Réaliser tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?

Extraits

[...] Ainsi, plus les désirs seront inatteignables et lointains, et plus l'homme cherchera à les atteindre. Ces buts, même s'ils ne sont pas complètement atteints, permettent à l'homme de progresser. Ainsi, si on ne peut pour l'instant pas voyager jusqu'à la planète Mars, on peut atteindre la lune. Et lorsqu'on atteindra Mars, un désir plus fou, de voyager encore plus loin naîtra. Enfin, de tous temps, les hommes ont admiré leurs semblables qui ont osé franchir le pas, et qui ont décidé de satisfaire tous leurs désirs. [...]

[...] III A la recherche d'un juste milieu entre accomplir tous ses désirs et n'en accomplir aucun. Premièrement, il est envisageable d'adopter une classification de désirs comme celle d'Epicure. Selon ce philosophe, il existe des désirs non naturels et non nécessaires comme par exemple celui de l'immortalité. Ces désirs se distinguent des désirs naturels et nécessaires comme celui de boire, et des désirs naturels mais non nécessaires comme par exemple celui de savourer un plat particulièrement exotique. Les désirs non naturels et non nécessaires se rattachent à des objets qui n'ont pas une valeur naturelle. [...]

[...] Ainsi, réaliser tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ? Quelle est la nature réelle d'un désir ? Quelles sont les conséquences si on suit cette règle de vie ? Enfin, existe-t-il des alternatives à cette règle de vie ? I L'application de cette règle de vie présente des avantages indéniables. Tout d'abord, il est important de bien cerner la notion du désir et de la différencier du besoin. Le besoin se rattache souvent au corps et sa satisfaction est souvent vitale, indispensable. [...]

[...] Dissertation de philosophie Réaliser tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ? Introduction : Le désir est caractéristique de l'espèce humaine. Contrairement à l'animal, et ce durant toute sa vie, l'homme est attiré par des désirs tels que celui de la gloire, de la richesse, ou encore de l'immortalité. Selon les époques, la satisfaction de tous nos désirs a parfois été encouragée comme c'est le cas aujourd'hui, mais elle a également été tempérée par des de sociétés plus ou moins puritaines souvent tournées vers la religion. [...]

[...] Etant donné qu'on ne sait à priori pas qu'on est soumis à une force, l'inconscient, et qu'on n'a pas donné son accord, il est difficile de parler d'une règle de vie. De même, on ne peut pas désobéir à une force que l'on ne contrôle pas et dont on ne connait rien. Enfin, généraliser cette règle de vie à tout le monde serait irresponsable. Dans la société actuelle, il est tendant d'imiter le désir d'autrui et de vouloir les mêmes objets ou privilèges que lui. [...]