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Résumé de l'exposé
Basé sur la disparition de l'être aimé, cet ouvrage pourrait apparaître comme essentiellement dominé par la souffrance du narrateur, ce qui est effectivement le trait principal du premier chapitre.
Cependant, cette vive douleur, en montrant au narrateur l'échec de sa tentative de posséder entièrement Albertine, le met sur une autre voie, celle de l'écriture et du détachement vis-à-vis du superficiel. C'est cette transition, qui s'étale sur les 4 chapitres de la Fugitive, que l'on se propose d'étudier à travers le critère des plaisirs et des douleurs. Mais on ne se contentera pas du narrateur, et on sera par ailleurs amené à analyser ces émotions chez les autres personnages.
En procédant d'une logique chronologique, on sera amené à voir tout d'abord la frustration et la douleur que causent au narrateur les plaisirs des autres personnages, en l'incluant lui-même avant la disparition d'Albertine. Avec la fin du premier chapitre, l'oubli se met en marche en même temps que le narrateur commence à sortir de sa retraite, à éprouver de nouvelles satisfactions et même un plaisir certain avec la publication de son article. Celle-ci n'est pas sans le mettre sur la voie de ce en quoi consiste la vraie source de plaisir pour lui, ce qui apparaît en tous cas on ne peut plus clairement dans le voyage à Venise du chapitre III.
Désormais exempt de l'étouffement que causait sur lui le désir non satisfait, le narrateur opère un retour sur lui et sur sa vie, qui amorce le Temps retrouvé.
Sommaire de l'exposé
- Dans le premier chapitre, le narrateur est frustré et meurtri par le plaisir des autres personnes ainsi que par les siens d'avant la fuite d'Albertine
- Imagination et représentation sont les principales sources de douleur chez le narrateur
- Les plaisirs des autres : Albertine et Françoise
- Ses anciens états d'esprits Les plaisirs des autres : Albertine et Françoise
- Avec la fin du premier chapitre, le narrateur redécouvre certaines satisfactions et découvre même un nouveau plaisir, il fait preuve de d'autant plus de détachement vis-à-vis de la douleur qui l'affecte
- La douleur autour d'Albertine commence à s'estomper. Le narrateur rompt le cercle vicieux de la souffrance en retournant dans le monde
- Le plaisir lié à l'article du Figaro
- Le narrateur atteint une nouvelle dimension vis-à-vis d'Albertine
- Le narrateur atteint une certaine forme de plaisir à Venise
- Forme de plaisir supérieur atteinte à Venise
- Le narrateur a cessé d'être étouffé par le désir
Extraits de l'exposé
[...] Page 58, lorsqu'il apprend la mort d'Albertine, le narrateur fait à nouveau l'expérience de ses mauvais calculs : Ai-je pu vraiment le croire, croire que la mort ne fait que biffer ce qui existe et laisser le reste en état, qu'elle enlève la douleur dans le c?ur de celui pour qui l'existence de l'autre n'est plus qu'une cause de douleurs, qu'elle enlève la douleur et n'y met rien à la place ? Enfin, page 30, il apparaît une tendance relativement commune à l'ensemble du chapitre 1 : celle du refus du plaisir. Ce qui apparaît bien ici : J'eus même, en attendant que Saint-Loup pût voir Mme Bontemps, à imaginer Venise et de belles femmes inconnues, quelques moments de calme agréable. Dès que je m'en aperçus, je sentis en moi une terreur panique. Le choix de Venise pour illustrer le calme et le plaisir est par ailleurs révélateur. [...]
[...] Il apparaît cependant dès le début d'Albertine disparue que le narrateur est engagé sur une réflexion distante à ce sujet, comme on peut le voir page 30 : Plus le désir avance, plus la possession véritable s'éloigne. De sorte que si le bonheur ou du moins l'absence de souffrances peut être trouvé, ce n'est pas la satisfaction mais la réduction progressive, l'extinction finale du désir qu'il faut chercher Le narrateur est arrivé à la conclusion suivante : le désir ne mène pas au plaisir. [...]
[...] De tels plaisirs, auxquels il accède ainsi par la seule pensée prennent de toute évidence une importance décuplée en comparaison aux plaisirs purement terriens, auxquels il a tenté de donner une importance fausse et exagérée, notamment vis-à-vis du salon des Guermantes. Il en est bien sûr de même concernant Albertine, en laquelle il a longtemps cherché des profondeurs à sonder, une personnalité inconnue et fuyante à découvrir. Cette impossible recherche a bien sûr été un fiasco, mais son remplacement par la transcendance par le biais de l'art est bien illustré page 227. [...]
[...] Désormais exempt de l'étouffement que causait sur lui le désir non satisfait, le narrateur opère un retour sur lui et sur sa vie, qui amorce le Temps retrouvé. I. Dans le premier chapitre, le narrateur est frustré et meurtri par le plaisir des autres personnes ainsi que par les siens d'avant la fuite d'Albertine Imagination et représentation sont les principales sources de douleur chez le narrateur Les premières pages sont celles du choc que reçoit le narrateur face à la disparition d'Albertine, qu'il pensait quitter à la fin de la Prisonnière. [...]
[...] Cette certitude de l'endroit où se trouve l'être aimé entraîne chez le narrateur un mouvement de réflexion et de représentation qui se révèle insupportable, car lui rappelant à lui-même qu'Albertine est partie. Cette disparition n'est pas encore un fait acquis dans l'esprit du narrateur, en témoignent ainsi les vaines tentatives de rappel d'Albertine ainsi que les accès de douleur que constitue la pénétration du réel (Albertine est partie) dans la réalité du narrateur (où elle est toujours présente) en divers moments du roman. [...]
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2007-01-22
- Date de mise à jour
- 2007-01-22
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 7 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
- 9 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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