Histoire de la philosophie - publié le 25/02/2006

Extraits

[...] Ces 4 écoles ont fixé pour longtemps les grands domaines de l'interrogation philo quels principes régissent la nature, quelles sont l'origine, la destination finale et l'essence de toutes choses: ceci est l'objet de la métaphysique. Comment l'homme doit-il vivre dans sa vie personnelle: l'éthique, dans ses rapports avec les autres: la politique et quelles sont les règles d'une pensée vraie: la logique. Les philosophes grecs, enfin inventent les catégories fondamentales de la pensée: apparence et réalité; relatif et absolu; théorique et pratique, etc, c'est- à-dire les oppositions essentielles sans lesquelles aucune question philo ne pourrait être formulée. A cette source grecque, il faut ajouter la source biblique. [...]

[...] De ce fait, la nouveauté, le changement, la transformation ne sont pas considérés comme facteur de désordre échappant à l'intelligence humaine mais sont le signe que l'humanité est en marche. Ainsi la croyance au progrès est un trait dominant du 19ième, semblable à une religion laïque note Cournot. Hegel va jusqu'à récapituler les débats philosophiques du passé et les intégrer dans le développement de la raison arrivé à son terme. La raison se serait développée dans l'histoire et la réalité serait enfin l'œuvre de l'esprit. Contre ce rationalisme abstrait, cet esprit de système, certains penseurs s'élèvent, insistant sur l'irrationnel ou l'individuel, notamment Kierkegaard. [...]

[...] Ceci explique que le 17 et 18ièmeaient été le siècle des grandes découvertes et du progrès de la technique. En philosophie, c'est l'ère du rationalisme (possibilité par la raison de parvenir à une connaissance absolue) qui cependant fut contrebalancé, comme tous les mouvements excessifs par l'empirisme», c'est-à-dire le recours à l'expérience qui relativise la souveraineté et le pouvoir de la raison. Kant tentera de faire la synthèse de ces deux mouvements - La philosophie du monde contemporain. On peut la faire débuter au 19, au lendemain de la révolution jusqu'à la première guerre mondiale puis le 20ièmesiècle. [...]

[...] Derrière le culte de la vérité, de la valeur qui débute avec les grecs, derrière la valeur accordé l'intelligible» ou la raison plus tard, et avec elle la morale, il faut lire, selon N le ressentiment contre la vie. Enfin le pouvoir de la conscience est battu en brèche par l'inconscient freudien bien qu'avant lui plusieurs philosophes aient insisté, notamment Spinoza sur l'illusion d'une liberté originelle de la pensée. Enfin, ce qui caractérise aussi la philo contemporaine est son ouverture à l'action, au monde, à l'actualité. (Sartre, Merleau-Ponty; Foucault). [...]

[...] Et ce passage du mythe à la raison indique le début de la philosophie. Toutefois, la représentation antique de l'univers de la nature et de la créature, reste tributaire de cette mythologie à travers l'idée d'un ordre de la nature qui explique toute chose et trace son destin à l'homme: chaque chose, chaque être vivant, chaque homme est investi de qualités qui le définissent: ainsi la pierre a la qualité de tomber parce qu'elle rejoint son lieu qui est le bas. [...]