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Publiez vos documents !Faut-il craindre la force de ses désirs ?
Résumé de l'exposé
Hobbes montre dans le Léviathan que le comportement humain est une perpétuelle marche en avant du désir. L'homme est en effet un être de désir et nous ne cessons de désirer tout au long de notre vie, tendant consciemment vers un but ou vers un objet. Contrairement aux besoins vitaux (boire, manger, dormir), le désir est subjectif, il n'entraîne pas la mort ou de graves carences. Néanmoins, un désir non satisfait peut provoquer un sentiment de frustration plus ou moins intense, nous perturbant pleinement. Il y aurait donc une "force" des désirs qui viendrait du plus profond de nous, pouvant agir sur notre comportement. N'est-ce pas cette influence incontrôlable, illimitée, cet élan imprévisible qui pourrait susciter de la crainte, de la peur en nous ?
Sommaire de l'exposé
- Désirer ce que nous n'avons pas
- Sommes-nous les auteurs de nos désirs ?
- Ne plus désirer ?
- Avoir confiance en ses désirs ?
- Tous les désirs se valent-ils ?
Extraits de l'exposé
[...] Il ne faut néanmoins pas proscrire ses désirs définitivement, car comme le disait . «?ne plus désirer, ce n'est plus vivre?», c'est-à-dire que sans désir notre vie serait plongée dans la médiocrité et l'ennui. C'est la raison pour laquelle il faut faire un «?entre-deux?» et choisir la prudence plutôt que la confiance ou la défiance totale à l'égard de nos désirs. Une prudence apte à canaliser le désir sans pour autant le nier, pour faire la part des choses et les bons choix. [...]
[...] Il court de proie en proie sans jamais trouver satisfaction. Le désir est donc doublement illimité, il exige toujours autre chose et il nous entraîne à dépasser nos limites. Et cette illimitation représente une source d'excès. Comme Platon le montre dans «?Gorgias?», une vie uniquement placée sous la protection de la satisfaction des désirs semble être à la fois vaine et dangereuse. Vaine, car elle s'apparente à remplir indéfiniment un tonneau percé, et dangereuse, car en raison de cette insatisfaction infinie, elle encourage les excès. [...]
[...] Comment est-il alors possible de concilier le désir avec le sentiment d'une vie personnelle accomplie?? La solution ne serait-elle pas alors celle d'encadrer nos désirs, de tenter de les appréhender?? Nous sommes des êtres humains possédant la faculté de réfléchir, de penser, de faire des choix . ce qui nous distingue des animaux et nous permet de guider nos pulsions au lieu d'être entraîné par elles. Ainsi nous pouvons trouver des astuces pour éviter les désordres que le désir pourrait provoquer. V. Tous les désirs se valent-ils ? [...]
[...] Désirer serait alors une force destructrice. Un désir est puissant, et de ce fait, il fait perdre toute maîtrise à l'individu qui désire. Il l'empêche totalement de se contrôler, en le possédant littéralement, en s'emparant de lui. Cette notion d'une vie de désirs illimités qui s'emparent sans cesse de nous est illustrée par le philosophe Schopenhauer comme un pendule qui oscille entre souffrance (quand le désir n'est pas satisfait et que le manque se fait douloureusement sentir) et ennui (quand le désir est provisoirement satisfait). [...]
[...] On éprouve alors la satisfaction d'avoir obtenu ce que nous désirions. Mais aussitôt le manque nous reprend. En satisfaisant ce désir, nous détruisons aussi l'objet du désir. C'est ce que souligne le philosophe Schopenhauer qui affirme que le désir n'est pas rentable et qu'il mène l'homme dans un cercle vicieux de désirs infinis. La satisfaction du désir est éphémère, et laisse place à un autre tout de suite. De plus, la satisfaction est généralement perçue comme moindre par rapport au temps d'attente de celle-ci. [...]
[...] Faut-il craindre la force de ses désirs ? Hobbes montre dans le Léviathan que le comportement humain est une perpétuelle marche en avant du désir. L'homme est en effet un être de désir et nous ne cessons de désirer tout au long de notre vie, tendant consciemment vers un but ou vers un objet. Contrairement aux besoins vitaux (boire, manger, dormir), le désir est subjectif, il n'entraîne pas la mort ou de graves carences. Néanmoins, un désir non satisfait peut provoquer un sentiment de frustration plus ou moins intense, nous perturbant pleinement. [...]
[...] Mais la peur est-elle l'attitude adéquate face à nos désirs?? Si l'homme est un être de désir comme de nombreux philosophes le pensent, en avoir peur ne reviendrait-il pas à nier sa nature même, à passer à côté d'une partie de soi?? Cette crainte ne vient-elle pas plutôt d'une connaissance insuffisante des moyens pouvant canaliser nos désirs, permettant donc de vivre avec eux?? Faut-il essayer de maîtriser son désir pour ne plus le craindre?? Afin de mieux saisir l'attitude de l'homme face à ses désirs, nous étudierons dans un premier temps le fait que la crainte ressentie est totalement justifiée et légitime, car elle s'avère être la source de désordres et de perditions. [...]
[...] L'impatience est ici un moment vécu comme déjà une forme de plaisir. IV. Avoir confiance en ses désirs ? N'est-ce pas la confiance en ses désirs qui doit guider l'homme?? L'homme est un être de désir. Ceux qui ont peur du désir et en rejetant se forcent nient leur nature même. Ne faut-il pas au contraire, avoir une attitude accueillante et bienveillante face à son propre désir pour être en accord avec sa propre nature?? Le désir est un moteur de vie, «?l'essence même de l'homme?» nous dit Spinoza. [...]
[...] Il faudrait alors opérer un tri parmi ses désirs. Il faut, nous dit Épicure, distinguer les désirs naturels et nécessaires (boire lorsque l'on a soif, manger lorsque l'on a faim) des désirs naturels, mais non nécessaires (manger des mets savoureux, profiter d'un lit confortable), et surtout des désirs non naturels et non nécessaires (vouloir la gloire, le pouvoir ou la fortune). Les premiers sont en eux-mêmes bons, parce qu'ils sont faciles à satisfaire et engendrent un plaisir renouvelé. Les seconds sont potentiellement dangereux parce qu'ils nous donnent des habitudes faisant dépendre notre bonheur du hasard et de la fortune (si je prends l'habitude de vivre comme un roi, et que les circonstances me privent de mon argent, la situation sera vécue comme une véritable douleur). [...]
À propos de l'auteur
Colin D.Etudiant- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- droit...
- Ecole, université
- Classe prépa
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2019-02-06
- Date de mise à jour
- 2019-02-08
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 5 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
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- Validé par
- le comité de lecture
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