George Sand, "La Mare au diable"

Extraits

[...] Grande fut la surprise de la mère Maurice : c'était la dernière à laquelle elle eût songé. Mais elle eut la délicatesse de ne point se récrier et de faire mentalement ses commentaires. (p105) Elle n'a pas accablé Germain en lui rappelant que Marie est beaucoup plus jeune que lui et qu'elle n'est pas riche. Elle réagit bien et finit par accepter l'idée que Germain s'unisse avec Marie, elle privilégie le bonheur de Germain qui a une grande valeur à ses yeux. [...]

[...] Petit Pierre, fils de Germain parvient à les accompagner car son père finit par céder. Dans la forêt, ils se perdent près de la mare au diable et son contraints d'y dormir. Germain tombe amoureux de Marie ; il est impressionné par le savoir faire et la douceur de celle-ci avec Petit Pierre. Germain n'est pas le seul prétendant auprès de la veuve. Il n'apprécie pas du tout la compétition instaurée par cette femme pour trouver un prétendant. Il part chercher son fils qu'il a confié à Marie. [...]

[...] Il aime Marie dont il commence à être épris lorsqu'ils se perdent la nuit près de la mare au diable. Marie : C'est une jeune fille de seize ans. Elle est pauvre et vit avec sa mère. Pierre la surnomme Ma petite Marie Elle est organisée, prévoyante, généreuse. Mais aussi innocente et un peu naïve : La petite Marie eu la candeur de le croire. (p68). Elle aime beaucoup les enfants. Elle est un peu moqueuse : Ah ! petite méchante, vous vous moquez de moi ? (p55). Elle est secrètement éprise de Germain. [...]

[...] C'est lui qui est parvenu à rapprocher Marie et Germain. Le point de vue est omniscient car nous connaissons les pensées et les sentiments de plusieurs personnages: elle fit effort pour se persuader que sept mois seraient bientôt passés, et pour songer au bonheur qu'elle aurait de se retrouver dans sa famille il pensa qu'il aurait plus court en ne prenant pas l'avenue de Chanteloube (p47). Cadre spatio-temporel L'histoire se passe dans le Berry : dans une forêt proche de la mare au diable à la Fourche, aux Ormeaux et au village de Germain et Marie. [...]

[...] En 1832 elle signe pour la première fois son roman Indiana du pseudonyme qu'elle va désormais utiliser : George Sand. En 1845, elle écrit La Mare au diable en quatre jours seulement. Elle connaît une vie pleine de passions avec notamment Frédéric Chopin et Flaubert. Elle meurt le 8 juin 1876. Quelques ouvrages : Indiana (1832), Lélia (1833), Mauprat (1837), Le Compagnon du Tour de France (1841), La petite Fadette (1849), François le Champi (1850) 2 ) Résumé Germain, le laboureur est veuf. [...]