Dans la langue française, les désirs sont les envies, le fait de vouloir quelque chose. Le fait de vouloir traduit la volonté. Toujours selon la langue française, la volonté se définit comme la faculté de se déterminer par rapport à des actions et à les réaliser. Cela voudrait-il dire que nous sommes maître de nos désirs car c'est à nous que revient le fait de déterminer et réaliser nos désirs ? Cependant, qu'est ce qu'être maître ? On peut y apporter deux définitions, à la fois être chef, c'est-à-dire décider. Mais aussi « être supérieur à » et c'est là que cela peut poser problème. Car bien que décideur et chef de nos désirs, sommes-nous supérieur à eux ? Car vivre sans désir, cela reviendrait à se retrouver dans une situation de mort-vivant. Nous sommes donc obligés de désirer pour donner un sens à notre vie. De ce fait, cette obligation ne prend-t-elle pas le dessus sur la maitrise de nos désirs ?
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Sommaire de l'exposé
Oui, nous sommes maîtres de nos désirs
Seul l'homme maîtrise ses désirs
Contrairement au besoin, nous sommes libres
Le désir est subjectif
Non, nous ne sommes pas maîtres de nos désirs
Désirer = Être insatisfait
La théorie du refoulement
Ne sommes-nous pas esclaves de nos désirs ?
Il faut apprendre à devenir maître de ses désirs
Apprendre à reporter ses satisfactions
La volonté doit contrôler nos désirs
N'avoir que des désirs naturels et nécessaires
Extraits de l'exposé
[...] Sommes-nous maitres de nos désirs ? Dans la langue française, les désirs sont les envies, le fait de vouloir quelque chose. Le fait de vouloir traduit la volonté. Toujours selon la langue française, la volonté se définit comme la faculté de se déterminer par rapport à des actions et à les réaliser. Cela voudrait-il dire que nous sommes maîtres de nos désirs, car c'est à nous que revient le fait de déterminer et réaliser nos désirs ? Cependant, qu'est-ce qu'être maître ? [...]
[...] Elle est donc plus réfléchie et moins spontanée que le désir seul. Elle fait plus appel à une maîtrise de nos envies. C. N'avoir que des désirs naturels et nécessaires Pour des philosophes comme Épicure, il y a deux formes de désirs : les désirs naturels et nécessaires et les désirs vains La satisfaction des premiers suffit au bonheur, l'éternelle insatisfaction des seconds nous rend malheureux et esclaves. Il faut donc limiter ses désirs et se contenter des principaux pour ne pas se retrouver dépendants de nombreux désirs vains. [...]
[...] Il faut apprendre à devenir maître de ses désirs A. Apprendre à reporter ses satisfactions Attendre est une souffrance, l'absence est une angoisse, or désirer c'est à la fois tenter de combler une absence, et aussi attendre, patienter que celle-ci se comble. Un bébé qui a faim réclame de la nourriture en criant pour que sa mère arrive. Mais il va devoir faire l'apprentissage de l'attente et de l'absence. Apprendre à reporter sa satisfaction, la différer dans le temps. Si la douleur est trop forte, il faut trouver un subterfuge pour ne plus l'avoir à l'affronter dans le temps. [...]
[...] Jamais nous ne serons libres de ne pas répondre à nos besoins, en revanche nous serons toujours libres de désirer ce que l'on souhaite. Je suis obligé de manger, mais je désire manger des pâtes. Je suis maître de moi-même lorsque je dis souhaiter des pâtes, je pourrais désirer d'autres choses, en revanche je ne suis pas maître de ne pas manger, d'où la différence entre les deux concepts. Le désir est subjectif De plus, nous détenons une certaine maîtrise de nos désirs de par leur subjectivité. [...]