La vérité en philosophie - publié le 02/02/2009

Extraits

[...] Le sceptique a l'espoir de trouver le réconfort dans le doute. C'est l'ataraxie : l'absence de trouble de l'âme, le bonheur du sceptique. B. Relativisme. Pour le relativiste, toutes les opinions se valent. Il est à l'opposé du sceptique. VIII. Monde sensible/ Monde intelligible. Le monde sensible c'est tout ce que l'on voit : une chaise, une table . etc . Le monde intelligible c'est le monde des idées. L'idée n'est pas soumise à la corruption, c'est ce qui est vrai. [...]

[...] Donc, l'affirmation a chacun sa vérité se contredit et se détruit elle-même. Cette expression peut tout au plus dire qu'il y a plusieurs points de vue sur la vérité. Enfin, la vérité est unique ET universelle, c'est la même pour tous. I. Comment connaître la vérité ? Pour connaître la vérité il faut des critères de vérité fiables. Quels sont ces critères ? -l'évidence. L'évidence c'est ce qui apparaît clairement à l'esprit, qu'il ne peut en douter. L'évidence c'est l'indubitable. [...]

[...] Elle consiste à prendre ses désires pour la réalité. Il arrive que l'on refuse une réalité triste et que nous préférons une illusion heureuse ou secourable. -Le mensonge : c'est ne pas dire ce que l'on croit vrai pour induire autrui en erreur. La vérité est une valeur, elle peut faire l'objet d'un choix. Nous pouvons préférer le mensonge. Nous avons plus tendance à déclarer ce qu'on aime, plutôt qu'à aimer la vérité elle-même, surtout si celle-ci déçoit nos espérances. [...]

[...] Le mensonge. Mentir est une faute morale. Pourquoi ment-on ? -dans notre propre intérêt. -pour éviter la souffrance aux autres (c'est le pieux mensonge). Montaigne insiste sur la relativité des cultures, mais si nous savons que quelqu'un ment, nous allons nous méfier. Donc une société où il est bien de mentir ne peut pas exister. Il faut que mentir ne soit pas bien pour que le langage existe et tienne son rôle. Le mensonge s'attaque à l'essence de l'homme, le langage. [...]

[...] Le dernier critère est donc la confiance. Nous devons faire confiance aux vérifications antérieures d'autres personnes. II. Peut-on vraiment connaître la vérité ? Pour le dogmatisme, nous pouvons connaître la vérité avec certitude et notre jugement peut totalement échapper au doute. Le dogmatique croit aux critères de la vérité. Mais que prouve une certitude ? Pour Nietzsche, une croyance forte ne prouve que sa force, pas la vérité de ce qu'on croit. Le septique demandera alors de prouver la preuve. [...]