La physiologie respiratoire - publié le 22/10/2007

Extraits

[...] Les voies efférentes : Ce sont des nerfs moteurs à destinée des muscles respiratoires. Les effecteurs : Les effecteurs sont l'ensemble des muscles respiratoires. En résumé : L'élément chimique le plus important dans le contrôle respiratoire est la PaCO2 Pression Artérielle en gaz carbonique) ; car il stimule en permanence la ventilation. L'augmentation de la pression artérielle en dioxyde de carbone entraîne une hyperventilation. La diminution de la pression artérielle en dioxyde de carbone entraîne une hypoventilation (voire l'apnée). En l'absence de sensibilité au dioxyde de carbone, le système respiratoire est perturbé, il y a alors arrêt de la respiration. [...]

[...] La pathologie la plus caractéristique est l'asthme. La paroi des voies aériennes supérieures est tapissée d'épithélium (cellules de recouvrement) qui assure différente fonctions : l'humidification de l'air respiré ; la sécrétion de mucus (rôle protecteur par l'absorption de particules) ; et la progression du tapis de mucus vers le larynx. Le rôle des voies aériennes supérieures est : - la conduction de l'air selon un gradient de pression, - le ralentissement du flux, - le réchauffement et l'humidification, - la filtration, l'épuration : des poussières ; germes. [...]

[...] La fonction respiratoire est intégrée à la fonction circulatoire et métabolique. II) Les voies aériennes : Composition de l'air ambiant : L'air atmosphérique est composée de : - d'oxygène, - d'azote ; - D'autres gaz à l'état de traces comme le dioxyde de carbone. La pression atmosphérique est le poids de l'air ; elle influe sur la pression des gaz. La pression partielle est la pression exercée par un gaz s'il était seul ; elle est proportionnelle à sa concentration. [...]

[...] On parle de volume courant et de fréquence respiratoire. Le volume courant est l'ensemble des volumes mobilisés à chaque cycle (500 mL). La fréquence respiratoire est le nombre de cycles par minute, elle est de 12 à 16 au repos ; et de 30 à 40 à l'effort. L'espace mort est l'espace représentant le volume des voies aériennes supérieures sans contact avec les capillaires sanguins, il est de 150 mL. La ventilation alvéolaire représente donc le volume d'air parvenant aux alvéoles et participant aux échanges gazeux. [...]

[...] Vd : espace mort. Il existe des volumes de réserve mobilisés lors des efforts : - le volume réserve inspiratoire (VRI) : volume mobilisable à l'inspiration après une inspiration normale ; il est de 1,5 à 2,0 litres. - Le volume réserve expiratoire (VRE) : volume après une expiration normale ; il est de 1 à 1,5 litre. - Le volume résiduel : volume d'air restant en fin d'expiration et ne pouvant pas être mobilisé ; il est de 1,5 litre. [...]