- Résumé
- Sommaire
- Extraits
- Descriptif
- À propos du contributeur
- Lecture
Rédigez des études contre primes !
Choisissez un sujet dans la liste
Rédigez-le et envoyez-le nous
Recevez votre prime dès validation !
Consultez les sujets disponiblesDevenez contributeur ! Publiez et vendez vos articles, dossiers et documents !
Publiez vos documents !La description dans Le lai de Lanval de Marie de France
Résumé de l'exposé
Les lais de Marie de France, composés durant la deuxième moitié du XIIème siècle, proposent une écriture courtoise à la rencontre de l'imaginaire merveilleux celtique et le code de la fin'amor.
Le merveilleux se fait très présent dans l'?uvre de Marie de France. Ainsi le lai de Lanval met en scène un héros éponyme en quelque sorte exclu de la société, qui rencontre une fée prodigue qui se propose de faire son bonheur et sa fortune. Répondant au schéma tripartite dit de type Mélusinien par Laurence HL. Le récit se compose de trois temps : 1 rencontre du mortel et de la fée, 2 pacte assurant l'opulence et le bonheur du héros, 3 violation du pacte entraînant le départ de l'aimée.
Ce lai renvoie également au schéma de l'exaltation de l'amour grâce à une fée sans y souscrire totalement: la reine est souvent l'élément déclencheur quand elle inflige des avances insupportables, elle est alors le point de départ qui structure la vie amoureuse du chevalier. Ici si on décèle bien une intervention de la Reine, ce n'est qu'après la rencontre avec la fée.
Le récit se noue autour du personnage de la femme fée, alors que celle-ci n'est que peu présente en personne au cours de la diégèse. Nous chercherons donc à mettre en évidence les stratégies narratives déployées au service de la magnification de la femme fée. Nous soulignerons une économie de la description sans cesse repoussée en nous appuyant sur le phénomène de la gradation.
La description sera donc abordée comme apothéose, acmé de la tension narrative
Sommaire de l'exposé
- Une entrée en scène longuement préparée
- Un cadre qui annonce la rencontre merveilleuse
- Les jeunes filles
- La tente
- Le palefroi
- Polyphonie narrative et descriptive
- Description du regard porté par les autres personnages sur la fée
- Absence de la fée, mais présence en parole
- Diffusion de la parole, effet d'échos
- Une description inversée et retardée
- Première description
- Deuxième description
- Troisième description
Extraits de l'exposé
[...] Cette nouvelle intervention est l'occasion d'un second portrait. De même que le premier, il met en avant le faste du vêtement : près du corps, laissant transparaître les formes de celui-ci. Le narrateur passe naturellement à une description du corps, plus détaillée cette fois ci, puisque les différentes parties sont non seulement mentionnées mais aussi accompagnées chaque fois d'un adjectif qualificatif propre. Ainsi les hanches sont basses, les yeux lumineux Chaque couple de termes souscrit au topos de la beauté médiévale et l'association des parties du corps et des caractéristiques qui y son attachées, est sans surprise. [...]
[...] La description sera donc abordée comme apothéose, acmé de la tension narrative. Une entrée en scène longuement préparée La scène de la rencontre topos romanesque jalonnant les récits, est propice à la description du personnage féminin. Mais ici la rencontre et l'apparition de la figure féminine est sans cesse retardée par la venue d'émissaires qui donnent à voir métonymiquement un aperçu de la femme fée, et contribuent ainsi donner toute son intensité à l'attente. un cadre qui annonce la rencontre merveilleuse Marie de France met savamment en place les éléments qui prédisposent l'apparition du surnaturel. [...]
[...] Le lit, lieu de l'intimité et du rêve, ajoute encore à la forte charge érotique du visage, du côté, du cou et de la poitrine dénudés de la fée et annonce que la pucelle viendra combler, par le don de son corps, les fantasmes du chevalier. Dans les récits médiévaux, la fée représente souvent un espace de liberté, une possibilité de s'évader d'une réalité peu satisfaisante. La beauté physique, reflet de la beauté intérieure, est pour l'aristocratie médiévale signe d'élection. Plus les parures sont riches et précieuses, plus la description satisfait l'idéal de pouvoir et de glorification de la noblesse. [...]
[...] La pause dans la narration correspond donc à la pause de la femme qui descend de cheval devant le palais royal. Ce portrait plus court que les précédents et moins centré sur le corps de la demoiselle, s'apparente presque à un récit puisqu'on y retrouve de nombreux verbes d'actions et peu d'adjectifs. Cependant, ces quelques vers sont bien centrés sur la femme et sur son apparence. Ils soulignent la volonté qu'a l'héroïne de se mettre en avant et de se montrer à tous. [...]
[...] Signe également, dans le cadre d'une réflexion sur l'écriture qui pourrait s'approcher de la mise en abyme, du talent de l'auteur qui a su mettre en place une gradation efficace tout au long du récit, se concluant par le dévoilement de la fée. Bibliographie Lais de Marie de France traduits par Alexandre Micha, Éditions Garnier-Flammarion. Erotisme et merveilles dans le récit français des XII et XIII siècles, Francis Gingras, Éditions Honoré Champion Les lais de Marie de France, du conte merveilleux à la nouvelle psychologique, Edgard Sienaert Éditions Honoré Champion La Fée et le Chevalier, Jean-Claude Aubailly Éditions Honoré Champion Dossier de licence de Julien Alary, consacré à une étude comparative de la fée de Lanval et de Blanchefleur. [...]
À propos du contributeur
Clémence D.sans- Niveau
- Avancé
- Etude suivie
- arts divers
- Ecole, université
- Ecole...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2006-07-10
- Date de mise à jour
- 2006-07-10
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 9 pages
- Niveau
- avancé
- Téléchargé
- 18 fois
- Validé par
- le comité de lecture
Autres docs sur : La description dans Le lai de Lanval de Marie de France
