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Résumé de l'exposé
Notre étude portera principalement sur l'analyse de cette évolution à travers une comparaison entre la cité antique grecque et la ville aujourd'hui : dans un premier temps, nous verrons quels sont les moyens théoriques mis à la disposition des citoyens afin qu'ils s'impliquent dans leur ville, puis quelle est leur participation réelle, et enfin les effets pervers du passage d'une société traditionnelle à une société moderne sur le plan de la participation politique
Sommaire de l'exposé
- Les moyens théoriques mis en 'uvre pour l'implication des citoyens dans leur ville
- Moyens communs
- Des moyens apparus avec la nouvelle société
- La participation effective des citoyens dans leur ville
- Durant l'Antiquité, on ne conçoit pas la passivité du citoyen en ce qui concerne les affaires de la polis
- Une très faible implication des citoyens de nos jours
- D'une société traditionnelle à une société moderne
- Des visions de l'homme divergentes
- Valeurs morales et civiles prônées
Extraits de l'exposé
[...] Dans un cadre démocratique apparemment semblable, comment expliquer la passivité croissante du citoyen à l'égard de sa ville alors qu'il était si impliqué dans l'Antiquité ? Introduction I Les moyens théoriques mis en ?uvre pour l'implication des citoyens dans leur ville A. Moyens communs 1. Le vote 2. La participation aux différentes associations a. Dans l'Antiquité Réformes de Clisthène sur la sectorisation La place du citoyen dans les différentes assemblées b. De nos jours Les associations Les conseils municipaux B. [...]
[...] Leur grand nombre, le flux croissant de leurs créations et leur diversité attestent de l'importance du mouvement associatif en France, qui concilie liberté d'entreprendre et solidarité. Le mode associatif est un mode d'articulation entre ville et habitants. Par ses aides financières, la mairie permet aux habitants d'accéder à des activités nécessitant une participation financière minime. L'association permet à l'individu d'être acteur de sa vie puisqu'il est indispensable de faire partie d'une association pour se présenter au conseil municipal de sa ville. [...]
[...] La Déclaration des droits de l'homme a pour but de défendre l'individu contre la puissance dévorante de l'État. Voter n'est plus un devoir, c'est-à-dire que le citoyen ne se sent plus redevable envers l'État (devoir signifiant, au sens étymologique, tenir quelque chose de quelqu'un, lui en être redevable La notion de devoir évoque l'idée de contrainte. Cela est fortement corrélé à l'obligation qui implique la volonté et la liberté de choix. Voter est donc un droit acquis pour lequel on ne se bat plus. [...]
[...] Dès qu'il y a déviance sexuelle, obscénité à l'égard d'autrui, n'est-on pas au-delà de l'incivilité ? Joseph DECOOPMAN : Je pense que la citoyenneté est mutilée si on n'en arrive pas à l'éducation de la conscience Quand Jean- Claude GUILLBAUD parle de refondation de l'ordre moral quand Jean BAUBEROT conclut un de ses ouvrages sur la nécessité de redéfinir les bases d'une morale pour l'école, malgré la crainte de certaines dérives[9], il ne s'agit en aucun cas de revenir à un discours culpabilisant : Vous devez et si vous ne faites pas vous êtes dans le péché et l'immoralité Discours avec lequel nous n'en finissons pas de régler nos comptes faisait récemment remarquer Bruno-Marie DUFFE[10] avant d'ajouter : si nous avons des problèmes avec la morale, c'est que nous avons des problèmes avec le moralisme, c'est-à-dire avec cette dérive clôturée et enfermante du discours moral qui montre à l'autre qu'il n'a pas fait ce qu'il devait faire. [...]
[...] Cela nous a amené à nous demander comment, dans un cadre démocratique apparemment semblable, peut-on expliquer la passivité croissante du citoyen à l'égard de sa ville alors qu'il était si impliqué dans l'Antiquité. Notre étude portera principalement sur l'analyse de cette évolution à travers une comparaison entre la cité antique grecque et la ville aujourd'hui (plus spécifiquement la ville de Meudon) : dans un premier temps, nous verrons quels sont les moyens théoriques mis à la disposition des citoyens afin qu'ils s'impliquent dans leur ville, puis quelle est leur participation réelle, et enfin les effets pervers du passage d'une société traditionnelle à une société moderne sur le plan de la participation politique. [...]
[...] Tant que l'Homme n'existe pas, il ne saurait y avoir de Droits de l'Homme. Dans l'Antiquité, comme au Moyen Age, l'individu est défini par son appartenance à un ordre. L'individu n'est rien en tant que tel. Il n'a donc de droits (et de devoirs) qu'en temps qu'il est attaché à une classe sociale. L'esclave et le citoyen n'ont pas les mêmes droits. La Déclaration de 1789 a pour intention avouée au contraire, de placer l'individu au-dessus de tout ordre social. [...]
[...] Acquérir la politeia c'est devenir citoyen ; en être écarté, c'est perdre ses droits politiques. Mais lorsque les écrivains politiques ou les orateurs évoquent la patrios politeia, ils désignent par-là la constitution des ancêtres. Stratèges : les stratèges sont dans de nombreuses cités des magistrats importants. Ce sont les stratèges qui commandent l'armée en campagne, mais ils dirigent également la politique de la cité qui les a élus, généralement pour un an. Bibliographie Livres La Ville, Que sais-je ? n 3047, PUF Sociologie de l'urbain, de Maïté CLAVEL, éd. [...]
[...] Au terme de cette analyse, il apparaît évident que le lien politique qui unissait le citoyen à sa ville s'est considérablement effrité, et ce pour diverses raisons. Ainsi, force est de constater que le citoyen grec antique n'a plus grand chose à voir avec le citoyen actuel : de nos jours, le bien privé a pris le pas sur le bien public, et ce au nom de l'individualisme, quasiment absent durant l'Antiquité, et omniprésent à l'heure actuelle. La vision de l'homme dans les deux époques est-elle aussi radicalement opposée : alors qu'avant l'homme libre ne pouvait être autre chose que citoyen, on privilégie depuis le XVIII siècle l'Individu. [...]
[...] JC, ayant acquis une partie du pouvoir de l'Aréopage, tribunal réunissant un conseil de noblesse). Ses compétences couvrent toutes les affaires publiques et privées, à l'exception des homicides qui relèvent de l'Aréopage. Cette assemblée est constituée de citoyens volontaires âgés de plus de trente ans, qui devaient prêter serment de ne pas porter atteinte à la Constitution et à la propriété : les héliastes. Ils sont tirés au sort parmi les dix tribus de la cité. Les jurés ne délibèrent pas, ils votent la condamnation avec des jetons, les psèphoi. [...]
[...] Le risque, en effet, existe que tout besoin - et les besoins des hommes sont illimités - soit redéfini en termes de droit subjectif : droit au travail, droit au bonheur, etc . L'inflation du droit et des droits subjectifs a conduit à la multiplication des droits particuliers, dont la connaissance est impossible, ce qui risque de rendre plus opaque le fonctionnement de la vie sociale. Seuls des spécialistes peuvent être compétents en droit électoral, en droit fiscal, en droit de la nationalité, etc . [...]
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2003-04-07
- Date de mise à jour
- 2003-04-07
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 26 pages
- Niveau
- avancé
- Téléchargé
- 8 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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