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Publiez vos documents !Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?
Résumé de l'exposé
Le travail nous apparaît comme nécessaire, et ce à deux titres. Il en va d'abord d'une nécessité naturelle : pour survivre, il nous faut travailler. Travailler est alors un moyen de subvenir à ses besoins. Mais la nécessité du travail peut aussi tenir à une contrainte qui nous est imposée de l'extérieur : ainsi, dans la Grèce Antique, les hommes libres se livraient au loisir et faisaient travailler leurs. Dans tous les cas, on voit que le travail, en plus d'être nécessaire, est donc contraignant, en ce qu'il nous empêche de suivre nos désirs spontanés.
Or nous parvenons aujourd'hui à penser le travail d'une manière différente, à prétendre trouver un certain plaisir à travailler. Comment une telle conception du travail est-elle possible, si, d'une part, le travail est défini généralement comme contraignant ? Le travail n'est-il qu'un moyen, pour l'homme, de subvenir à ses besoins, ou est-il bien autre chose que cela, comme on a tendance, aujourd'hui, à le penser ?
Sommaire de l'exposé
- Le travail comme moyen de subvenir à nos besoins
- Le travail comme moyen de se réaliser en tant qu'individu
- Le travail comme moyen de cultiver son humanité
Extraits de l'exposé
[...] Le travail peut donc mettre en jeu l'existence toute entière d'un individu Le choix d'un métier, en plus d'engager l'existence, est aussi un moyen de se construire. L'exercice d'un travail forme en effet l'homme, et ceci en deux sens. D'abord, pour pouvoir exercer cette activité, l'individu doit acquérir les techniques nécessaires à la bonne conduite de cette pratique, et cet apprentissage le change nécessairement. Ensuite, à chaque métier correspond un rôle, car une place dans la société : en choisissant son métier, on choisit la place qu'on veut occuper dans le monde. [...]
[...] En cela, le travail est une activité propre à l'homme et on est fondé à dire que, en l'exerçant, l'homme cultive son humanité. Cet exercice de la pensée au sein du travail peut même faire de cette activité, qui paraissait d'abord abrutissante car contraignante, le lieu d'une humanisation A travers cette humanisation c'est une amélioration de l'humanité qui se joue : le travail permet de se perfectionner, et ceci sur plusieurs plans. Tout d'abord, le travail exige le développement de techniques qui obligent l'homme à progresser dans ses connaissances aussi bien que dans son habileté à manier les instruments qu'il créé. [...]
[...] Travailler, c'est donc porter un masque : et si ce masque peut former le visage qui le porte, en lui donnant des traits qu'il n'avait pas avant lui, il peut aussi le déformer. Ainsi le comportement du garçon de café, tel que l'analyse Sartre dans L'Être et le Néant, montre que l'individu joue son rôle de serveur sans se rendre compte qu'il ne s'agit que d'un rôle. Il se confond avec son masque, et en cela son travail le déforme. [...]
[...] Si le travail permet à l'homme de se perfectionner, il permet donc à l'homme d'être encore plus en accord avec cette définition de l'humanité, et donc d'être encore plus humain Pourtant, à travers ce perfectionnement des connaissances et des techniques, l'homme qui travaille est également conduit à aller au- delà de la garantie de sa simple survie, et à s'inventer de nouveaux besoins, non plus naturels mais culturels. Or, en dépassant la limite de ses seuls besoins naturels, l'homme manifeste là encore ce qui définit son humanité, à savoir le fait qu'il soit un être de désir. Ce qui caractérise l'homme, par opposition aux animaux, c'est la multiplication de ses désirs. Le travail lui fournit l'occasion, une fois ses besoins satisfaits, d'assouvir également ses désirs de confort, voire de luxe. [...]
[...] En effet, toujours dans le cadre de la dialectique maître/esclave, Hegel observe qu'en travaillant, l'esclave donne une existence concrète à sa conscience : elle s'incarne dans l'objet qu'il produit. Le travail permet donc, en plus de décider de soi, de changer aussi le monde. Bien plus qu'un simple moyen de subvenir à ses besoins, le travail est bien, dans le cas de l'être humain, une manière de décider de ce qu'il veut être, de le devenir, et de laisser sa trace sur le monde qui l'entoure. Troisième partie Le travail comme moyen de cultiver son humanité 1. [...]
[...] Deuxième partie Le travail comme moyen de se réaliser en tant qu'individu 1. Mais le travail peut aussi être, en plus que le moyen d'assurer sa survie, le lieu d'une réalisation de soi. Dans une perspective existentialiste comme celle de Sartre, l'être humain se caractérise par le fait qu'il n'a pas d'identité déjà constitué, pas de chemin à suivre qui lui soit imposé dès sa naissance : son existence précède son essence, ce qui veut dire qu'il se définit et se construit à travers ce qu'il fait, les choix qu'il opère, les actions qu'il entreprend. [...]
À propos de l'auteur
Elodie P.Etudiante- Niveau
- Expert
- Etude suivie
- philosophie
- Ecole, université
- Université...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2006-06-26
- Date de mise à jour
- 2006-06-26
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 4 pages
- Niveau
- expert
- Téléchargé
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- Validé par
- le comité de lecture
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