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Résumé de l'exposé
Aristote, né en 384 à Stagire, en territoire macédonien, est un disciple attentif de Platon, pendant vingt ans, jusqu'à la mort de son maître. Il quitte à ce moment-là l'Académie, et quelques temps après, en 343, Philippe de Macédoine fait appel à lui pour assurer l'éducation de son fils, le futur Alexandre le Grand. Lorsqu'Alexandre le Grand monta sur le trône, Aristote part pour Athènes pour y fonder le Lycée, où il enseigna pendant douze ans. Il mourut en 322, à l'âge de 63 ans dans la ville natale de sa mère à Chalcis en Eubée.
Dans cette étude d'anthropologie philosophique ; notre point de départ est une réflexion sur les doctrines de l'âme de Platon et d'Aristote et le rapport au corps, car comme le dit Alexandre KOYRE : «autant la philosophie du platonicien est centrée sur la notion d'âme, autant celle de l'aristotélicien est centrée sur celle de nature. Or, la nature humaine embrasse son corps autant qu?elle embrasse l'âme ; elle est l'unité des deux » . De ces doctrines, ils en découlent quelques importantes conséquences gnoséologiques, que nous exposerons dans une deuxième partie. Chez Platon, la vraie connaissance est celle des Idées, et demande que l'on descende d'abord dans l'intimité de son âme ; par contre pour Aristote, la connaissance part toujours de la nature et s'y résout. Enfin dans une dernière partie, nous traiterons de la question du bonheur pour l'homme et l'importance dans la pensée grecque de l'amour et de l'amitié
Sommaire de l'exposé
- L' homme : corps et âme
- La doctrine de l'âme chez Platon
- La doctrine de l'âme chez Aristote
- L'homme et la connaissance
- La théorie platonicienne des idées.
- La connaissance chez Aristote.
- L'homme : le bonheur et l'amour
- La vision de Platon sur le bonheur et l'amour.
- La vision du bonheur et de l'amour chez Aristote.
Extraits de l'exposé
[...] p L'allégorie de la caverne p Le symbole de la ligne dans la République p B. LA CONNAISSANCE CHEZ ARISTOTE p La critique de la théorie platonicienne des Idées p Les domaines de la connaissance p Les moyens de connaissance de l'homme p III. L'HOMME : LE BONHEUR ET L'AMOUR p A. LA VISION DE PLATON SUR LE BONHEUR ET L'AMOUR p Le bonheur p L'amour et l'amitié p B. LA VISION DU BONHEUR ET DE L'AMOUR CHEZ ARISTOTE p Bonheur, vertus et amitié p Au-delà de l'utilité et de la perfection : nécessité et noblesse de l'amitié p Amour de concupiscence, amour de bienveillance, amour d'amitié p Analyse de la réciprocité de l'amour d'amitié, sa condition : exigence de lucidité p CONCLUSION p BIBLIOGRAPHIE p Alexandre KOYRE, Aristotélisme et platonisme dans la philosophie du Moyen Age, dans Etudes d'histoire de la pensée scientifique, Ed. [...]
[...] Il est donc évident que la philosophie implique un manque : le philosophe est celui qui a toujours le désir d'aller plus loin, de progresser. C'est pour cela que les dieux ne peuvent pas être philosophes : parmi les Dieux, il n'y en a aucun qui s'emploie à philosopher, aucun qui ait envie de devenir sage, car il est Etre philosophe est propre à l'homme. Finalement, l'amour est à mi- chemin entre l'ignorance et le savoir ; aussi, est-il la source de la philosophie. e. De l'amour à la contemplation. [...]
[...] L'HOMME : LE BONHEUR ET L'AMOUR Le problème de l'amour occupe dans la philosophie grecque une place très importante. Nous verrons, notamment chez Platon et Aristote, les nuances et les modalités très diverses des conceptions qu'on y trouve. Toute la philosophie de Platon est, elle, dominée par le Bien en soi et l'Un en soi ; et c'est par l'amour-érôs que nous entrons en communion avec le Bien en soi, par le Beau en soi. L'érôs est un amour fondamental, ou, s'il on veut, un grand élan d'amour. [...]
[...] Mais comment établir le mélange ? Pas de science mauvaise ; nous pouvons donc y faire entrer toutes les sciences. Mais parmi les plaisirs, il faut faire un choix. Beaucoup d'entre eux sont seulement des intervalles entre les souffrances. Beaucoup sont accompagnés d'émotions brutales, troublantes, incompatibles avec la sérénité qu?exige la science. Seuls les plaisirs purs, ceux qui ne sont précédés d'aucune douleur, gâtés par aucune passion brusque méritent d'être recherchés en même temps qu'elle. Savoir et plaisirs purs mélangés, voilà donc l'essence du bonheur humain. [...]
[...] ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard III p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard II p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard II p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard III p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. [...]
[...] On peut donner la classification suivante : Philosophie première : 1. Science de l'être en tant qu'être (ontologie) Science de l'être par excellence (théologie) Philosophie seconde : Physique (science de la nature) à laquelle on peut adjoindre les mathématiques. Ces deux subdivisions de la philosophie constituent le domaine des sciences théoriques. Il faut adjoindre les sciences pratiques qui sont l'éthique et la politique et les sciences poétiques Les moyens de connaissance de l'homme. Nous avons étudié dans la première partie la vision d'Aristote sur l'homme comme corps et âme. [...]
[...] La générosité peut nous faire dire : je t'aime pour toi-même ; que faut-il que je fasse pour t'aider, pour te servir ? Ce n'est pourtant pas encore l'amour d'amitié. L'amour d'amitié ne peut exister sans réciprocité ; il faut que l'amour de bienveillance à l'égard de celui qu'on aime pour lui-même rencontre l'amour de bienveillance de celui qui est aimé à l'égard de celui qui l'aime. On peut donc dire que l'amour d'amitié implique l'union des deux amours de bienveillance. Par cet amour réciproque, nous aimons celui qui nous aime, nous choisissons celui qui nous choisit. [...]
[...] Gallimard III p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard III p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard III p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard III p ARISTOTE, De Anima, traduction de E. BARBOTIN, Ed. Gallimard III p E. BAUER, Connaissance, Encyclopédie philosophique universelle, P.U.F., Paris tome 1 PLATON, Philèbe, traduction de L. [...]
[...] Seule la philosophie peut apprendre à l'âme ce qui est désirable, et elle doit s'exercer dès cette vie (Cf. notre troisième partie : l'homme : le bonheur et l'amour). Aussi, le moment décisif du destin de l'âme est moins celui où elle choisit dans l'au-delà sa nouvelle vie que l'instant présent, où elle décide ou non de s'exercer à la sagesse. C'est ainsi que Goldschmitt dit : que tout ce qui arrive à l'âme dépend, en fin de compte, d'elle-même, et qu'elle-même dépend de la raison. [...]
[...] ( mais quelque chose du corps, et dans tel corps déterminé"[21]. Il convient de dire que "l'âme n'est donc pas séparable du corps"[22]. Nous avons étudié la doctrine de l'âme chez Platon, et nous avons fait ressortir que Platon fonde l'argumentation prouvant l'immortalité de l'âme sur la distinction de l'âme et du corps. Ainsi nous avons vu, sur un plan éthique, que le corps est un tombeau et philosopher s'est apprendre à mourir, c'est à dire à séparer l'âme du corps. [...]
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2006-02-22
- Date de mise à jour
- 2006-02-22
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 35 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
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- Validé par
- le comité de lecture
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