïté. En effet, comment être fidèle à une ?uvre alors même qu'on la transforme? La réponse semble être évidente : conserver toutes les notes, toutes les harmonies, tels quels. Ainsi l'?uvre semble transcrite fidèlement.
Mais pourtant des problèmes, tant techniques qu'esthétiques se posent déjà : Comment les dix doigts d'un pianiste peuvent par exemple retranscrire la richesse de timbres, d'ambitus, de techniques propres à un orchestre? Que faire de la percussion, des cantilènes des cordes, des appels de cors, etc? que le piano, même s'il présente des qualités imitatrices importantes ne peut rendre. Et que faire quand l'orchestre explore les limites de l'ambitus ou des nuances?
Voilà pour les problèmes techniques. Pour rester dans l'exemple de l'?uvre symphonique transcrite pour piano, il se pose d'autres difficultés.
Que faire en effet des effets purement symphoniques, qui n'existent que du fait de l'instrumentation? On peut essayer de les rendre au mieux, comme Liszt qui remplace tenues de cordes et roulements de timbales par des trémolos - ces trémolos que Glenn Gould, lui aussi transcripteur pour piano qualifie des « plus grotesques épanchements de la tante Berthe sur le piano droit du salon ».
On peut aussi tenter de transcrire ce qu'aurait fait le compositeur s'il avait utilisé le nouvel instrument. Ainsi, Liszt encore qui, lorsqu'il transcrit les Lieder de Schubert pour piano seul enrobe le texte original d'effets pianistiques qui servent à exprimer, avec les moyens du piano ce qu'un chanteur pourrait rendre, par ce qu'il chante (le texte proprement dit) et comment il le chante.
La paraphrase, ou réminiscence, même si elle relève d'un genre proche est un procédé relativement différent et lui profondément Lisztien. En effet, il s'agit de non pas transcrire la musique dans son intégralité, mais de se servir d'un matériau musical pour en faire une ?uvre totalement nouvelle, bien que fortement imprégnée de l'?uvre inspiratrice.
Les « Réminiscences de Don Giovanni » sont bien évidemment de cette catégorie, et nous nous attacherons ultérieurement à l'étude des rapports entre l'original et sa « copie non conforme ».
Sommaire de la fiche de lecture
- La transcription chez Liszt
- La transcription chez Liszt
- Acte I
- Acte II
- Le personnage de Don Giovanni
- Grave
- Andantino
- Thème et variations
Extraits de la fiche de lecture
[...] Don Giovanni est dans l'opéra un personnage exclusivement intéressé par l'acte de séduction. Sitôt arrivé à ses fins, il se désintéresse de la femme séduite, la fait noter dans son catalogue par son valet et cherche une autre femme à courtiser. Rien ni personne ne doit lui résister : jeunes femmes encore naïves, femmes déjà mariées ou fiancées, y compris le jour de leurs noces (ce qu'il fait dans l'opéra). Sur les deux jours de l'action, il est question directement de trois femmes et Leporello exhibe à Elvire l'impressionnant catalogue des deux mille soixante victimes du séducteur, dont les fameuses mille et tre en Espagne. [...]
[...] 32) dont Liszt a même proposé qu'on en ampute une partie. Cette victoire se heurte pourtant à un andante basé sur des triolets scandés, sur lequel est scandé l'air du cimetière : malgré tout, il n'échappera pas à la damnation. Apres ce dernier rappel, l'?uvre finit sur une cadence positive et affirmée. Il est intéressant de noter que l'andante a été dans les deux versions noté facultatif. On peut donc se dispenser du dernier appel de la mort et donc finir sur une vue positive Analyse La réminiscence est elle un acte gratuit? [...]
[...] ZERLINA Je voudrais et je ne voudrais pas Mon c?ur tremble un peu Je serais heureuse, il est vrai, Mais il peut encore se tromper DON GIOVANNI Viens, mon bel amour ZERLINA Masetto me fait pitié DON GIOVANNI Je changerai ton sort ZERLINA Vite, je ne suis plus assez forte DON GIOVANNI et ZERLINA (ils vont enlacés vers le pavillon de Don Giovanni, etc.) Allons, allons mon c?ur, Apaiser les peines D'un innocent amour. Sc. XIV Air : Fin ch'an dal vino DON GIOVANNI Tant qu'elles ont par le vin La tête échauffée, Fais préparer une grande fête Si tu trouves sur la place Quelque fille Essaie de l'amener avec toi Que la danse soit sans aucun ordre : Tu feras danser Qui le menuet, Qui la folie, Qui l'allemande. [...]
[...] Il n'accepte ses engagements que quand ça l'amuse, comme quand par exemple il accepte l'invitation en retour du Commandeur. Il est en définitive marqué par le destin. Sa vie ne pouvait qu'aboutir dans les flammes de l'enfer. Une fois posées les bases nécessaires à la compréhension de l'?uvre originale, intéressons-nous à la réminiscence. Plan de l'?uvre Grave L'?uvre commence sur la citation textuelle de la première apparition du Commandeur après sa mort, annonçant par deux fois à Don Giovanni qu'il va mourir avant l'aube. [...]
[...] Elle recherche l'homme qui l'a abusé autrefois pour le tuer, et qui n'est autre que Don Giovanni. Mais celui-ci ne la reconnaît pas et l'aborde, puis recule vite quand il découvre à qui il a affaire, laissant à Leporello le soin d'éclaircir la situation. Celui ci s'exécute et déroule le catalogue des deux mille soixante femmes qu'à conquis son maître. Zerlina et Masetto, deux paysans s'apprêtent à se marier. Don Giovanni, de passage avec son valet s'arrange pour abuser et éloigner le marié, tandis qu'il séduit, puis convainc Zerline de l'épouser, ce qu'elle accepte finalement, aveuglée par les promesses de richesses qu'il lui fait miroiter. [...]
À propos de l'auteur
Marie N.etudiant et comedienne- Niveau
- Avancé
- Etude suivie
- arts divers
- Ecole, université
- sorbonne
Descriptif de la fiche de lecture
- Date de publication
- 2007-02-23
- Date de mise à jour
- 2007-02-23
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- fiche de lecture
- Nombre de pages
- 8 pages
- Niveau
- avancé
- Téléchargé
- 1 fois
- Validé par
- le comité de lecture