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Résumé du mémoire
Étude sur les critiques que Marx adresse à la théorie darwinienne en tant qu'elle serait le reflet des catégories de la théorie économique de l'époque.
Sommaire du mémoire
- La question des sources de la théorie darwinienne
- La question de l'inspiration idéologique : les trois sources de la science darwinienne
- L'inspiration malthusienne
- La science anglo-saxonne
- Hegel et la critique de Darwin
- Science marxiste, science darwinienne
- Ce qui est mis en cause chez Marx par sa lecture de Darwin
- Contingence et nécessité
- Temps et devenir : la généalogie ouverte
Extraits du mémoire
[...] Et parce que la corrélation entre diversification et spécialisation n'est jamais énoncée par Darwin. Le seul avantage que peut avoir un individu dans la lutte pour l'existence, c'est celui conféré par une variation avantageuse. Mais il n'est nullement nécessaire que cette variation aille dans le sens d'une spécialisation. Comment Darwin expliquerait-il, sinon, la persistance de formes organiques simples, coexistant qui plus est avec des formes complexes. Ce que cherche Marx dans Darwin, et qu'il ne trouve qu'au prix d'une mutilation irréversible de la théorie de la sélection naturelle, c'est le fondement naturel d'un processus d'évolution social téléologiquement orienté. [...]
[...] La lutte n'est pas une loi dont le principe de population se déduit, pas plus qu'elle n'est légitimée par un quelconque «droit du plus fort»[45]. Elle est la conséquence du principe de population. Le principe de population est l'expression d'un jeu entre l'Humanité (comme collection d'individus) et la Nature. Ainsi, en reconnaissant dans toute vie animée cette tendance à s'accroître au-delà des possibilités en subsistance et en espace, Malthus pose les bases d'une lutte pour l'existence universelle, et non plus simplement la marge» de la nature, ou simplement entre le prédateur et sa proie comme chez Lyell. [...]
[...] Lecourt et B. Naccache 51 a La fin de la téléologie 51 b Marx, mauvais lecteur de Darwin 51 c - La critique de D. Lecourt 57 d L'affaire Trémaux - Thèses en cause et discussion 65 a - Récapitulation 65 b - Discussion 65 B Contingence et nécessité 1 - La pratique marxiste de la science 69 a Loi et déterminisme 70 b La loi concrète 71 c La méthode 72 d Loi descriptive, cause explicative 72 e Totalité et déterminisme 68 f Deux points de vue sur la totalité - Le statut du hasard 74 a Le hasard chez Marx 74 b Le hasard chez Darwin 74 c Marx et Darwin contre Cournot 75 d Le hasard objectif 76 e Hasard et nécessité La notion de moyenne 72 a - Les quatre conditions 78 b Deux théories de l'évolution stochastique 79 c Problèmes de la notion de moyenne 80 d Marx critique la compensation 80 e Même critique chez Darwin La dialectique de l'individu et de l'espèce Réinterprétation des modèles darwiniens 85 C - Temps et devenir : la généalogie ouverte 1 - La généalogie ouverte de Marx et Darwin 86 a - Marx 86 b - Darwin et la généalogie 89 c - Penser l'anormal 85 Une nouvelle conception du temps 91 a - Le règne du temps newtonien 91 b - L'Ecole néoclassique 93 c - Les limites du temps newtonien et du temps stochastique 94 d - Dépassement du problème 94 CONCLUSION 99 BIBLIOGRAPHIE 105 INTRODUCTION Tn = Tc - Tc)g-n avec le rapport de longueur d'une branche à ses sous- branches Tc: le temps critique où une lignée perd son potentiel évolutif T0: l'origine de la lignée Tn: la date de mutation Telle est l'équation, tant prédictive que rétrodictive, proposée par J. [...]
[...] D'un côté, Darwin (nous le verrons en II, B objectivise le hasard. Ce qui semble indéterminé peut l'être réellement. Il y a de l'indéterminé dans la réalité. Mais il refuse l'idée qu'il puisse, de même, y avoir de l'inutile dans la réalité, c'est-à-dire quelque chose qui soit indéterminé par rapport à l'utilité. Il y a là une sorte de déterminisme, de finalisme organique. De même que dans une vision téléologique de l'histoire, tout événement prend sens par rapport à la Fin que réalise l'Histoire. [...]
[...] «Malgré son insistance sur le gradualisme, Darwin admet la discontinuité de l'action de la sélection naturelle, son irrégularité». L'évolution est l'espace du jeu de différentes temporalités, l'une contingente, novatrice, rapide, l'autre plus régulière, plus probable et plus prévisible. «C'est cette intrication de l'événementiel et du sériel, du contingent et du régulier, qui fait de l'évolution une histoire»[417]. Car cette discordance des temps, dans la nature comme dans l'évolution, ne signifie pas l'absolue contingence. La discordance est en effet le fruit de la généalogie. [...]
[...] Sève, op. cit., p [370] Théorie sur la plus-value, op. cit t. II, pp 125-126 [371] E. Balibar, op. cit. p L'auteur ajoute même : n'est pratiquement pas possible de ne pas être évolutionniste au 19ème siècle», p [372] ibid., p [373] D. Lecourt, op. cit., p [374] D. Bensaïd, Marx l'intempestif, Paris, Fayard [375] E. [...]
[...] Ou encore : «vous avez exprimé ma conviction intime [ . savoir que l'univers n'est pas le résultat du hasard» (lettre à W. Graham, 1881) [328] C. Lenay, Darwin, Paris, Les Belles Lettres p [329] T.H. Huxley, Vie et correspondance, vol. II, chp p [330] C. Lenay, op. cit., pp 62-63 [331] J. Gayon, compte-rendu du livre de M. Delsol (Cause, loi, hasard en biologie, Paris, Vrin, 1985) in Revue de synthèse vol p [332] C. [...]
[...] Mais il y chez Marx et Darwin, une opposition fondamentale[334] : contrairement à Cournot, aucun des deux ne croit à une réelle indépendance des causes. Il s'agit seulement de dire que «tout se passe comme il y avait indépendance. Chez Marx, la conception de la totalité dialectique exclut formellement cette indépendance : «Pour Marx, toutes les séries causales (ou ?moments? sociaux) émanent d'un monde dont elles ne sont que des aspects ; si elles jouissent d'une indépendance, celle-ci est relative»[335]. [...]
[...] Cela est vrai. Mais nous avons dit que la marginalisation du "versant interne" du vivant par Darwin, cohérente par rapport à son objectif d'expliquer l'adaptation de l'individu au milieu, n'a rien d'une nécessité scientifique. Surtout, le fait que Marx s'éloigne de Darwin a une signification. Oui, dans la société moderne, l'évolution des moyens de production en arrive à être comparable à celle d'un organisme compris d'abord comme intériorité, ayant ses propres lois d'organisation internes. Mais au sein de cette organisation, les lois de l'évolution continuent à régner, comme si la technique avait fini par se créer elle-même son propre milieu (où la spécialisation est avantageuse). [...]
[...] J. Hyppolite, Paris, Aubier- Montaigne Principes de la philosophie du droit, trad. R. Derathé et J-P Frick, Paris, Vrin, Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé, trad. M. de Gandillac sur le texte établi par F. Nicolin et O. Pöggeler (éd. Meiner, 1959), Paris, Gallimard Encyclopédie des sciences philosophiques, Science de la logique, trad. B.Bourgeois, Paris, Vrin Leçons sur l'histoire de la philosophie, trad. [...]
À propos du contributeur
ROBERT F.professeur de philosophie- Niveau
- Expert
- Etude suivie
- Autres
- Ecole, université
- Paris X
Descriptif du mémoire
- Date de publication
- 2006-01-12
- Date de mise à jour
- 2006-01-12
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- mémoire
- Nombre de pages
- 106 pages
- Niveau
- expert
- Téléchargé
- 13 fois
- Validé par
- le comité de lecture
