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Publiez vos documents !Rousseau, Emile et de l'Education, Extrait : commentaire
Résumé de l'exposé
Dans ce texte tiré d'Emile et de l'éducation, Rousseau aborde le thème de la conscience morale. Son argumentation vise à répondre aux questions suivantes : quelle est la nature et l'origine de la conscience morale ? Est-elle innée, inscrite en nous de façon congénitale ? Comment comprendre que « cette voix intérieure » soit si souvent brouillée et occultée chez l'Homme ? A ces questions, Rousseau répond par la formulation suivante : la conscience est un « instinct divin ». Cette formule paradoxale permet de souligner la spécificité humaine : la conscience est constitutive de la nature humaine - mais, de par sa dimension divine, elle inscrit cette « nature » humaine dans une perspective métaphysique, c'est-à-dire, étymologiquement, « surnaturelle ». L'argumentation de l'auteur s'articule ici en deux étapes principales : dans une première partie, de la ligne 1 à 11, Rousseau insiste sur le caractère innée, congénital et divin de la conscience morale ; son argumentation s'inscrit dans une perspective ontologique et métaphysique ; dans une deuxième et dernière partie (de la ligne 12 à la fin du texte) il souligne les méfaits des idéologies sociales qui brouillent, occultent cette voix intérieure originelle ()
Sommaire de l'exposé
IntroductionI) Commentaire
Conclusion
II) Discussion critique
Conclusion
Extraits de l'exposé
[...] S'il parle à tous les c?urs, pourquoi donc y en a-t-il si peu qui l'entendent ? Eh ! C'est qu'il parle la langue de la nature que tout nous a fait oublier. La conscience est timide, elle aime la retraite et la paix ; le monde et le bruit l'épouvantent ; les préjugés dont on l'a fait naître sont ses plus cruels ennemis [ . il en coûte autant de le rappeler qu'il en coûta de la bannir. [...]
[...] Il s'agit donc par l'auteur d'Emile de dégager les caractéristiques d'une nature humaine originelle, porteuse d'une conscience morale innée, congénitale ce qui permet à Rousseau de développer une critique de la société, perçue comme corruptive et cette conscience morale naturelle et originel. Or une telle conception de la morale, comme donnée inscrite à priori au sein d'une nature humaine définie de façon implicite comme une essence ou une substance originelle et immuable, est-elle encore aujourd'hui acceptable ? N'est-elle pas contredite par de nombreuses observations et expériences ? [...]
[...] Dans ce texte tiré d'Emile et de l'éducation, Rousseau aborde le thème de la conscience morale. Son argumentation vise à répondre aux questions suivantes : quelle est la nature et l'origine de la conscience morale ? Est- elle innée, inscrite en nous de façon congénitale ?Comment comprendre que cette voix intérieure soit si souvent brouillée et occultée chez l'Homme ces questions, Rousseau répond par la formulation suivante : la conscience est un instinct divin ».Cette formule paradoxale permet de souligner la spécificité humaine : la conscience est constitutive de la nature humaine mais, de par sa dimension divine, elle inscrit cette nature humaine dans une perspective métaphysique, c'est-à-dire, étymologiquement, surnaturelle L'argumentation de l'auteur s'articule ici en deux étapes principales : dans une première partie, de la ligne 1 à 11, Rousseau insiste sur le caractère innée, congénital et divin de la conscience morale ; son argumentation s'inscrit dans une perspective ontologique et métaphysique ; dans une deuxième et dernière partie (de la ligne 12 à la fin du texte) il souligne les méfaits des idéologies sociales qui brouillent, occultent cette voix intérieure originelle. [...]
[...] Nous pouvons donc conclure cette discussion sur cette formule de Sartre : l'existence précède l'essence (L'être et le néant) ; il n'existe pas de nature humaine ( essence) préexistante dotée de caractéristiques morales innées, mais nous construisons notre identité au fil de notre existence , à travers nos choix, nos actes, et par le biais d'une interaction constante avec la société de laquelle nous recevons, par imprégnation, un certain nombre de normes et de valeurs qui façonnent nos conceptions morales. Loin doc d'étouffer en nous la voix de la conscience, la société (la culture) est ce qui produit cette voix ! [...]
[...] La thèse de Rousseau est que la conscience morale est innée, inscrite a priori dans notre nature humaine. Or le cas des enfants sauvages, étudiés par Jean Itard (Victor de l'Aveyron) et par L.Malson (Les enfants sauvages), montre qu'un enfant qui grandit dans la nature, seul, à l'écart de toute communauté humaine, qui ne reçoit aucune éducation, qi ne subit aucune imprégnation humaine, ne possède, dans son comportement, aucune caractéristique humaine (langage, bipédie ) et en particulier aucune notion morale. [...]
[...] Or cette universalité de la conscience morale semble largement contredite par l'expérience commune qui nous confronte à al pluralité et à la relativité des opinions (en matière de morale), c'est-à- dire des valeurs, et à la fréquente immoralité des actions humaines. C'est à cette difficulté que Rousseau s'efforce de répondre dans la deuxième partie de son argumentation. Rousseau explicite clairement la difficulté lorsqu'il formule cette question : S'il parle à tous les c?urs, pourquoi y en a-t-il si peu qui l'entendent ? [...]
[...] Commentaire du texte de Rousseau (Emile et de l'éducation) Extrait étudié : Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe. [...]
À propos de l'auteur
Amandine D.Etudiant- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- comptabilité
- Ecole, université
- Université...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2009-03-16
- Date de mise à jour
- 2009-03-16
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 4 pages
- Niveau
- grand public
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- Validé par
- le comité de lecture
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