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Publiez vos documents !Freud, "Malaise dans la civilisation", extrait : commentaire
Résumé de l'exposé
Ce texte est issu de Malaise dans la civilisation (1929) de Sigmund Freud. Il parut dans la revue française de psychanalyse en janvier 1970. Cet extrait est un texte polémique. Freud dénonce ici un discours sur la nature humaine constituant l'opinion de son époque et de la nôtre. Il donne une conception très pessimiste de la nature humaine.
Le thème de ce passage est la nature de l'homme. L'auteur écrit ce texte pour contrer l'idée qui est faite que l'être humain est bon et que c'est la société qui le pervertit. Quelle est la source de la violence que l'Homme, dans sa vie ordinaire comme dans son histoire, n'a cessé de manifester ? Quelles sont les solutions pour lutter contre cette agressivité ? Quel est le rôle d'autrui dans cela ? ()
Sommaire de l'exposé
IntroductionI) L'Homme possède une bonne part de violence en lui qui se développe à travers la vie en société
A. La pulsion agressive est constitutive de la nature humaine
B. Agressivité et civilisation vont de paire
II) L'Homme à besoin de ressortir son agressivité envers autrui
A. Les bases de l'union sociale
B. Le règne de la passion est supérieur à la raison
III) La civilisation met tout en oeuvre pour lutter contre cette hostilité que l'Homme déploie envers son prochain
A. Le processus de civilisation est une solution contre la nature humaine
B. La religion chrétienne peut-être une aide
Conclusion
Extraits de l'exposé
[...] La tâche de la civilisation est de trouver le moyen d'endiguer la pulsion de mort. Freud parle de limitation, de réduction du capital agressif et non pas de suppression de l'agressivité. La menace a été, est et sera toujours là. La civilisation ne peut pas éradiquer la pulsion agressive parce qu'une pulsion est un fait de nature. On peut transformer, modifier la nature mais on ne peut pas l'abolir. La société met en place un certains nombres de principes, de règles, de devoirs pour pouvoir stabiliser cette agressivité qui est en chacun de nous. [...]
[...] BENACCHIO Estelle TES1 Ce texte est issu de Malaise dans la civilisation (1929) de Sigmund Freud. Il parut dans la revue française de psychanalyse en janvier 1970. Cet extrait est un texte polémique. Freud dénonce ici un discours sur la nature humaine constituant l'opinion de son époque et de la nôtre. Il donne une conception très pessimiste de la nature humaine. Le thème de ce passage est la nature de l'homme. L'auteur écrit ce texte pour contrer l'idée qui est faite que l'être humain est bon et que c'est la société qui le pervertit. [...]
[...] La société est donc nécessaire. Elle est un système de solidarité, de division du travail permettant de pourvoir aux nécessités de la vie. Elle est la solution que l'animal démuni mais intelligent a trouvé au problème de sa survie. Aristote disait que c'est une sociabilité naturelle qui lie les hommes. L'Homme est par nature un animal politique. C'est le besoin économique qui lie les êtres humains entre eux. L'Homme ne cherche pas naturellement la compagnie de ces semblables et il ne cherche pas à se sentir exister humainement par et dans la relation humaine, ce que connote évidemment l'idée de sociabilité. [...]
[...] Ce sont des pulsions inaptes à fonder le lien social. La première ne peut pas lier les hommes durablement et la seconde est par définition destructeur du lien humain. Les hommes ne sont pas isolés, ils sont associés dans des communautés politiques par le «travail solidaire ».L'autre qui partage avec moi la vie en société, n'est pas seulement celui dont l'entraide et la coopération permettent, grâce à la division du travail, l'émergence d'une société complexe et organisée suscitant l'éclosion de tous les fruits de la vie civilisée. [...]
[...] Donc la raison ne l'emportera pas sur mes pulsions. On se similise pour éviter les relations compliquées entre les hommes ce qui permet de nous supporter les uns et les autres. Les hommes se transforment par des pulsions et des affects donc par de l'irrationnel. La grande erreur des sociétés modernes est d'avoir trouvé comme solution l'école pour abolir les figures de barbaries c'est-à-dire par la culture de la raison. Freud observe les forces destructrices de la nature humaine à travers du nazisme. [...]
[...] La civilisation n'est pas naturelle, elle est contre nature. La formation est nécessaire pour que l'Homme donne le meilleur de lui- même et il y a en lui des tendances spirituelles et morales. La fonction de l'éducation est de porter à maturité ces tendances. Freud souligne l'opposition radicale de la nature et de la civilisation. Civiliser un homme ne consiste pas à déployer les potentialités de sa nature mais à la freiner et à la réprimer. Freud vient donc affirmer que la société et la civilisation sont artificielles. [...]
[...] D'abord, le processus de civilisation est une solution contre la nature humaine. Nous avons vu que l'Homme est naturellement agressif et la civilisation est un remède provisoire et précaire qui tente, tant bien que mal, d'adoucir les m?urs et de policer les rapports entre les hommes. La civilisation doit réduire les manifestations de l'agressivité à l'aide de réactions psychiques d'ordre éthique Une réaction se distingue d'une action. En effet, une action a un caractère spontané. Une réaction est suscitée en nous par quelque chose qui agit sur nous. [...]
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2009-05-15
- Date de mise à jour
- 2009-05-15
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 4 pages
- Niveau
- grand public
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- Validé par
- le comité de lecture
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