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Publiez vos documents !Avons-nous besoin de rêver ?
Résumé de l'exposé
Toutes les nuits, depuis des millénaires, les hommes dorment en alternant différentes phases de sommeil et passent ainsi chaque fois environ cent minutes à rêver. Or, il n'en reste quasiment rien au réveil. Nous pouvons donc nous demander s'il a été utile de faire ces rêves, d'où la question « Avons-nous besoin de rêver ? »
Pour répondre à ceci, une brève définition des termes s'impose. Tout d'abord, le pronom personnel « nous » est à la première personne du pluriel, c'est-à-dire qu'il englobe les personnes en général. Cela sous-entend que nous ne ferons pas de distinction entre les ethnies, les âges, etc. Mais avons-nous tous les mêmes besoins ? Pour y répondre, il faudrait définir ce qu'est un besoin. Ce terme dérivé du francique désigne une sensation qui porte à certains actes absolument nécessaires. Ainsi, par exemple, manger est un besoin car pour survivre, nous devons manger. Si nous avons faim, nous devons impérativement trouver de la nourriture sous peine de mort. Cette particularité du besoin s'appliquera ainsi à tous les besoins autres que manger. Le mot rêver, lui, a plusieurs sens : il peut s'agir de faire un rêve, c'est-à-dire établir une combinaison d'images, de représentations résultant de l'activité psychique pendant le sommeil. « Rêver » peut aussi être une « action éveillée », il s'agira alors d'une production idéale ou chimérique. C'est à cette seconde définition que se rapportent les expressions « tu rêves ! » et « de rêve », ce qui est plus proche de la racine latine « Vagus » : Vagabonder.
Nous allons donc réfléchir sur le besoin ou non de rêver et pour ce faire, dans une première partie, nous étudierons les arguments présentant le rêve comme quelque chose d'inutile puis dans une seconde partie, nous étudierons quelques-unes des caractéristiques du rêve pour en conclure qu'il satisfait bien un réel besoin. Enfin, nous nous interrogerons sur sa place dans la société.
Sommaire de l'exposé
- Arguments discréditant le rêve
- Arguments présentant le rêve comme un besoin
- Utilisations directes et « officielles » du rêve et donc satisfaction d'un besoin
Extraits de l'exposé
[...] Remarquons que nous pourrions opposer à ceci que nous ne rêvassons pas, mais réfléchissons pensons En fait, comme dans le rêve, il n'en reste pas grand-chose, les idées rêvées étant trop extravagantes. Nous appliquerons donc le proverbe tous songes sont mensonges et détruirons tout le travail de réflexion Au final, nous aurons donc perdu notre temps. Tout au plus, nous aurons gagné un peu de bien-être, et encore à cause de retour du sur-moi nous finissons toujours par avoir des remords qui finiront par gâcher le plaisir Ainsi, lors des rêveries le ça (pas envie de travailler) prend le dessus sur le dessus sur le sur-moi (le contrôle approche). [...]
[...] Le sommeil paradoxal est donc un réel besoin. Le seul problème de cette expérience est que l'on prive le chat totalement de sommeil paradoxal et pas seulement de rêve. Or, d'autres réactions métaboliques se produisent durant le sommeil paradoxal ; cela ne prouve donc pas tout à fait que le rêve est un besoin. Par ailleurs, pour étudier ce besoin de rêve, nous pouvons nous intéresser aux enfants en considérant que les processus psychiques chez l'enfant étant extrêmement simplifiés, leur étude nous semble une préparation nécessaire à l'étude de la psychologie de l'adulte (Freud dans Sur le rêve). [...]
[...] Ainsi, on pourra comparer les capacités mnésiques de deux types de personnes : les enfants et les personnes âgées. Les enfants vivent dans un univers où le rêve (éveillé) fait partie du quotidien alors que cette dimension est beaucoup moins présente chez lez personnes âgées. Remarquons que nous pourrions ainsi dire que le rêve sert à compenser ce que nous ne savons pas. Parallèlement, les capacités d'apprentissage des personnes âgées sont un peu inférieures à celles des enfants, ce qui n'est plus à prouver. Par ailleurs, un élève qui dort peu passera peu de temps en sommeil paradoxal. [...]
[...] Ainsi, dans des sociétés moins cartésiennes que la nôtre, on constate l'existence de rêves prémonitoires, c'est-à-dire des rêves qui serviront à orienter notre futur. Cette interprétation des rêves a ensuite été reprise d'une façon un peu plus scientifique par Freud, qui considère les rêves comme la voie royale de l'inconscient Ainsi, comme il l'explique dans de nombreux ouvrages tels Sur le rêve ou L'interprétation des rêves, Freud va utiliser le rêve pour sonder l'inconscient. Le rêve sera donc un outil important de la psychanalyse. Ainsi, on a besoin du rêve dans différentes disciplines. [...]
[...] En effet, pendant le rêve, comme nous l'avons déjà dit, le sur-moi est en grande partie inhibé. Ainsi, notre imagination se met à vagabonder à sa guise en ne tenant plus compte des brides des règles préétablies. Ainsi, le cerveau est capable de réfléchir sans a priori ; le rêve est donc un jeu combinatoire varié à l'infini (Michel Jouvet) car il ne connaît pas de règles inhibant sa liberté. Ainsi, le rêve pourra nous ouvrir de nouvelles perspectives, que nous n'aurions peut-être pas osées approfondir en tant normal. [...]
[...] Avons-nous besoin de rêver ? Toutes les nuits, depuis des millénaires, les hommes dorment en alternant différentes phases de sommeil et passent ainsi chaque fois environ cent minutes à rêver. Or, il n'en reste quasiment rien au réveil. Nous pouvons donc nous demander s'il a été utile de faire ces rêves, d'où la question Avons-nous besoin de rêver ? Pour répondre à ceci, une brève définition des termes s'impose. Tout d'abord, le pronom personnel nous est à la première personne du pluriel, c'est-à-dire qu'il englobe les personnes en général. [...]
[...] Ensuite, une file interminable de poneys me piétinait. Il est évident qu'il s'agit d'un rêve mais, étant petit, je n'en étais pas si convaincu et j'ai mis du temps avant de remonter sur un poney. De même, les rêves prémonitoires agissent aussi sur la réalité puisqu'ils servent souvent à décider de faire quelque chose ou non. Ainsi, le souvenir du rêve peut parfois avoir une incidence irrationnelle sur le réel (cas du poney). Cependant, il faut signaler que ce genre d'événements est assez rare pour les adultes normaux et sains ; il est de toute façon assez rare de se souvenir de ses rêves d'une façon générale. [...]
[...] Or, si on dort, fatalement, nous vivrons des phases de sommeil paradoxal et donc de rêve. II - Arguments présentant le rêve comme un besoin Or, si on observe différentes espèces, tels les chats, on peut noter que pendant leur sommeil, ces derniers auront des mouvements ou des expressions rappelant un humain en train de rêver. Par ailleurs, avec des études scientifiques, on peut montrer que cette phase s'apparente à celle du sommeil paradoxal de l'homme et donc du rêve. [...]
[...] En effet, si on parle entre amis de nos rêves, ce sera toujours une discussion sur un ton léger qui sera vite oubliée. Or, autrefois, il occupait une place nettement plus importante (exemple : rêve de Pharaon). Le discrédit manifeste du rêve semble donc provenir de notre modernité, c'est-à-dire de la glorification des méthodes scientifiques. Ainsi, notre société cartésienne tend à minimiser l'importance du rêve en le trouvant trop absurde et irrationnel Cela nous amènera même parfois à remettre le rêve en question et à nous demander par exemple : Avons-nous besoin de rêver ? De toute façon, avons-nous le choix ? [...]
[...] Est-ce qu'en rêvant moins, nous perdrions de nos capacités cérébrales ? Pourrions-nous maîtriser nos rêves de façon à orienter et diriger notre développement cérébral ? Le problème de toutes ces questions est qu'elles n'admettent pour l'heure aucune réponse scientifiquement démontrable du fait des mystères que notre cerveau ne nous a pas encore dévoilés. En attendant, nous avons encore le temps de rêver et peut-être ainsi de trouver quelques- unes des réponses à ces questions ! Bibliographie Ouvrages P. Ripert, Dictionnaire des dictons, proverbes et maximes M. [...]
À propos de l'auteur
Nicolas D.Lycéen en TaleS- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- mathématiques
- Ecole, université
- Lycée Van-Gogh
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2007-03-30
- Date de mise à jour
- 2007-03-30
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 6 pages
- Niveau
- grand public
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- Validé par
- le comité de lecture
