Désire-t-on seulement ce dont on a besoin ?

Extraits

[...] Les désirs sont psychologiques Si l'on se contente de désirer ce dont on a besoin, nous serions uniquement des organismes. En temps qu'humain, on se protége par notre conscience, notre imagination et c'est ce qui fait naître nos envies. Souvent dans les désirs, on cherche avant tout à assouvir un fantasme mais pas quelque chose de nécessaire. Ce qui est désiré est souvent rêvé, idéalisé. C'est l'imagination, facultés par laquelle on représente quelque chose de nouveau, qui fait naître le désir. [...]

[...] Désire-t-on seulement ce dont on a besoin ? Suggestion d'introduction : Cette question nous pousse à nous demander si l'objet de nos désirs peut être un besoin, c'est-à-dire ce qui est nécessaire à notre conservation. Si l'on répond oui, c'est que l'on ne connaît pas la véritable nature de nos désirs, qui ne se limitent pas à ce qui est nécessaire. Si l'on réduit le désir au besoin, comment peut-on désirer ce qui est contraire à notre survie ? Comment comprendre que l'être humain lorsqu'il parvint à satisfaire ses besoins matériels continue à désirer des choses superflues ? [...]

[...] Il faut apprendre à les maîtriser car ils ne sont pas toujours utiles. Qu'en est-il des désirs inconscients ? Dés son enfance, un individu est déterminer par le principe de plaisir, la recherche d'une satisfaction immédiate et sans délai. Il désire sans tenir compte de la réalité. Mais avec l'éducation, il apprend que tous les désirs ne sont pas bons à réaliser car ils sont impossibles ou tabou. C'est le principe de réalité. III) Pourtant il y a des besoins inconscients, difficiles à maîtriser. Les pulsions. [...]

[...] Suggestion de conclusion : Dans ce raisonnement, on a cherché à approfondir la nature du désir humain. Le désir se distingue du besoin car ils ne sont pas liés à l'instinct de conservation que ce soit dans le cas des désirs conscients ou inconscient. L'homme cherche plus que la conservation, il cherche du plaisir, un idéal même si il ne peut pas renoncer à ce qui est nécessaire. Cette question est intéressante pour savoir dans quelle mesure on peut maîtriser nos désirs. [...]

[...] C'est la rivalité mimétique. Elle peut atteindre un niveau d'intensité extraordinaire. Elle est responsable de la fréquence et de l'intensité des conflits humains, mais chose étrange, personne ne parle jamais d'elle. Elle fait tout pour se dissimuler, même aux yeux des principaux intéressés, et généralement elle réussit. René Girard, Celui par qui le scandale arrive p.18-19. Baudrillard, La Société de consommation. [...]