Les limites de la technique - publié le 04/03/2009

Diane G.

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Les limites de la technique - publié le 04/03/2009

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La technique, dans son acception la plus commune, est perçue comme ce qui permet d'améliorer notre confort au quotidien : elle nous permet de nous déplacer, de communiquer, de nous soigner plus aisément. L'optique des Lumières qui étaient un progrès des connaissances, des sciences et des techniques en vue du bonheur, semble donc être du moins partiellement atteinte. Cependant, le sujet semble sous-entendre qu'à ce quelque chose de bon qu'est la technique, viennent se greffer un certain nombre d'aspect néfastes, sous-entendus par le terme « limites ». Ce sont des limites au fait de pouvoir se prononcer d'un point de vue unanimement favorable à l'égard de la technique... et pour cause ! N'est-elle pas à l'origine de ce fameux réchauffement climatique qui est au centre des préoccupations du moment ? N'a-t-elle pas contribuée aux catastrophes d'Hiroshima et de Nagasashi ? Qu'en est-il de l'éthique avec le clonage la modification du génome ? Ce paradoxe de la technique est résumé par (...)

Sommaire

Introduction

I) Une technique a priori sans limites (qui s'étend à tout)
II) Critiques sur l'essence même de la technique
III) Conséquences néfastes de la technique
IV) Moyens de réguler les effets néfastes de la technique, par le biais d'une action sur l'esprit, la façon de penser, la conscience de l'homme

Conclusion

Extraits

[...] Comme le souligne Bruno Jacomy dans Histoire des Techniques, la roue est significative de l'Antiquité tout comme le rivet de la civilisation moderne et le minitel de la société de communication. De plus, au XXe siècle se développent les technosciences : la technique s'empare donc de la science, elle la découvre, la connaissance de la nature. Le technicien allait jeter un œil dans les découvertes du scientifique pour s'en inspirer pour ses productions techniques. Mais à présent, la recherche théorique se fait en fonction d'une utilité technique visée. Ainsi donc la technique apparaît omniprésente. [...]

[...] Il faut imaginer le pire pour être en mesure de se préparer à l'éviter ! Deuxièmement, il faut que les hommes prennent conscience qu'ils sont comme maîtres et possesseurs de la nature selon Descartes, et non maître et possesseurs de la nature Le comme est important car cela ne réfère pas à la réalité. Ce n'est qu'une représentation psychologique. Il n'y a qu'un maître absolu de la nature qui en est tout simplement le créateur : Dieu. Les hommes connaissent à présent cette nature mathématisée, mais ils ne doivent pas avoir la prétention de la réduire en esclavage Troisièmement, il faudrait faire en sorte que la démocratie reprenne le dessus dans ces sociétés technologiques aliénées Pour cela, d'après Habermas, il faudrait rétablir la praxis au sens aristotélicien, c'est- à-dire la discussion politique entre les citoyens. [...]

[...] Ils sont réduits à assembler des pièces, mécaniquement Cela ne permet plus, comme cela ce faisait avant, de se réaliser dans son travail L'artisan se projetait dans l'objet qu'il créait, parce qu'il le faisait de A à Z Dans la société industrielle, ce n'est plus du tout le cas. De plus, quand les ouvriers sont au travail, cela permet de les contrôler. On sait où ils sont et à quelle heure. Par ailleurs, le travail les vide de leurs forces, les empêchant donc de penser à se révolter contre l'ordre. Habermas souligne cette aliénation de la technique, dans le capitalisme. [...]

[...] C'est déjà, au sens de Platon, mieux que l'artiste (qu'il bannit de la cité idéale), cependant ce n'est pas encore cela. En effet, l'artisan n'a pas accès aux Idées qui sont au-dessus de tout, telles que le Dieu, la Justice Ainsi la technique n'est pas si honorable que cela ! Troisièmement, l'épicurisme proclame haut et fort l'inutilité de la technique ! En effet, les hommes pour être heureux ne doivent satisfaire que leurs désirs naturel et nécessaires : manger, boire, dormir, philosopher. [...]

[...] C'est enfin un progrès qui ne semble pas avoir de limites dans le temps. Mais ici apparaît un problème. La technique veut le progrès pour le progrès seulement. On cherche à améliorer les moyens de communication sans savoir si on a quelque chose à dire ! Or normalement, la technique est un ensemble de moyens mis au service d'une fin Une première limite apparaît donc Cela nous amène alors à nous demander s'il existe des limites quand à l'idée de la technique elle-même Dans cette seconde partie, nous nous attachons donc à examiner les critiques qui peuvent s'élever sur l'essence même de la technique : est- elle si honorable que cela ? [...]

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