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Publiez vos documents !La liberté chez Heidegger 1926-30; La translucidité de l'être-pour-la-mort: être et temps - l'analytique du dasein
Résumé de l'exposé
Si la question de la liberté était exposée, au cours des années précédentes, comme rapport problématique de la conscience à la vie, Sein und Zeit abandonne définitivement cette optique pour lui en substituer une nouvelle, axée non plus sur une phénoménologie de la vie mais sur ce que Heidegger nomme l'analytique existentiale. Il convient de mettre à jour les caractères de l'analytique existentiale qui la distinguent de la phénoménologie de la vie. Entre 1924 et 1927, ont eu lieu une temporalisation et une ontologisation de l'existence humaine. Par temporalisation, il faut entendre une définition de l'homme exclusivement axée sur ses caractères temporels : le Souci (Sorge), la ruinance (Ruinanz) et la finitude. L'homme ne doit plus être considéré comme une chose vivant dans l'espace, mais comme une temporalisation en marche dont même l'espace dépend. Le temps du Dasein, de surcroît, diffère radicalement de celui des autres genres de choses. Et même, la plupart des choses sont dénuées de temps. Seuls l'homme et les animaux disposent d'une temporalité, les choses ?brutes' n'en ont pas. La temporalité de l'homme possède ceci de particulier qu'elle est la plus dense, la plus profonde et la plus complexe qui soit. Cette temporalité, nous la confondons habituellement avec ?la conscience'. Lorsque nous disons de l'homme qu'il est le seul être conscient de lui-même, nous n'affirmons rien d'autre que son caractère temporal spécifique. Le terme de conscientia, toutefois, en raison de sa caractérisation cartésienne, ne convient pas à Heidegger. Celui-ci préfère aborder l'homme à travers sa structure temporelle - la conscience, après tout, dérive de cette structure et non l'inverse. La seconde grande nouveauté annonçant Etre et Temps se situe dans l'identification de la temporalité humaine à la manifestation de l'Etre. La temporalisation qui caractérise l'homme ne serait pas seulement humaine mais, de surcroît, ontologique. Comment la temporalité constitutive de la conscience humaine se trouve-t-elle, selon Heidegger, liée à l'Etre ? La réponse à cette question enveloppe l'une des thèses les plus originales de l'histoire de la philosophie : Que l'Etre n'est ni Dieu, ni le monde mais, simplement, l'Etre en tant que différent des étants.
Sommaire de l'exposé
- La liberté transcendantale
- Logique et liberté
- La transcendance
- La liberté transcendantale
- Le sens ultime de l'existence humaine
- La résolution
- Le Dasein, l'être qui peut exister de différentes manières
- L'idée de propriété au fondement de celle d'authenticité
Extraits de l'exposé
[...] Nous sommes seulement sûr, pour l'instant, que l'appel de la conscience morale convoque le Dasein à une modification de son propre être modification censée transformer une existence médiocrement menée par le On en une ipséité authentique, c'est-à-dire en un Je qui, sur fond de On, se trouve dorénavant conscient de ses possibilités les plus propres. Le concept de liberté, dans SZ, tend à se confondre avec celui d'ipséité authentique. Le Dasein accède à sa liberté en investissant son individualité, c'est-à-dire en s'installant au c?ur même des possibilités qui caractérisent sa situation. Cela implique que sa liberté (ses possibilités) est toujours déjà donnée, avant même qu'il ne s'en empare. La production de la Etre et Temps, p.173. SZ, p.130. SZ, à 60. Traduction Martineau. [...]
[...] Le Dasein existe en vue de son propre être et de ses possibilités d'être. 239). Le Dasein n'a pas, comme les animaux, à subir éternellement l'accaparement produit par les pulsions biologiques. En tant que transcendant, il n'est pas aliéné à la nature et ce même si, en tant qu'il est factuel, elle constitue toujours son environnement. Le Dasein est libre, car tout ce qui l'entoure est configuré par son propre être. Cette configuration, en tant qu'elle est placée sous le signe de la compréhension, est susceptible d'évoluer, de croître. [...]
[...] exprimera exclusivement la relation de l'homme à l'histoire de l'être, où l'homme ne sera plus que le berger de l'être où son là sera bel et bien devenu le là de l'être. Nous ne devons pas pour autant nous laisser aller à trop réduire l'importance de cette percée de l'être qui voit le jour en l'homme et cause son Da si spécifique. Sans l'homme, en effet, les étants ne connaîtraient jamais la lumière de l'être et leur étantité ne serait jamais redoublée d'aucune compréhension, d'aucune élevation supplémentaire vers l'Etre. Mais, les étants ne sont-ils pas, eux aussi, des manifestations de l'Etre ? [...]
[...] Et l'essence de l'homme, l'existence, indique un sens d'être. En faisant précéder l'existence vis-à-vis de l'essence, Sartre renonce, à l'inverse, à considérer l'existence humaine comme fondamentalement sensée. C'est parce que l'existence n'a pas de sens que l'homme se trouve entièrement défini par ce qu'il fait Le sens, aux yeux de Sartre, est toujours postérieur à l'existence, il n'apparaît que dans le faire Cette différence de rapport théorique à l'essence et à l'existence rend explicite la différence qui caractérisent les attitudes respectives de Sartre et de Heidegger à l'égard de la liberté : Le premier fonde la liberté dans une existence privée de sens originel il identifie alors le sens au faire ; Le second en revanche identifie l'existence avec un sens d'être fondant ainsi la possibilité d'une existence authentique, c'est-à-dire menée en adéquation avec le sens d'être originel. [...]
[...] kantienne, rappelons-le, se résume à la distinction entre les impératifs hypothétiques et les impératifs catégoriques28. Les premiers manifestent à l'individu ce qu'il doit faire pour obtenir telle ou telle chose, les seconds ce qu'il doit faire s'il désire se trouver en accord (un accord purement formel) avec la raison. Seuls les impératifs catégoriques, en ce sens, sont véritablement moraux, puisque eux seuls conduisent à ce que Kant nomme l' autonomie de la volonté : la volonté comme pure expression de son propre fondement. [...]
[...] Il s'agit de la liberté transcendantale du Dasein. Car, le caractère dominant de la transcendance se situe dans l' en-vue-de, auquel viennent s'adjoindre comme par en dessous l'entente de l'être et le voir de la conscience. L'en-vue-de doit être conçu, explique Heidegger, à la façon dont Platon et Aristote conçoivent le rapport de tout ce qui existe à l' ???? ?? ?????? (l'idée de Bien), c'est-à-dire comme ce envue-de-quoi (?? ?????) tout existe : Il s'agit de la détermination véritable qui transcende l'entièreté des idées et qui, du même coup, les organise dans leur totalité. [...]
[...] Ainsi le Dasein se trouve-t-il défini comme un être existant fondamentalement sur le mode du comprendre et de l'humeur. Cette double caractérisation nous conduit à une saisie plus précise de ce en quoi consiste la transcendance du Dasein, c'est-à-dire son autodépassement dans la pro-jection. En-vue-de quoi la pro-jection a-t-elle lieu ? Quelle est la finalité ultime de l'ouverture qui fonde l'existence humaine en tant que telle ? Si l'Erschlossenheit se caractérise doublement comme Befindlichkeit et comme Verstehen, alors la projection doit consister en une pure possibilisation tonale. [...]
[...] La première formule, en effet, identifie l'essence et l'existence de l'homme ; La seconde, au contraire, vide l'existence humaine de toute essence. C'est que, pour Sartre, il ne saurait y avoir d'essence dans ce qu'on appelle existence et que, par conséquent, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il fait »19. Heidegger, au contraire, croit en un sens ontologique de l'existence humaine. Autrement dit, pour Heidegger, l'existence est une essence, c'est l'essence de l'homme. L'essence des choses et des animaux est toute différente : ni les animaux ni les choses n'existent, ils sont. [...]
[...] Ce quelque chose de libre, qui se trouve donc être le véritable objet de la logique, fait l'objet des réflexions qui suivent. Il ne s'agit rien de moins que de découvrir l'élément libre qui, dans la structure du Dasein, rend possible le penser en tant que tel et, par voie de répercussion directe, la vérité. C'est de cette manière que la logique se trouve essentiellement concernée par la liberté. L'élément libre qui se trouve au fondement des lois du penser va être mis à jour, dans la seconde partie des FM, à l'occasion d'une analyse de la transcendance du Dasein. [...]
[...] La translucidité de l'être-pour-la-mort: être et temps - l'analytique du destin Jules Donzelot (2005), L'Ombre de la Liberté, II. Table des matières Introduction De la phénoménologie de la vie à l'analytique du Dasein Introduction aux problématiques ontique et ontologique de la liberté La liberté transcendantale Logique et liberté La transcendance La liberté transcendantale Le sens ultime de l'existence humaine Conclusion La résolution Introduction Le Dasein, l'être qui peut exister de différentes manières L'idée de propriété au fondement de celle d'authenticité Conclusion Jules Donzelot (2005), L'Ombre de la Liberté, II. [...]
À propos du contributeur
Jules D.Chercheur indépendant- Niveau
- Expert
- Etude suivie
- sociologie
- Ecole, université
- EHESS PARIS
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2008-04-20
- Date de mise à jour
- 2008-04-20
- Langue
- français
- Format
- pdf
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 35 pages
- Niveau
- expert
- Téléchargé
- 14 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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