La relation soignant-soigné

Extraits

[...] - Crainte des réactions des patients. Modèle à privilégier : relation flexible et négociation possible Le corps : la rencontre - La plainte concerne le corps. - Se déshabiller pour que le corps soit examiné. - Exploration internes, radiographies, endoscopie - Les prescriptions concernent le corps. Classer pour comprendre - Mettre en ordre à partir d'un désordre. - Rassembler et séparer pour comparer. - Qui classe quoi et selon quels critères ? - La classification = méthodologie des médecins. - Classer pour encadrer. [...]

[...] La relation soignant-soigné Etre soignant, c'est entrer en relation. Réaliser un entretien, c'est établir une communication et se poser des problèmes d'éthique. Historique Au XVème siècle, il n'y pas de relation soignant-soigné. Sur les tableaux, on voit des dissections : (Dissection par Barthélémy) les médecins apprennent autour de la dissection, l'anatomie. Le patient est sujet à l'expérimentation (La pierre de folie par Bosch, 1490). Au XVIIème siècle, le médecin est chez le patient, mais ne lui porte pas d'intérêt (ex : il regarde les urines ou prend le pou). [...]

[...] La parole dans un mouvement de donner/recevoir Classer et nommer pour créer une relation - Classer et nommer pour donner une réponse au patient. - Application de protocole. - Entendre la signalisation de celui qui demande. - Etre humain, c'est faire l'expérience de l'écart. Ecart entre savoir, pouvoir, vouloir. - Pouvoir, c'est le possible, l'accessible, tout n'est pas accessible. Expérience de démaîtrise Principales références bibliographiques - ABCDaire des sciences humaines en médecine. Phillipe Bogres et coll. Ellipses p.72 - SHS - L'homme, la société et la médecine. G. [...]

[...] - La relation partagée. Le médecin est décideur : Le médecin doit proposer la solution la mieux adaptée à la maladie mais aussi à la qualité de vie et à la philosophie de vie du patient. Le médecin a des connaissances et des valeurs qui lui sont propres. Le patient a une connaissance profane de la maladie et ses propres valeurs. Le médecin a un rôle paternaliste (relationnel et paternel). Le malade est incapable de prendre la bonne décision (décalage). [...]

[...] - Anxiété associée à la décision. - Temps nécessaire. - Asymétrie de connaissance et d'expérience MP. - Interprétation du patient. - Médecins confondent avec modèle informatif. - Sentiment d'incompétence des médecins. Approche nécessitant un apprentissage Etude auprès de 200 patients traités pour le cancer du sein (1996-2004) - Consultation de chirurgie : Confirmation du diagnostic et décision chirurgicale. - Consultation : décision à rendre à partir de l'analyse de la tumeur : chimiothérapie ou pas - Consultation : après la fin des traitement initiaux. [...]