Le dernier jour d'un condamné à mort - Victor Hugo

Extraits de la fiche de lecture

[...] La peine de mort marginalise le condamné puisque la société n'en veut plus, elle peut le rayer définitivement de la surface de la terre. De plus, il va tenter de faire comprendre au lecteur, que la peine prononcée par la cour, est également prononcée à l'encontre de la famille du condamné. En effet, les proches de cette personne vont être privée de celle-ci, de plus, ils verront leur réputation entachée ainsi que leur nom. Donc, Victor Hugo insistera sur la double peine prononcée lors du procès. [...]

[...] A 19 ans il rédige et publie ses premiers poèmes ce qui lui vaudra d'être remarqué par Louis 18 qui finira par lui verser une pension. Victor Hugo se regroupe aux côtés d'écrivains, pour former ensemble le Cénacle. Ce cercle de jeunes auteurs sera à l'origine du romantisme. En 1827, il publie Cromwell. une pièce de théâtre à travers laquelle il exposera clairement sa volonté de rompre avec les règles classiques de l'unité de temps, de lieu et d'action. Cela lui vaudra les foudres des partisans du classicisme. [...]

[...] Puis, en 1862, il achèvera les Misérables, qui remportera un franc succès auprès du public. Il finira par rentrer à Paris en 1870 lors de la proclamation de la République. Le 8 février 1871, il est élu à l'Assemblée nationale, et en 1876, il est élu sénateur. Il s'éteindra à l'âge de 83 ans le 22 mai 1885 à cause d'une congestion pulmonaire. II. Introduction de l'ouvrage Que dit la loi ? Tu ne tueras pas Comment le dit-elle ? En tuant Victor Hugo. [...]

[...] Tout en n'oubliant pas de dévoiler les conséquences que cette peine peut impliquer sur l'individu et son entourage ainsi que sur la population en elle-même. En outre, il fait un gros plan sur le crime que va commettre la société pour réparer le mal commis par le condamné ainsi que, sur le semblant d'égalité qui existe entre les individus. V. Idées essentielles Il souhaite montrer le cruauté du spectacle de la guillotine ce qui rejoint en cela la description minutieuse de Foucault dans surveiller et punir lorsqu'il retrace la scène du supplicié qui même avec des mots retranscrit à la perfection l'horreur de la mise à mort de l'individu. [...]

[...] Et lors de l'émission de TV à laquelle il participera à la suite de sa Garde à vue, il déclarera que le vrai criminel mérite la peine de mort pour s'en être pris à un enfant. En effet, le crime est un phénomène de société aucun système ne pourra l'éradiquer Il a plusieurs cause a ceci, l'amour, la jalousie, la trahison, l'argent . Il est certes établi que le nombre d'atteintes aux personnes est moindre aujourd'hui comparé à celui qui était estimé au Moyen Âge. Cependant, cette croissance tant positive que négative s'explique par les évolutions sociales et économiques. [...]