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Résumé de l'exposé
Exposé des problématiques développées par Kant: le devoir et ses fondements, le devoir et l'intention, le devoir et la loi, les formules de l'impératif catégorique, les postulats de la raison pratique. La CRPu avait répondu à la première question : "Que puis-je savoir ?". La CRPa (Critique de la raison pratique) doit désormais répondre aux deux autres questions : "Que dois-je faire ?" et "Qu'aije le droit d'espérer ?". Kant part de l'existence du FAIT MORAL, aussi indiscutable selon lui que l'existence des sciences. Il se penche sur la RAISON PRATIQUE dont le but est l'action, et l'objet la finalité. Il détermine tout d'abord les CONDITIONS d'existence de la moralité, pour démontrer finalement que celle-ci implique trois POSTULATS: la liberté personnelle, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu. Ces postulats correspondent aux trois idées de la Dialectique transcendantale1 : le monde, l'âme et Dieu, que la raison spéculative n'avait pu ni légitimer ni connaître.
Sommaire de l'exposé
- Le devoir et ses fondements
- Insuffisances des solutions antérieures
Extraits de l'exposé
[...] En vertu du principe d'autonomie, le devoir ne s'impose pas du dehors à la volonté mais émane de la raison qui constitue l'homme. L'homme ne saurait être le simple sujet de la législation universelle qu'impose la loi morale; il faut donc qu'il en soit l'auteur. En ce sens, LIBERTÉ et MORALITÉ sont identiques.18 * Obéir à la loi = n'obéir qu'à soi-même, car je suis l'auteur de cette loi = être libre = autonomie de la volonté humaine = dignité 19de la personne humaine * CONCLUSIONS In CRPa, Kant propose cet autre énoncé, "la loi fondamentale de la raison pure pratique": La volonté, en agissant conformément à la loi, doit poursuivre des fins objectives, i.e. [...]
[...] Tout le reste dépend de l'usage que j'en fais La BONNE VOLONTE (texte 15) La bonne volonté est une volonté BONNE EN SOI, i.e. indépendamment du but proposé, de l'oeuvre réalisé, de son usage. Qu'est-ce qui rend une telle volonté bonne ? La PURE INTENTION5 : "la résolution par laquelle l'agent moral s'engage [in-tendere: tendre vers] à un acte et à une valeur morale de cet acte" (Morfaux) Kant expose cette analyse d'un nouveau fondement dans les Fondements de la Métaphysique des Moeurs propédeutique à la CRPa. [...]
[...] La liberté est ainsi objet de CROYANCE non de SCIENCE. Elle n'est pas un DOGME THEORIQUE mais un PRESUPPOSE22. Qu'est-ce donc que cette LIBERTE ? 20 La raison pratique doit nécessairement postuler la liberté comme condition de la moralité : c'est ce qu'exprime la formule célèbre "Du kannst denn du sollst", "Tu peux car tu dois". L'homme doit être capable de remplir l'obligation édictée par le Sollen de l'impératif catégorique; bref, il doit être LIBRE Il faut donc admettre - dit Kant - que l'homme est pour ainsi dire DOUBLE : - en tant que PHENOMENE il n'est pas libre puisque faisant partie du monde phénoménal, déterminé. [...]
[...] Intuition : le mode par lequel les objets nous sont donnés. Connaissance qui se rapport immédiatement à des objets donnés à la sensibilité. Pour Kant, toute intuition est sensible. Le criticisme, c'est la sensibilité PLUS l'entendement. Jugement : Acte fondamental de la pensée : penser c'est juger. Kant distingue le jugement analytique (le prédicat est contenu dans la définition essentielle du sujet, p.e. ?Tous les corps sont spatiaux?) et synthétique (le prédicat s'ajoute au sujet, de l'extérieur, mur est rouge?). [...]
[...] Le bien moral se définit ainsi par cette NORME ultime, objective et transcendante. * Les EMPIRISTES (les Sophistes, Protagoras, Epicure, Hume) fondaient la morale sur le BUT de l'action, i.e. le plaisir, le bonheur, l'intérêt. La règle d'action est alors purement individuelle, subjective et relative : "l'homme est la mesure de toutes choses" (Protagoras). Kant rejette ces deux solutions. D'une part l'enseignement de la CRPu a montré que - dans le domaine théorique - Dieu demeure une pure hypothèse, son existence étant indémontrable scientifiquement. [...]
[...] Dialectique transcendantale). Toutefois, c'est cette LIMITATION qui conditionne - aux yeux de Kant - la DIGNITE de l'homme et qui assure la possibilité d'une pure moralité, c'est-à-dire désintéressée, tandis que si nous connaissions directement ces objets suprasensibles, nous ne pourrions plus agir que PAR INTERET29. Si l'homme était assuré d'une vie après la mort, d'une récompense par un Dieu, il n'agirait plus en être libre mais en automate, par pur mécanisme. Cette IGNORANCE est donc condition de la véritable moralité, une ignorance non point totale mais une ignorance SUFFISANTE30 qui nous fait postuler la liberté, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu, donnant ainsi son sens à la morale. [...]
[...] Certainement pas : c'est la mort assurée. Elle le fait parce qu'elle LE DOIT, tout simplement. Antigone DOIT OBEIR AUX LOIS non écrites des dieux. ?C'est l'ultime liberté inconditionnelle du sujet moral doit parce qu'il (Hersch) "sans égard à l'effet attendu" car sinon la moralité dépendrait de la matière de l'acte, ce qui est contraire au formalisme qui enseignait que la loi doit rester une pure forme, sans contenu MAXIME désigne ici le principe subjectif du vouloir, ce pour quoi chacun agit. [...]
[...] Le corollaire de ce rigorisme est le FORMALISME kantien : ce n'est jamais la prise en considération du contenu MATERIEL des fins poursuivies qui peut déterminer la valeur morale d'une action, puisque ce contenu n'est estimé que dans sa relation avec la sensibilité, i.e. le plaisir ou la peine qu'il peut engendrer. Par conséquent, c'est la seule FORME du principe a priori de la volonté qui peut faire que cette dernière soit bonne absolument et inconditionnellement, c'est-à-dire L'INTENTION, la MAXIME de l'action LE RESPECT DE LA LOI MORALE Une volonté est donc inconditionnellement BONNE si elle agit conformément au devoir mais aussi et surtout PAR devoir. [...]
[...] Positivement, la liberté est l'autonomie de la volonté, i.e. la détermination de la volonté par la loi morale (du kannst denn du sollst). En ce sens, la liberté est la condition de la moralité. Maxime : Règle de conduite individuelle. Elle ne devient morale que si elle peut avoir une portée universelle. Il faut alors qu'elle fasse abstraction de tous mes désirs, de tous mes penchants propres. Une maxime élevée au niveau de l'universel devient une loi : la loi morale elle-même ! [...]
[...] Le problème éthique de l'homme c'est qu'en lui coexistent sensibilité et raison; il est un ANIMAL RATIONNEL. Notre volonté peut alors agir pour de mobiles et non pour des raisons, se laisser entraîner par notre sensibilité, laquelle est incapable de donner à l'action la forme de l'universalité et de la nécessité, seuls critères d'une morale a priori6. "intention" - "volonté bonne" et "devoir" forment ainsi un tissu conceptuel indissociable dans l'éthique kantienne. Une volonté sera BONNE si elle AGIT PAR DEVOIR, i.e. [...]
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2003-11-21
- Date de mise à jour
- 2003-11-21
- Langue
- français
- Format
- pdf
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 19 pages
- Niveau
- avancé
- Téléchargé
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- Validé par
- le comité de lecture
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